M. Dolan approche de la maturité. On pourra saluer l'audace des partis paris, on pourra louer le jeu excellent des acteurs, on pourra admirer la photo sublime, on pourra sourire au choix musical mais on pourra, surtout, aller voir ce film.
Wow! Je ne sais pas si y'a vraiment autre chose à ajouter que "Wow".. Ce film met une sacrée claque! J'avais un peu peur du sous titré mais en fait on s' y fait et ça laisse bien dans l'ambiance du film.. Et respect aux acteurs, respect à Xavier Dolan! Après avoir vu ce film vous êtes bien en vrac mais qu'est ce que c'est bon! Moi je valide ce genre de film, je valide grave!! Âmes sensibles s' abstenir.
Il y a des réalisateurs qu'on identifie immédiatement. Des réalisateurs "à univers", Xavier Dolan en est. Ses films ne sont jamais quelconques, souvent surfent sur les mêmes thèmes (identité sexuelle) mais sont traités de façon légère, décalée et drôle. Mommy ne déroge pas a la règle. C'est un vrai souffle d'air frais, avec une réalisation bien menée, une "Mommy" magnifiée sous la camera de Dolan, et un Antoine-Olivier Pilon juste. Le seul bémol est la fin, on aurait pu arrêter le film avant comme j'ai pu le lire ici ou là. Plein d'humanité comme souvent dans les films de Dolan, l'émotion est au rendez vous et l'humour aussi. A quand un beau prix pour ce réalisateur hors norme?
Mommy possède une qualité rare : celle de ne pas ressembler à d'autres films. Xavier Dolan innove, ose, et la plupart du temps, çà marche. Ajoutez à cela une direction d'acteurs remarquable en totale osmose avec la mise à scène, et vous obtenez un film fort qui vous donne envie d'aller au cinéma.
Xavier Dolan signe une fois de plus un film audacieux, très abouti, libre et poétique, qui semble ne souffrir d'aucun défaut: mise en scène sophistiquée et inspirée, scénario d'une implacable force dramatique, et comédiens confondants de justesse. Mais au bout d'un moment, une question se pose quand à l'oeuvre du jeune prodige canadien: une fois son côté branchouillard périmé (costumes, bande-son, cadrages et effets esthétiques à la Instagram, tout y est hype, avec juste ce qu'il faut de second degré) que restera-t-il au fond de ce film? A revoir dans dix ans pour obtenir (peut-être) un début de réponse.
crispant à mourir. je n'en pouvais plus de voir cette mère et ce fils a la "retourne". je pense que ce jeune réalisateur a encore beaucoup de travail à faire pour être au sommet de cet art
Film magnifique, où l'on ne s'ennuie jamais. Une belle histoire qui nous touche et qui sonne vrai. Des acteurs formidables, un choix de musique qui colle parfaitement aux instants ! J'ai été happée d'un bout à l'autre, au point de revenir 2 fois en salle... Le 2ème visionnage m'a émue aux larmes! Merci Xavier Dolan !!
Film dure mais beau: on en sort pleins de questions, non pas sur le film mais sur nous et cela peux de films y arrivent. C'est la première fois qu'un film me touche autant, il m'a bouleversé et cela au plus profond de moi même. Seul une BO peut être un peu trop consensuelle mais ce petit problème (qui n'en ai pas forcément un) est vite oublié par le génie de l'imagerie. Gros problème: Il est à déconseillé aux parents ayant eu des gros problèmes relationnels avec leurs enfants car si j'ai presque pleuré tout du long: Qu'est ce que ça sera pour eux?
Mommy est un film d’une vulgarité affligeante, vous êtes très vite submergé par l’incompréhension et l’ennui. Dolan a probablement voulu explorer de nouveaux horizons artistiques visuellement parlant et c’est un échec. Film très/trop apprécié pour ce qu’il est, c’est a dire une suite de scène lente, sans continuité ni cohérence pour une fin que l’on a devinée des les premières secondes du film. A essayer de faire de chaque personnage un être a part entière et spécial c’est devenu caricaturale, une cacophonie de problèmes de cas sociaux: la mère désespéré et veuve, le fils violent et atteint de problème psychologique, la voisine muette et visiblement atteinte psychologiquement aussi, bref la cour des miracles sur fond d'accent québécois . Je ne vais pas m’éterniser sur les propos trop vulgaires et criés de façon continue et injustifié (on ne sait plus quoi inventer pour se démarquer ? ), pour ma part je laisse ce film aux émotifs du dimanche.
Ce film est d'un ennuie mortel. L'histoire elle même n'a aucun intérêt puisque la maladie du gosse n'existe pas. Or il y a assez de maladies mentales qui touchent les enfants pour être inspiré non ? Bon le film n'a pas vocation a parler de fait de sociétés, à dénoncer, pointer un écueil de notre société. D'accord !
Mais entant que fiction irréaliste et simplement amusante il est trop vulgaire pour être drôle !! On se tape quand même la mère mâchant un chewing-gum et débitant des insultes pendant les 3/4 du film..
Les personnages sont tous désespérant. Comme a dit un précédent "critique spectateur" nous sommes en présence de 3 paumés pendant 2h15.. En outre, la relation de la mère et du fils est juste malsaine.
La bande son est pesante, l'écran qui se rétrécie également. Peut-être que Xavier Dolan pensait trouver l'idée du siècle mais ça ne fait que mettre en lumière la faiblesse de son film. Ne pas réussir à faire passer des émotions sans rétrécir l'écran .. On ne va pas au cinéma pour plisser les yeux à chaque fois qu'un pseudo drame survient.
Les acteurs sont bons, il n'y a aucun doute la dessus, ce n'est vraiment pas de leur faute.
Si vous n'arrivez pas à vous endormir le soir vous avez désormais le choix entre le code de commerce et Mommy ! Quelle joie..
Je ne comprends pas! Comment un film aussi ennuyeux et lent a-t-il pu être aussi encensé?! J'entendais partout dire "tu vas voir, c'est LE film de l'année! J'ai pleuré comme une madeleine!"
Mais quand?? A quel moment fallait-il pleurer dans ce film? Qu'est ce qui est émouvant? Je n'arrive toujours pas à savoir! Je serais allée voir Les Bronzés, niveau émotion, ça aurait été pareil! Mais au moins, je me serais un peu marrée! Pourtant, je suis une vraie sentimentale, fleur bleue et compagnie! Mais alors là!!! Je ne comprends pas!!!
Je suis restée complètement extérieure au film et je n'ai pas réussi à ressentir quoi que ce soit! Ce Mommy m'a laissée complètement froide!
J'ai trouvé au moins 3 explications à mon désintérêt total : - L'extrême lenteur de ce film, avec des scènes sur lesquelles on passe beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps spoiler: (ex : Lorsque Diane rentre des courses, que son sac craque et qu'elle reste plantée là, les bras tendus, pendant au moins 10 secondes! OU encore l'accident de Diane en intro.. A quoi sert-il???)
- L'argot canadien qui devient insupportable au bout de 20 minutes - La façon dont est tourné le film, "en mode carré" et en plans ultra rapprochés!! spoiler: Alors certes, il y a cette volonté d'élargir les plans aux moments d'espoir, de joie et de bonheur... Mais c'est si anecdotique! On le remarque à peine! On a l'impression d'être devant un mauvais téléfilm!
Tous ces pollueurs m'ont complètement empêchée de rentrer dedans!
Enfin, trop de questions restent sans réponse! spoiler: - Comment Steve ramène le caddie rempli de courses et le cadeau à sa mère au début? Avec quel argent? Est-ce qu'il l'a volé à sa mère? Est-ce qu'il a volé le magasin?
- Que devient la dette de Diane pour dédommager la famille de Kevin Julien?
- Quel est le problème dans la famille de Kyla? Cet aspect du film est totalement inexploité!!!
L'étoile que j'attribue revient donc uniquement au jeu d'acteurs époustouflant, mené par un Antoine Olivier Pilon grandiose, excellentissime et parfaitement juste! Ainsi qu'à la B.O particulièrement bien choisie!
Si Xavier Dolan était français, son compte en banque serait assurément au LCL. Pendant longtemps, "Plus, plus, un p'tit peu plus" était tout à fait applicable à ces films, remarquables tant par leurs élans inventifs que par le côté pénible de la célèbre maxime "le trop est l'ennemi du bien". A 25 ans, Mommy est son cinquième long métrage, ce qui relève de l'exploit et mérite d'être souligné. Le dernier sorti en salle, Tom à la Ferme, avait surpris par la sobriété de sa mise en scène mais compensait avec la lourdeur du scénario. Mommy, de son côté, a connu un accueil dithyrambique de la presse spécialisée et a longtemps été le favori de la dernière Palme d'Or, pour finalement repartir avec le Prix du Jury. L'histoire se concentre autour d'un adolescent hyper-actif sujet aux pulsions violentes, qui retourne vivre chez sa mère après un séjour en centre de détention pour jeunes. Aucune trace du père, les deux protagonistes sont seuls, à l'étroit dans leur vie et sans aucune marge de manœuvre, manquant de moyens et de ressources pour changer de vie. Le cadre en 1/1 souligne bien cette carence de liberté et ce sentiment d'étouffement des personnages. Un vent de fraicheur arrivera par le biais de la sublime Suzanne Clément, qui joue à mon avis le rôle le plus intéressant du film, celui de la voisine tue dans son mutisme, que l'on sent porter un fardeau dont elle refuse de parler, et qui garde sa dignité et sa droiture en toute circonstance. Ce film est avant tout la réussite de ses acteurs, dont les performances sont phénoménales. Ce sont eux qui portent l'histoire, et non l'inverse. On a vraiment l'impression de voir un documentaire tant le réalisme est prégnant. Il y a une vraie force qui anime ce film, un sentiment de malêtre propre à notre société. Mommy est assurément le meilleur film de Dolan, le plus abouti, et j'espère qu'il présage une suite de carrière sur cette lancée.