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Le film de l'année 2014 ? Oui.
Le film de la décennie ? Aussi.
Ce n'est pas le premier Dolan que je vois mais c'est sans doute celui qui m'a laissé la trace la plus indélébile. Mommy n'est pas un simple film. Mommy est une œuvre d'art.
Mommy nous sert toutes les émotions : on peut rire à un moment et éprouver de la tristesse à d'autres.
Le film est un amas de scènes lyriques, poétiques. D'une violence morale et physique à certains moments, il sait se montrer doux.
La grande marque d'originalité réside dans cette façon très particulière de présenter le film en 1:1. Lequel carré s'ouvrira selon les émotions ressenties. C'est d'ailleurs l'un des charmes du film que ce carré qui nous offre la parfaite impression d'intimité avec les personnages.
Mommy n'est pas un film classique, Mommy est un ovni de pur bonheur. Servi par une bande son variée et grandiose se mêlant aux images à la perfection, il se déguste encore et encore.
Avant ce film, Dolan était bon... Grâce à ce film, il entre à la postérité.
Le film de la décennie ? Aussi.
Ce n'est pas le premier Dolan que je vois mais c'est sans doute celui qui m'a laissé la trace la plus indélébile. Mommy n'est pas un simple film. Mommy est une œuvre d'art.
Mommy nous sert toutes les émotions : on peut rire à un moment et éprouver de la tristesse à d'autres.
Le film est un amas de scènes lyriques, poétiques. D'une violence morale et physique à certains moments, il sait se montrer doux.
La grande marque d'originalité réside dans cette façon très particulière de présenter le film en 1:1. Lequel carré s'ouvrira selon les émotions ressenties. C'est d'ailleurs l'un des charmes du film que ce carré qui nous offre la parfaite impression d'intimité avec les personnages.
Mommy n'est pas un film classique, Mommy est un ovni de pur bonheur. Servi par une bande son variée et grandiose se mêlant aux images à la perfection, il se déguste encore et encore.
Avant ce film, Dolan était bon... Grâce à ce film, il entre à la postérité.
"Le Cinéma, c'est la vie", proclamait un slogan ringard à l'époque où l'on se préoccupait de la désaffection des spectateurs envers le 7ème Art. Nous, on le savait bien, sans qu'on nous l'assène dans une pub... Sauf que, honnêtement, depuis une paire de décennies, combien de fois avons-nous ressenti devant un film cette énergie, cette férocité, ce flamboiement de la vie ? (Pialat, nous manque, et infiniment...). Alors, on peut toujours trouver à redire à "Mommy", sur le plan du fond (des personnages excessifs servis en stéréotypes ? Un scénario prévisible ? Je l'ai lu ça et là...) comme de la forme (Facile d'enfermer le film dans un cadre carré pour traduire l'étouffement, et puis de nous faire respirer en 16/9 sur de belles scènes clippesques : nombreux sont les gens de bon goût qui ont tordu le nez sur les toutes petites audaces de Dolan !). Mais l'important, bien sûr, est ailleurs : d'abord dans cette allégresse intense qui nous saisit, face à des de personnages vivant intensément leurs traumas, leurs souffrances aussi, leurs bonheurs surtout, dans une empathie totale d'autant plus gratifiante que, justement, Dolan n'use et n'abuse d'aucun outil habituel de la syntaxe cinématographique, et se contente de filmer ses acteurs - tous trois parfaits, prodigieux même parfois - avec la juste distance, le juste regard. Avec ce que l'on ne peut que qualifier de totale honnêteté. Ensuite, et c'est là que "Mommy" transcende son origine de geste expiatoire de l'auteur ("Maman, tout est de ma faute, je t'aime", pour faire vite), dans la mise en scène parfaite des ambiguïtés : film parfois accusé de surjouer les affects, "Mommy" s'élève lorsqu'il nous montre l'entre-deux, les difficultés du langage, le non-dit, et atteint alors, comme dans son avant-dernière scène entre Die et Kyla, des hauteurs exceptionnelles. Oui, le cinéma, c'est la vie, mais, grâce à Dolan, c'est aussi, à nouveau, enfin, la jeunesse.
Une histoire poignante, celle de la dérive d'un jeune aidée par sa mère et une voisine, pour qu'il échappe à l'hébergement psychiatrique. Trois personnages aux fêlures manifestes qui servent de béquilles aux deux autres. Le film rend admirablement compte des ténèbres du désespoir et des lumières de l'espoir, à l'image de la taille de l'écran qui tantôt relate les évènements au format timbre poste, tantôt au format grand panoramique. Le film utilise des plans travaillés : des zooms sur les visages soulignant les expressions et des focus sur des accessoires relevant des détails utiles. La bande son est enivrante et participe à l'ambiance du film. On déplore toutefois quelques longueurs.
C'est parfait ! Ce film est juste excellent tous est millimétré, j’idolâtre le réalisateur qu'est Xavier Dolan depuis son premier film, je pense qu'il est le réalisateur le plus talentueux de sa génération avoir 25 ans et n'avoir que des films magnifiques comme il a fait et puis grandir sur chaque film car sa qualité de metteur en scène est de plus en plus parfaite. bref mommy est atypique par son format avec son cadre carrée et c'est juste le meilleur choix de réalisation possible car notre attention par le biais de gros plan est fixé sur les acteurs et les acteurs sont magique ils donnent des étoiles dans les yeux. le trio principale est sublime. il y a des milliards de chose a dire a analyser sur ce film et je faire court une scène m'a donnée des frissons c'est surement une des plus belles scène qui m'est était donnée de voir. le contexte est simple le trio principale s'accorde une ballade ensemble 2 a vélo et un skate board wonderwall d'oasis retentit et le jeune fait passer par le biais de ses bras l'écran d'un format carée a un format classique et ça montre l'évolution du personnage son bien être retrouvé et c'est sublime il n'y a rien d'autre a dire . et ce film est bourrée de petite technique de ce type. Pour conclure vous ne pouvez pas louper ce film c'est une leçon de cinéma et c'est pour moi l'un des meilleurs films que j'ai pu voir le cinéma a son apogé.
Film époustouflant et prenant, qui nous garde dans un état de malaise jusqu'à une espèce de libération finale réussie (ce qui est rare).
5 étoiles attribuées qui auraient parfaitement pu en valoir 1... ! A l'issue de ce film, la première des pensées qui me traverse est l'ambivalence totale ! Mommy est tout à la fois un chef d'oeuvre tant les émotions partagées sont intenses, bouleversantes ; additionné à un trio d'acteurs absolument époustouflants. Parallèlement, l'approche cinématographique à laquelle nous ne sommes pas accommodée (1:1), le dialecte difficile de compréhension (sous titres exigés !) font de Mommy un film à certains égards ennuyeux... La première des pensées l'emporte et font de Mommy une histoire, a priori banale, des plus poignantes et des plus, je le répète, bouleversantes...
Guillaume
Une réalisation propre et efficace, un jeu d'acteur sublime, une histoire troublant d'humanité. Les critiques sont unanimes mais justifiées. Bref, un réalisateur au talent exceptionnel.
Si un petit bémol pouvait être apporté à mes élogieux propos, une vingtaine de minutes en moins n'aurait pas du tout nuit à la qualité de l'ensemble, mais aurait certainement apporté une plus-value dynamique.
Si un petit bémol pouvait être apporté à mes élogieux propos, une vingtaine de minutes en moins n'aurait pas du tout nuit à la qualité de l'ensemble, mais aurait certainement apporté une plus-value dynamique.
Jeu des 3 acteurs, images, bande-son, dialogues: tout est MAGISTRAL !
Il y a des oeuvres qui marquent leur siècle. Mommy est de celles-ci.
Il y a des oeuvres qui marquent leur siècle. Mommy est de celles-ci.
Le meilleur film de Xavier Dolan et sûrement son film de maturité. "J'ai tué ma Mère" en 2009 était intéressant, mais paraissait très hypocrite et grosse tête avec tous ses ralentis et le personnage principal agaçant. S'en suivit "Les Amours Imaginaires", "Laurence Anyways" (excellent film sur la transexualité) et finalement "Tom à la ferme". 5 films qui montrent l'ambition démsurée d'un jeune réalisateur. "Mommy" met en place son actrice fétiche qui récupère la garde de son fils de 14 ans. Il est hyperactif et les deux mènent une existence plutôt difficile. Un contexte qui peut paraître banal mais qui touche. Ils sont confinés dans ce petit monde et nous spectateur nous obesrvons une tranche de leur vie, comme le carré nous le montre. Les seuls moments filmés en 16:9, sont lorsque que Steve se sent libéré. Très intéressant et astucieux d'ailleurs. La musique est bonne, les plans vraiment bons, on oublie presque le format carré. C'est un film tragique, et je dois avoué que c'est le film de Dolan qui m'a le plus touché (pourtant "Laurence Anyways" avait un bon patos). Enfin bref, un des meilleurs films de 2014. Bravo à ce jeune réalisateur!
La vache ! C'est le deuxième film que j'ai vu qui me procure autant d'émotions, de rire, de larmes, de joie ! Un film exceptionnel et bouleversant !
Bon, le sujet est intéressant mais je m'attendais à autre chose que d'entendre des injures tout au long du film. Je me suis demandé où Dolan voulait nous emmener et au final je me dis tout ça pour ça... Le choix du format employé est plus que bof bof selon moi. Je retiendrais du film l'envie de porter à l'écran des sujets difficiles qui donne à réfléchir à défaut de distraire.
Un nouveau chef d'oeuvre signé Xavier Dolan. Certainement le plus abouti de tous ses films. La musique tient, comme toujours un rôle essentiel et les trois acteurs sont effarants de justesse. A voir avec les sous titres afin de tout comprendre, le québécois usité étant très familier. Du grand cinéma.
Magnifique, que ce soit la réal, les interprétations, l'histoire racontée. Un petit bémol pour le dernier quart d'heure qui est peut être de trop, le film n'aurait t'il pas fini plus fort si il s'arrêtait après cette superbe scène fantasmé par la mère? Possible.
Un film d'une grande maturité!Xavier Dolan nous transporte dans l'histoire d'une mère et de son fils atteint de TDAH.C'est brillant!j'ai trouvé cette histoire très touchante et bien interprétée par les acteurs c'est d'une précision chirurgicale!On passe par différents stades émotionnels dans ce film,c'est pleins d'espoirs et de combativité même si la dur réalité de la vie fait faire face à d'énormes désillusions!On ne s'ennuie pas une seconde,c'est donc un succès mérité pour moi et je conseillerais de le voir sans faute.4,5/5
Je viens de voir "Mommy", de Xavier Dolan... Je "culpabilisais" de ne pas être aller le voir cet automne. Je voulais donc comprendre "à froid" le phénomène "cinématographique" de Cannes 2014 ! Ce fameux Prix du Jury, cette presque "Palme", ces "bons" films primés qui détendent tellement... (Merci Rodolphe Sand !)... Durant plusieurs semaines, le soir en quittant le bureau, je me disais que 2h20 pour un drame, c'était plutôt long... J'étais fatigué par mon propre sort, bref, je n'avais pas envie d'en rajouter. J'ai beaucoup de réticence vis-à-vis du pathos artificiel, de la fiction dépressive et de la complaisance de masse qui va avec... C'est du kilométrage de tissus émotionnelle pour réalisateur borderline et spectateurs en manque de mal-être. Un plaisir sadomasochiste frelaté, en somme. "Mommy" est selon moi, d'une grande immaturité scénaristique ! À 26 ans, Dolan a encore le cerveau d'un adolescent naïf ! Le cinéma est ici pris en otage, forcé de se caricaturer et d'être arty. Une succession de scènes à l'authenticité poignante dans un océan d'incohérences psychologique et sociologique. Ce film rejoint donc "La Vie d'Adèle" et "Interstellar" dans mon bac à faux chef-d'œuvre...
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