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    Mommy
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    4,4
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    1 212 critiques spectateurs

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    Samuel S.
    Samuel S.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Pourquoi alors qu'il existe tellemnt de films qui ont un réel intérêt avec une prise de risque faut il que la critique nous bourre le mou avec des films comme ça, hyper conscensuel au possible
    Le film n'est qu'une suite de scènes pathos affligeantes, le format carré est haïssable au possible, tout dans ce film est à jeter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 juillet 2015
    Super réalisation, film magnifique et bouleversant. Les deux personnages principaux ont une présence incroyable, ils vous hypnotisent littéralement.
    Je me suis laissée emportée par cette histoire très dure, par cet amour-haine prenant, et je ne me suis pas ennuyée une seule minute.
    Chaque passage est aussi interessant que surprenant, c'est triste, c'est drôle, c'est glauque, c'est magnifique, c'est toute la splendeur, la complexité et l'ambiguité des relations humaines dans les problèmes qui est ici révélée au public avec brio.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Un film intéressant avec de vrais moments de grâce, de bons acteurs et une bonne réalisation.
    Ce qui gâche une partie du film et qui m'a empêché de totalement m'immerger, c'est l'accent québécois.
    Tabernacle ! J'ai po comprai un dialogue sur troais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Ce film est tout simplement un chef-d'œuvre, je conseille vivement à n'importe qui de voir ce film. Au début il y a un temps d'adaptation avec l'accent canadien, mais après quelques minutes, la magie opère. Ce film est émouvant touchant rempli de sincérité.
    Tout cela accompagné d'une bande originale magnifique
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    J'ai passé mon temps à rire de ce Québécois horrible et incompréhensible (Steve qui dit "Tabernacle !" toutes les deux minutes c'est trop drôle). Mai j'ai réussi à tenir jusqu'au bout et j'étais triste devant la fin, même si j'avais assez compris un quart des dialogues de tout ce qu'il y a eu avant cette fin, cette chute, auquel je ne m'attendais pas, faut dire que j'avais pas trop suivie, j'étais surtout énervé par ce cadre qui restait étroit, spoiler: j'ai carrément oublié qu'on était das un Canada fictif...

    Ce film aurait été meilleur s'il avait été français je vous le dis. Les vingts minutes de la fin et surtout la musique de fin, que j'ai dans la tête depuis deux jours au moment d'écrire, justifie ce 4/5.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juillet 2015
    Mommy, le cinquième film de Xavier Dolan, se situe dans un Canada fictif où il est devenu possible d’abandonner ses enfants à l’État définitivement et sans conditions. Après avoir été viré du dernier centre fermé qui l’acceptait encore, Steve, 15 ans, doit retourner chez Die (diminutif adulescent de Diane, qu’elle n’a jamais abandonné), sa mère. Entre ces deux êtres au caractère bien trempé, la relation oscille en permanence entre conflit et affection débordante. Pendant un temps, Kyla, une voisine et ancienne prof, va se lier avec eux et leur apporter un équilibre précaire. Mais le retour du réel, via les conséquences retardées d’un ancien acte de violence de Steve va les entraîner dans une spirale dramatique.

    La première chose qui frappe le spectateur qui connaît un peu l’œuvre de Dolan est l’importante symétrie entre Mommy et le premier film ("J’ai tué ma mère") du jeune réalisateur, qui n’avait que 19 ans à l’époque. Deux histoires de mère et de fils qui s’aiment autant qu’ils s’insupportent mutuellement, deux histoires de pensions et de centres fermés, deux histoires de rejet par le fils et d’impuissance de la mère. La symétrie se situe dans le changement de point de vue : du regard du fils de « J’ai tué ma mère » on passe à celui de la mère de « Mommy ». Pour un film doté d’un tel titre, rien que de très normal, évidemment !

    La deuxième chose qui nous étonne est le cadrage. Dolan a choisi une image carrée, n’occupant guère plus d’un tiers d’un écran habituel, à l’exception de deux brefs moments seulement où le cadre s’élargit. Il s’agit du seul passage du film où tout semble aller bien, et d’une séquence de rêve. Dans les deux cas, le retour à la réalité misérable se matérialise par le resserrage oppressant du cadre. Le procédé est bien trouvé, mais il faut néanmoins le supporter pendant quasiment deux heures et demi. On comprend que l’intention de Dolan visait à cadrer ses personnages et leurs visages au plus près, qu’ils remplissent quasiment tout l’écran, afin de transmettre un maximum d’émotions par leur jeu d’une grande intensité. Mais le résultat est surtout qu’on a l’impression d’un film entièrement tourné sur l’écran d’un téléphone mobile, d’autant que l’étalonnage lorgne du côté des virages au goût douteux d’Instagram. Il semble que Dolan voulait manifester un refus du cadre large car il romantise l’action ; de toute évidence, le résultat fait extrêmement quotidien-prosaïque, vie-de-tous-les-jours. On appréciera la réussite technique pour ce qu’elle est, tout en détestant l’oppression de cette image à œillères.

    A part lors de rares plans larges, les acteurs, dont les prestations sont absolument remarquables (indéniablement, Dolan aime ses acteurs et en tire des choses puissantes), sont donc cadrés au plus près, afin de nous inonder de leurs émotions. En plus du travail indiscutable de son image (qu’on aime ou non) Dolan utilise un son très précis, aux aigus bien détachés et à volume élevé afin de nous toucher par tous les sens à sa portée. Et cela marche très bien. Pendant tout le film, le spectateur a une impression de proximité immédiate et de partager l’intimité des personnages. Et c’est là que le bât blesse le plus. Mommy dégouline d’émotions et de sensations, il nous noie dans son utilisation hyper-efficace de grands succès de musique populaire (Wonderwall, White flag, Vivo per lei, On ne change pas, etc). On vous défie par exemple de ne pas avoir de frissons pendant l’emblématique scène de la cuisine. Mommy nous submerge d’effets, nous englue par son émotivité épidermique et anesthésie en nous toute distance et toute réflexion. Pas étonnant que Cannes ait adoré. Les commentateurs reprochent souvent quelques erreurs de jeunesse à J’ai tué ma mère ; pourtant, ce dernier montrait une maturité et une intelligence étonnantes que, paradoxalement, on ne retrouve pas dans Mommy

    Malgré cela, tentons d’examiner un peu le fond du film. Pour l’essentiel, il s’agit d’un portrait de paumés vivant à la petite semaine, s’accrochant pour survivre dans un environnement auquel ils ne savent pas s’adapter. Si l’on adopte le point de vue du film, on dira que le monde s’acharne contre eux. La première partie décrit les dysfonctionnements de cette famille monoparentale déséquilibrée. Pendant toute la deuxième partie se forme et se renforce le duo ambigu entre Die et Kyla, rivale dans l’affection quasi-amoureuse de Steve ; à plusieurs reprises, la situation ressemble furieusement à un fiston avec ses deux mamans. Dolan est trop malin et trop bon réalisateur pour que cela soit un malencontreux hasard ou une interprétation tirée par les cheveux. Cela dit, il ne fait jamais basculer Mommy dans le ménage à trois ni le prêchi-prêcha moralisateur.

    Et c’est probablement là que réside la faiblesse du film. Dolan a tellement d’affection pour ses personnages qu’il refuse d’émettre un quelconque jugement moral et nous le dénie aussi quasiment. Avec son absence de distance, il nous impose l’empathie et nous demande de comprendre, mais pas de juger. Ce qui est commode. Tout est acceptable, quand on ne cherche qu’à comprendre. Y compris cette fausse famille et son quasi-inceste. Y compris aussi la fin du film. ATTENTION SPOILERS – ATTENTION SPOILERS – ATTENTION SPOILERS. spoiler: Même si celle-ci contient une certaine ambiguïté. D’un côté, Die abandonne objectivement son fils car celui-ci pourrit sa vie ; elle va littéralement se le faire enlever par des hommes en blouse blanche dans un hôpital. Comme un avortement, le sang en moins. Mais on la comprend tellement, cette pauvre Die privée d’existence à cause de son fils envahissant. D’un autre côté, les deux dernières scènes surprennent. La première montre un face-à-face entre Kyla et Die où celle-ci manifeste un déni de ses propres actes qui laisse d’abord pantois, avant de révéler que c’est la seule protection qu’elle a trouvé pour gérer la violence de son acte. La seconde montre Steve tentant d’échapper aux hommes en blouse blanche et courir vers une fenêtre. On ne sait trop s’il s’agit d’une aspiration à la liberté ou d'une tentative de suicide, mais la joie que son visage exprime en courant nous ferait pencher pour la première interprétation. Oui, ce fils veut vivre, envers et contre tout, et le film semble légitimer cette aspiration. Voilà donc deux scènes allant complètement à rebours du discours dominant sur l’avortement, et qui nous amènent à nous demander si Dolan, dans son aspiration à la sincérité, a vraiment pris conscience de ce qu’il montre. Étant donné que le reste du film se situe à un niveau épidermique, on peut en douter.
    FIN DES SPOILERS – FIN DES POILERS – FIN DES SPOILERS.

    Au-delà d’une réalisation à l’esthétique puissante qu’on peut aimer ou détester, et d’interprétations d’une qualité indiscutables, Mommy reste un pur trip émotif et sensitif, trop long pour ce qu’il a à montrer, et trop premier degré pour prendre la pleine mesure de son message, sauf à voir en Dolan un improbable mélange de progressiste et de réac.
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2015
    Peu de films peuvent maintenir l'intérêt avec juste le quotidien de 3 personnages mais les acteurs incarnent avec brio ce gosse au caractère dur et perturbé mais attachant, cette mère courageuse, et cette voisine fragilisée par la vie qui trouvent ensemble un certain équilibre. Format d'image surprenant mais adapté à la narration (cadre étroit et serré sur les personnages prisonniers de leur existence et rares moment d'insouciance où le cadre s'élargit).
    OCollus
    OCollus

    67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Sublime, on ne sort pas indemne de ce film, comment un jeune homme de 25 ans peu faire ça ? Cela me fait un peu penser aux films de John Cassavetes. Les acteurs sont bons ainsi que le scénario et la mise en scène. Efficace, original, cette histoire d’amour entre une mère et son fils est bouleversante par l’impossibilité de tous les protagonistes à pouvoir s’aimer normalement. L’écran en 4/3 qui s’agrandit quand tout va mieux, je n’en dirait pas plus, Il faut absolument voir ce film !
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    54 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2015
    Un très beau film qui traite de sujets forts tels que la tolérance, l'émancipation et la difficulté d'une mère à élever son enfant TDAH. Je ne connais aucun film à ce jour qui traite du TDAH. Xavier Dolan est le premier à avoir entrepris cette démarche et il le fait avec beaucoup de talent, ce film est touchant et très juste dans sa manière de montrer les rapports mère-fils et ce besoin irrépressible du fils d'être accepté tel qu'il est dans une société où justement la différence est une tare.
    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    43 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2015
    Xavier Dolan signe un drame intéressant autour d'un triptyque d'acteurs exceptionnels. Cependant, ce film mérite-t-il toutes les critiques dithyrambiques dont il a fait l'objet (et notamment auprès du jury du festival de Cannes) ? Pour ma part, je ne pense pas. Je n'ai rien vu dans ce film qui mérite que l'on crie au génie.
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    10 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2015
    Xavier Dolan, démontre une nouvelle fois son sens du cadre, insufflant à chaque nouveau plan, une puissance fulgurante (…) Par la plus pure envolée lyrique, Mommy atteint les hautes sphères pour ne plus jamais redescendre.
    Nico591
    Nico591

    47 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2015
    Xavier Dolan nous éblouit à nouveau de son génie et de sa virtuosité au travers de cette relation tourmentée entre une mère et son fils.
    Comme dans "Laurence Anyways", il opte pour un style résolument pop et kitsch à la fois, l'originalité de plus de celui ci se situe dans son cadre qui passe du 4:3 au 16:6 en fonction des émotions des personnages.
    Mais là où le cinéaste fait fort, c'est encore dans l'impact émotionnel qu'il arrive à insuffler à son film.
    Par moments drôle et par moments dramatique le film oscille tout le temps dans ce subtil mélange dont Xavier Dolan a le secret.
    La confiance qu'il accorde à ses actrices fétiches le lui rendent bien en lui délivrant des performances géniales, tout comme celle du jeune Antoine-Olivier Pilon qui se veut très touchant.
    Sa mise en scène audacieuse, virtuose et lyrique finit le travail pour offrir un des meilleurs films de l'année 2014
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2015
    Un film très fort, dérangeant, parfois brutal. Dolan filme l’essentiel, les sentiments forts, la fracture, les fêlures de l’âme humaine. Le personnage du garçon hyperactif est extrême. Sa mère qui a déjà beaucoup de difficultés à se gérer elle même ne sait plus quoi faire ; la voisine d’en face, devient leur amie. Elle essaye d’aider dans l’intégration du fils. Elle- même a connu un drame dans son passé. Il y a un jeu de séduction avec le fils, parfois « border line » . Mais celui-ci a du mal à gérer son hyper activité. Tout aurait pu bien se finir comme le montre cette fin alternative, ou on le voit devenir une star, ou l’amour est partout, et sa maman est fière de lui, comme dans les histoires qui se finissent bien. Mais cela n’est qu’un songe et la fin est brutale, horrible, dure, d’un autre temps, et nous ramène au préambule du film. On est dans un certain cinéma, rude, bruyant , hystérique, dans la tradition du grand cinéma de Ken Loach ou de John Cassavetes. Viviane Pascal est formidable et nous rappelle Gena Rowlands. Cette capacité de jouer à l’extrême, de tout donner, une très grande actrice au bord de la rupture. On ne doit pas sortir indemne d’un tournage comme celui-là. Dolan a un vrai talent de mise en scène, dans la recherche de l’émotion la plus pure.
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Il y a sans doute quelques excès et longueurs, certaines scènes à moitié convaincantes... Mais bon, il y a aussi tellement de puissance, d'intensité, d'émotion brut qu'il est difficile de rester insensible à ce « Mommy » assez dévastateur à de nombreux égards. Que ce soit cette dimension à la fois très cruelle et presque délicate d'aborder cette explosive relation mère-fils, cette façon de filmer en définitive très précise et surtout cet hallucinant trio Anne Dorval - Antoine-Olivier Pilon - Suzanne Clément méritant tous les éloges et distinctions, l'œuvre fait souvent l'effet d'un uppercut, avec tout ce que cela implique d'éprouvant, mais aussi de fascinant, comme si ce sujet rebattu nous était raconté pour la première fois tant la vision du jeune québécois a quelque chose d'ébouriffant et même un peu dingue, le tout ponctué d'une bande-originale allant de Céline Dion à Oasis en passant par Lana Del Rey du plus bel effet... Bref, sans être exempte de tout reproche, voilà une œuvre avec beaucoup d'ambition et une personnalité folle, de celles dont on se souvient longtemps après être sorti de la salle : j'étais sévèrement brouillé avec Xavier Dolan après l'indigent « Les Amours imaginaires », voilà nos relations réchauffées au plus haut point. Un immanquable de 2014.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2015
    Avec mommy, Xavier Dolan nous entraîne de nouveau dans une histoire profonde et prenante. Le choix du cadre sera pour certains un boulet et pour d'autre (c'est mon avis) un choix tout à fait honorable, permettant de renforcer les émotions ressenties. Attention, ça reste du Dolan donc à éviter si vous avez horreur de ses autres long métrages, on notera tout de même que le public est quand même élargi.
    Seul petit bémol, les expressions québécoises et l'accent bien prononcé, qui nous obligera nous les francophones d'Europe à activer les sous-titres!
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