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lorenzo fly
23 abonnés
813 critiques
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1,0
Publiée le 16 juillet 2016
Un film très largement sur-coté, où l'on s'ennuie pas mal et qui nous laisse assez froid. Le seul point positif reste la bande sonore qui revisite quelques bon tubes.
Mommy constituait la plus grosse attente de cette fin d'année me concernant, et ce, depuis la remise du prix cannois et l'émouvant discours de Dolan. Attente vivement récompensée.
Dès les premières secondes, on est frappés par le format utilisé pour ce film qui s'avère on ne peut plus judicieux et donne une photographie magistrale. Mais Mommy, comme son nom l'indique est surtout un hymne à l'amour maternel pour son enfant et ce, quels que soient ses handicaps. Cette mère, remplie d'une sorte de "positive attitude" tente tant bien que mal de gérer le tout. Pour l'incarner, une formidable actrice, Anne Dorval, qui sort la performance féminine de l'année avec un niveau d'émotion hallucinant mais jamais exagéré (hormis peut-être à l'occasion d'une soirée "karaoké"). Suzanne Clément, la voisine, est également magnifique et Antoine-Olivier Pilon brillantissime.
La musicalité est l'autre force du film. Que ce soit par la musique accompagnant ou les nombreuses chansons utilisées (donnant lieu à de splendides scènes notamment Céline Dion) jusqu'au générique de fin et le "Born to die" de Lana Del Rey. La virtuosité est omniprésente, les sentiments multiples ressentis durant le film nous mettent KO, en opposition à la dernière scène qui pousse à aller de l'avant. Chef-d'œuvre à recommander vivement, les promesses suscitées étant tenues...
Quelle claque ! Je suis ressorti totalement bouleversé de la salle. On passe par toutes les émotions en regardant ce film, on rit, on est ému, on a peur... Et on a envie que tout se termine bien pour ces trois personnages attachants, interprétés par des acteurs magnifiques. Car oui, Mommy est avant tout un film de personnages. Et le format 1:1 (un carré très enfermant mais auquel on s'habitue assez vite) utilisé par Xavier Dolan focalise notre attention sur eux. La mise en scène de Dolan est superbe et le ton est très léger malgré la gravité du sujet. On est loin des habituels drames sociaux grisâtres et déprimants. Ici, la photographie est colorée, la caméra est toujours en mouvement, les dialogues sont drôles, le film est rythmé et bourré d'idées de réalisation. Aussi, les musiques ont une part importante dans le film et sont très agréables, elles nous permettent de "respirer" entre deux scènes. La playlist, très années 90, est assez variée: spoiler: Dido, Oasis, Céline Dion, Lana Del Ray...
Bref. On salue la virtuosité du réalisateur qui, à seulement 25 ans, nous pond une oeuvre d'une maturité et d'une beauté rare. Malgré ses faux airs de film d'auteur, il plaira au grand public.
Que dire du nouveau film du fameux prodige du cinéma québécois Xavier Dolan, dont j'avais déjà vu auparavant son excellent Laurence Anyways, en attendant de voir le reste de sa (déjà bien remplie) filmographie? Déjà émotionnellement parlant, Mommy est une bombe! Ce film doit surtout à un trio, le jeune acteur mais non moins bouleversant Antoine-Olivier Pilon, ainsi que les actrices Anne Dorval et Suzanne Clément qui brillent également, et portent tous les trois le film vers les sommets de l'émotion! Ajoutez à cela une maîtrise exceptionnelle de la mise en scène pour marquer autant les impressions d'enfermement au plus près des personnages (le fameux format carré) que les séquences de liberté (là où l'écran se déploie de toute leur rage de vivre). Ainsi qu'une bande originale, qui rend parfois certaines scènes magnifiques (comme spoiler: la scène de la danse entre les trois protagonistes sur du Céline Dion ). Résultat, Mommy garde un très bon rythme et, plus encore, une histoire très émouvante, le genre de pépite à voir absolument au cinéma. Que dire de plus donc à part un mot : impressionnant.
Chapeau l'artiste ! A 25 ans, réaliser un film d'une telle intensité et d'une telle maturité reléve d'un vrai talent. Une histoire magnifique, une interprétation solide et convaincante et une réalisation qui se donne le temps d'exposer ses convictions. Et pourtant j'ai eu du mal à rentrer dans l'émotion et en sympathie avec les personnages. Peut être effrayé par la véracité des faits...
Du haut de ses 25 ans, et avec ce film, Xavier Nolan vient d'entrer au panthéon du cinéma. "Mommy"(grand prix du jury à Cannes) annihile le plaisir de voir un film et le remplace par une véritable décharge cinématographique, certes éprouvante, mais à coup sur charnelle et émotive. Dans son cadre resserré 1:1 (carré) les scènes fortes s'avancent dans un labyrinthe d'amour, de répulsion, d'incompréhension entre la mère, le fils et la voisine. Les personnages inconsciemment dépassés par la brutalité mêlée de tendresse, d''innocence des sentiments humains se réfugient dans la fuite et le renfermement sur soi. Le déchirement amoureux de cette mère pour son fils spychotique est dans chaque image et en même temps dans cette folie, l'espoir de s'en sortir balaie tout. Quels acteurs peuvent exprimer de telles expressions, de telles souffrances? Eh bien ceux que X; Nolan emploient. Anne Dorval, Suzanne Clément, Antoine Olivier Pilon. BRAVO!
Mommy est juste bouleversant. Il provoque un genre « d’étourdissement émotif », sans jamais tomber dans le pathos. C’est un film cru, dur, doté d’une mise en scène brillante, de personnages hauts en couleurs et extrêmement charismatiques, lumineux. L’énergie et la force des sentiments que le réalisateur arrive à nous transmettre est un véritable raz-de-marée. Un très grand film !
Trés mauvais film...Long à n'en plus finir , bourré d'insupportable tics de mise en scène ( abus notamment des gros plans avec image brouillée ) , perclus d'insipides remplissages ( le félé sur son skate et trainant le caddie du supermarché , le fou rire de la mère et de la voisine autour d'une tasse de thé ) , affublé d'une présentation d'écran en 4/6 totalement inutile , trainant une bande son assourdissante tant en ce qui concerne la musique que les dialogues ( le gamin ne parle pas , il brame ! quant à sa mère elle en fait des tonnes )...on en passe et des meilleures ! Dolan est vraiment un des meilleurs metteurs en scène canadiens ? Mon Dieu ! Comment sont les autres? Zéro pointé sur toute la ligne !
J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai chanté du Céline Dion...2h d'émotions non stop, ce film est tout simplement magnifique et bouleversant. Les acteurs sont extraordinaires, Anne Dorval en tête, qui mériterait tous les prix d'interprétation existants...J'en attendais beaucoup depuis Cannes et je n'ai pas été déçue. Ce film aurait fait une très belle palme d'or et est sans doute le plus beau qu'il m'ait été donné à voir cette année.
25 ans et un talent fou, Xavier Dolan confirme avec son cinquième long métrage qu'il est le réalisateur le plus prometteur de sa génération. En effet, "Mommy" est une petite pépite qui met en scène Steve, un adolescent violent et impulsif, viré de l'institution qui l'hébergeait pour avoir mis le feu ce qui a grièvement brûlé un autre adolescent. C'est alors à sa mère Diane, veuve depuis trois ans, sans un sous mais débordante d'énergie, de le prendre sous son aile. Malgré l'amour fou entre la mère et le fils, les débuts de la cohabitation sont difficiles mais la présence d'une énigmatique voisine, Kyla, apaise le binôme de feu. C'est alors que se forme un formidable triangle de personnages d'une tendresse incroyable qui est filmé par Dolan sans clichés, sans faute de goût, juste de la sincérité et de l'énergie avec une maturité impressionnante. Un grand huit émotionnel et optimiste dans lequel les acteurs excellent. En effet, Anne Dorval est exceptionnelle: excentrique, touchante, drôle et attachante, elle explose tout, tout comme Antoine-Olivier Pilon, d'une justesse saisissante dans ce rôle pourtant complexe, sans oublier la formidable Suzanne Clément, extrêmement touchante et parfaite en voisine stabilisatrice. Le choix du format 1.1, soit une image parfaitement carré, est surprenant mais terriblement efficace: quoi de mieux pour mettre en valeur un portrait de personnages? Avec "Mommy", Dolan nous offre son film le plus abouti, d'une sincérité et tendresse hallucinante sublimée par une bande originale efficace et des images magnifiques. Une grande réussite.
Je ne savais absolument rien de ce film lorsque je suis allé le voir. Je ne savais pas de quoi il parlait, quel était le casting, je ne connaissais pas Xavier Dolan, et je ne savais même pas que c'était un film québécois... J'en suis ressorti tout retourné. L'histoire est riche et parfaitement exploitée. Il y avait de la matière, et Xavier Dolan a su quoi en faire. Il parvient à rendre terriblement attachant le personnage de Steve au lieu de le rendre affreusement insupportable. Les personnages sont d'une profondeur abyssale, dans une histoire déjà intense. Quel travail d'écriture!! C'est incroyable. Les acteurs ne sont pas étrangers à la réussite de l'ensemble, sans exceptions. Pourtant, que ce soit le rôle de la mère, du fils, ou de la voisine, c'était un sacré challenge vu le profil des personnages. La dernière demi-heure est intense, bouleversante et magistrale. Quel ne fut pas ma surprise de voir après que l'on doit cette merveille à un réalisateur de 25 ans. Faire preuve d'une telle maturité dans sa réalisation alors qu'il n'a que 25 ans, ça tient du génie. Ses petites astuces de mise en scène montrent qu'il a un énorme talent. Quelle force, quelle maturité quelle maîtrise. Je découvre le génie de Xavier Dolan avec "Mommy". Il m'aura fallu attendre son cinquième long-métrage pour le connaître. Honte à moi... Il ne me reste plus qu'à me pencher sérieusement sur sa filmographie, combler mes lacunes, et surveiller ses futurs projets...
L’égocentrisme de Xavier Dolan fait toujours peur à l’approche d’un nouveau film de ses mains. Mais encore une fois, le cinéaste réalise un coup de maître dans le cinéma d’auteur. Avant d’être l’histoire d’un garçon atteint d’impulsivité et de violence, c’est le portait d’une mère que traite le réalisateur. Anne Dorval joue une femme poignardée au cœur par la maladie de son fils et se doit de faire des choix et vivre avec. Filmé dans des plans très rapprochés, accentués par le format quatre-tiers, Mommy nous prend en témoin de cette vie insoutenable et pourtant plein d’amour. Le jeune Antoine-Olivier Pilon avec sa gueule d’ange est dans son personnage, rongé par les sentiments qu’il ne peut contrôler. Suzanne Clément quant à elle se révèle bluffante. Jusqu’à présent aucun de ses rôles n’ont été les mêmes. Mystérieuse et bloquée par un évènement passé, elle se meurt dans un quotidien familial qui ne lui convient pas. C’est en faisant cette rencontre avec Steve et Diane que son sentiment de revivre survient. Xavier Dolan fait avec un Mommy, un hommage à toutes les mères qui aiment leurs enfants quoi qu’il arrive, même quand elles sont détestées par ces derniers. Si certains choix musicaux étonnent parfois, le jeune prodigue nous bouleverse, nous fait rire et tout ça dans le cinéma qu’ont aimaient tant. Prix du Jury au Festival de Cannes 2014, Mommy est une œuvre qui chavirera de nombreux cœurs. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
"Mommy" est un film de Xavier Dolan qui a fait un véritable carton critique lors de sa sortie en salle, et même avant lors du prestigieux festival de Cannes. Le réalisateur s'est tourné vers de nombreux parti-pris audacieux, souvent risqués, notamment concernant le cadrage qui prend ici la forme d'un carré. Si cela est dans un premier temps assez déstabilisant, on ne peut qu'approuver ce choix sur la durée du film, confinant les personnages dans un espace visiblement restreint. Et, lors d'une séquence finale absolument ahurissant de virtuosité, certainement la plus splendide du film, ce choix de cadrage prend une nouvelle dimension, ajoutant un nouveau degré de lecture au film. D'autre choix peuvent surprendre, comme l'enchaînement souvent brusque des différentes scènes, ou encore les couleurs saturées jaune. Une fois encore, cette mise en scène peut rendre difficile l'accès au film lors des premières minutes. A cela s'ajoute des dialogues très vulgaires, avec un accent québécois nécessitant impérativement un sous-titrage. Mais, passé les premières minutes, le film devient réellement captivant, mélangeant avec brio violence et amour dans une histoire touchante autour de la relation mère/fils. Les acteurs sont absolument incroyables, et notamment Anne Dorval. Audacieux et touchant, voilà pourquoi, avec un final absolument déchirant, "Mommy" de Xavier Dolan mérite d'être vu.
Pour son cinquième long-métrage, Xavier Dolan livre un objet cinématographique complètement décapant (remportant notamment le César du meilleur film étranger en 2015). Alors d’accord, c’est un peu tape à l’œil avec un visuel façon clip vidéo, mais que c’est efficace ! L’histoire de cet adolescent atteint de troubles neurologiques nous prend les tripes avec des scènes d’une rare fulgurance où tendresse peut côtoyer violence sans autre forme qu’une poésie incroyable. L’amour maternel et la bonté naturelle dont font preuve les deux héroïnes (Viviane Pascal et Anne Dorval) constituent un bel hommage fait aux femmes. Bref, un tourbillon d’émotions totalement hystérique mais profondément humain.
Je ne suis pas rentré dans l'histoire qui ne m'a pas bouleversé. C'est long, scènes trop appuyées sur les émotions qui sont ennuyeuses. De plus il fait supporter l'accent québécois avec un format 4/3 complètement inutile. Vulgarité ne me gêne pas plus que ça sauf qu'elle est tellement répétée dans le film qu'elle en devient ridicule et ne m'amuse pas. Je ne reverrai pas ce film très mauvais