Avis sur Bad Milo!

"Bad Milo" est un film plus profond (sans jeu de mot) qu'il n'y parait à premier abord. On peut y voir un parallèle métaphysique entre certaines interrogations et certaines angoisses existentielles plus ou moins conscientes de l'homme (pas trop de la femme, sur ce coup là) face aux contraintes de la société moderne. Et puis depuis "ET" ou "Alien", rarement un monstre n'aura été aussi bien réalisé! Pour ceux qui se contenteraient d'une lecture au premier degré, on pourrait ajouter juste pour donner envie: "Jusqu'ou iront ils dans le mauvais goût?" Loin. Pas au maximum, mais très loin.
Un futur film culte? Pas impossible...

En voilà une petite surprise ! "Bad Milo !" est clairement une petite bobine qui fleure bon les années 80 avec sa créature en caoutchouc artisanal façon "Gremlins" et "Critters" et son concept de base déjanté qui peut facilement rappeler d’anciens films délirants comme "Frères de Sang" et "Elmer le Remue-Méninges". Oui, déjanté est bien le mot car Duncan, le héros de cette histoire, est un type à la vie peut reluisante : son boulot l’emmerde ferme car il y est sous-exploité, sa femme le taraude pour avoir un enfant, il ne voit plus son père et sa mère se la joue couguar en plus de le brimer à chaque rencontre. Pour couronner le tout, tout ce stress lui cause de très douloureux problèmes intestinaux doublés de méchantes crises d’aérophagie…Mais tout bascule le jour où il apprend que ces douleurs sont dues à une créature qui vit dans ses intestins ! Et oui, et comme il faut appeler un chat un chat, nous sommes bien devant le premier film où un monstre vit dans les fondements d’une personne et en sort par le cul !! Vous l’aurez deviné, nous sommes loin de l’ambiance craspec de certains films de genre (comme ceux de Frank Henenlotter) : ici c’est la comédie qui prend constamment le dessus sur l’horreur. Je vous rassure, Milo est bel et bien une petite bestiole affamée de chair humaine et cela nous garantit quelques scènes gores ; mais dans l’ensemble, il faut bien reconnaître que le sang se fait assez discret au profit de séquences suggestives où l’on préfèrera nous montrer le résultat du « repas » de Milo que la dégustation en elle-même. Malgré tout, cela handicape nullement le film, vu que l’humour est très présent, mais surtout très réussi puisqu’il se concentre surtout au niveau des situations et des dialogues…bien entendu, vu le sujet du film, on n’échappe pas à certaines séquences ou discussions très scato (« Non, elle ne peut pas être enceinte : on n’utilise pas la voix traditionnelle ! ») ; mais "Bad Milo !" parvient à nous surprendre lorsque se développe une relation père-fils entre le héros et cette créature qui est une partie de lui, nous livrant alors des situations très cocasses ( spoiler: comme cette scène où Duncan essaye de nourrir Milo avec des conserves pour qu’il essaye autre chose que la chair humaine et que ce dernier rejette tout en bloc en faisant la moue : moment très sympathique et fort drôle !
). Outre le comique, il y a une deuxième chose qui rend le film agréable : Milo ! En effet, le petit monstre peut s’avérer très flippant lorsqu’il est en colère et qu’il laisse apparaître son effroyable dentition, mais aussi attendrissant avec sa moue et ses gros yeux noirs de chien battu digne de la technique ultime du Chat Potté ! En plus d’être une belle réussite en matière de marionnette animée à l’ancienne sans aucun effet numérique, le petit Milo devient très rapidement attachant aux yeux des spectateurs (il y a chez lui un petit côté « Gizmo » qui est imparable !) et nous invite à continuer de suivre ses aventures. On regrettera peut-être que le film ne soit pas plus méchant (comme par exemple Duncan se servant de Milo pour se débarrasser de tous ceux qui l’emmerdent à chaque instant de sa vie), mais la sauce finit par prendre et on s’amuse vraiment bien à visionner "Bad Milo !". Un bon petit film avec un léger goût de subversif avec ce qu’il faut de sang et une sacrée bonne dose d’humour, "Bad Milo !" est une curiosité : c’est un peu gore, légèrement scato mais totalement décomplexé…bref, un beau petit OFNI à découvrir !

Adepte de comédie horrifique du genre, lorsque j'ai lu le synopsis de Bad Milo je me suis donc empressé de visionner ce film. Même si l'ensemble reste assez délirant, je m'attendais à un plus grand festival de n'importe quoi. L'idée développée, à savoir un homme abritant un monstre dans son anus, avait le potentiel de délivrer un rendu encore plus WTF. Le film se vaut trop sage. En effet, les scènes de meurtre, que l'on attendait gore à souhait, sont en définitive beaucoup trop soft. Cependant, le long métrage offre tout de même des séquences qui valent le détour, plus particulièrement tous les passages mettant la créature en scène. Il est juste dommage que Milo, le monstre rectal, n'est pas plus de temps à l'écran car son look, pourtant cheap, est extrêmement réussi. Quoi qu'il en soit, le scénario a beau être minimal, il est néanmoins assez abracadabrant pour nous faire passer un bon moment de détente devant cette farce d'épouvante.

Un humour de bas étages (au sens propre et figuré), sous la ceinture (prout, pipi, caca,...), c'est lourd prévisible et carrément stupide. Et comme le personnage ne dégage aucune sympathie ni antipathie, juste pathétique, rien n'aide à provoquer le rire, bien au contraire. ça fait partie du genre d'humour imposé et agressif, genre "là tu va rire! Allez, ris!"....
Y a juste klk séquences plus ou moins gore, mais pas drôle non plus, juste histoire que ce soit de l'horreur,qui ne sont pas tout le temps réussites.

Bon je m'attendais à un nanar poussé à l’extrême et finalement ça reste correct et cliché, enfin ça reste divertissant mais c'est pas non plus le nanar le plus jouissif quoi.

C'est débile, scatologique et assez divertissant à la fois.

Un film tout à fait grandiose, dans lequel se mêlent suspens, personnages attachant et grande émotion.
On n'est plus jamais le même après avoir eu la chance de voir cette majestueuse oeuvre.
Ca m'a fait réfléchir en profondeur sur la vie que je menais et je me suis remis avec mon ex, nous nous sommes marié dernièrement.
Je pense sincèrement que ma vie était une erreur avant voir cette superbe aventure dont on ne sort pas indemne.
Un film d'auteur comme on aimerait en voir plus souvent!

Bad Milo, ou quand l'horreur ne se prend plus au sérieux ! Un objet cinématographique improbable que Sam Raimi n'aurait pas renié ! D'un côté, on se croirait revenu en plein milieu des années 80, d'ailleurs je pensais même que c'était le cas, mais d'un autre côté, c'est frais, amusant et sans prise de tête. En fait ça a la saveur des films d'horreur d'époque sans les mauvais côtés, du coup on s'amuse beaucoup et les effets spéciaux sont finalement très sympa, totalement revival mais très sympa. Le scénario, quoique complétement loufoque, est tout de même assez original et les dialogues sont très corrects ainsi que les acteurs. C'est pas la folie totale mais ça reste une belle trouvaille.

A la fois léger et d'une bonne lourdeur, voici un film qui fut une bonne surprise.
Un peu trash sur certaines scènes, le film se veut résolument un hommage rendu au genre car Milo, spoiler: habitant du colon et catalyseur d'anxiété de Duncan
, est bien réel et pas une bébête informatique.
Petit bémol, je découvre sur allo ciné l'affiche de ce film et je trouve dommage que Milo y soit dévoilé, car son apparition est l'une des séquence les plus hilarante du film.

Un bordel franchement bien envoyé. A la fois hilarant et écœurant. Bad Milo se permet de créer un nouveau monstre du cinéma comme on les aime en famille (Grimelins bonjour) en un peu plus trash donc encore plus drôle. Un petit plaisir de régression.

Hormis Peter Stormare, tous les acteurs de ce premier film fauché sont d’illustres inconnus, mais ce qui explique qu’il ne soit pas sorti ni au cinéma ni même en DVD, c’est à cause de son pitch insensé annonciateur d’un humour indigeste. Et pourtant, en matière de très mauvais gout, ce Bad Milo n’arrive pas à la cheville du bien plus réussi et réellement irrévérencieux Bubba Ho-Tep. Seuls quelques situations, tels que la rencontre entre Duncan et son beau-père plus jeune que lui ou ses relations avec son patron, parviennent à faire sourire en nous montrant la situation insoutenable de ce personnage attachant, mais toute cette première partie est ponctuée de gags terriblement lourdingues ne reposant sur ses flatulences. La suite quant à elle, caractérisée par la naissance de l’extraterrestre et le dressage que tente d’en faire Duncan, profite de quelques passages un peu gores mais jamais drôles tandis que le design terriblement kitsch et le comportement enragé de la créature n’apportent que davantage d’immaturité à ce récit loufoque qui pourrait être interprété comme une libération des pulsions sanguinaires d’un homme au bout du rouleau. Mais la fin, spoiler: qui révèle l’aspect héréditaire du lien homme-créature
, ne réussit pas à donner un quelconque sens, métaphorique ou émotionnel, à toute l’absurdité de cette piètre comédie fantastique.

On est partagé entre l'envie de rire devant un concept bien barré et un ridicule assez prononcé mais pas forcément très malin ce qui laisse la plupart du temps déçu par la médiocrité de l'ensemble. En effet, on ne peut qu'halluciner devant ce qui est proposé tout du long, tant par la folie et la démence de ce film, tant par la qualité cinématographique du scénario et de l'image. Même si le personnage éponyme es fun et barré à souhait, on ne pas dire que les créateurs se soient foulés pour le rendre attrayant et plus convainquant, car en dehors du coté loufoque de sa condition et de ce que le film en fait, la qualité visuelle est archi mauvaise et les scènes pas du tout adapté au genre de film proposé ici! Sans oublier un scénario pitoyable qui outre le fait qu'il propose un personnage légèrement sorti de l'habituel ne suscite absolument aucun grand intérêt, allant même jusqu'à en devenir indigeste tellement certains passages sont d'un ridicule à toute épreuve et surtout très très mal interprété, que ce soit par l'intervention du personnage principal ou encore de tout ceux qu'il lui gravite autour, et même si le personnage du père apporte son lot de fun, on est bien loin du gros fou rire et la subtilité trash que certains films de cette trempe peuvent faire. Et même quand on aime ce genre de série Z bien grasse, on ne peut que délirer réellement sur cette créature assez unique mais qui ne laissera pas forcément sa marque semblablement à des films tout aussi barrés sans être forcément réussi, ici on est légèrement diverti mais rien ne donne matière à la curiosité et encore moins au souvenir. Une fois qu'on ses rendu compte de la qualité de film, on passe vite son chemin, en gardant uniquement en tête la face déjantée de certaines parties scénario et de son déroulement. Du fun mais aussi beaucoup de ridicule pas du tout attrayant...

Bad movie, Bad story and Bad monster...
Bad Milo mélange la psychologie de base (le mal être d'un fils hanté par l'absence de son père) à la science-fiction de base (une sorte d'alien mythologique élit domicile dans le cul d'un quidam). Vu la bête, on passe la plupart du temps à se demander comment il entre et sort sans exploser le derche du gars (Ken Marino vu dans l'hilarante série Eastbound and down). Film à prendre au second degré et encore sera-ce suffisant ? Je crains que non.

Pour son second long-métrage, Jacob Vaughan détonne et ne passe clairement pas inaperçu en réalisant cette comédie horrifique, où les flatulences et l’hémoglobine sont surreprésentés.

Dit comme ça, il y a de quoi être perplexe, mais détrompez-vous, Bad Milo! (2013) est une sacrée surprise, aussi bien au niveau de l’intrigue, des répliques que du casting.

On y fait la connaissance de Duncan, à bientôt la quarantaine, ce jeune cadre est au bord du burn-out. Entre son job monotone, son boss qui le persécute, son beau-père qui a le même âge que lui et ses troubles gastriques, il frise la dépression.

Imaginez un instant, que vous ayez dans votre estomac, une sorte de gros ténia hideux et que ce dernier, subitement, ait décidé de sortir voir la lumière. C’est ce qui arrive à Duncan, lorsque que Milo, expulsé vaillamment (et bruyamment) de son rectum, va chambouler sa vie.

Sous couvert de nous raconter une histoire cradingue, à base de défécations et de flatulences, en réalité, Jacob Vaughan dépeint surtout une réflexion sur le passage à l’âge adulte et les responsabilités qui en incombent (le monstre qui sommeille en lui peut être vu comme une métaphore de ses nombreuses frustrations qu’il a enfouis en lui).

Drôle et très pertinent, on se prend d’affection pour Duncan, mais aussi pour Milo. Des moments hilarants (le repas de famille avec le beau-père), absurdes (lorsqu’il nourrit Milo par son .c.u.l.) ou empli de tendresse (la séquence du canapé). Impossible de ne pas rester insensible devant un pareil film, qui automatiquement, vous fera repenser aux productions Troma ou au cultissime Elmer le remue-méninges (1988).

Une chose est sure, après l’avoir vu, vous reconsidérerez votre fondement anal…

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Ma note s'explique par l'originalité assez délirante - tout est dit dans le synopsis - du scénario.
Il y a quelques scènes amusantes. Sinon, Bad Milo! est un film d'horreur assez léger niveau violence, la preuve : il ne semble même pas avoir d'interdiction aux moins de 12 ans (interdiction qui serait quand même justifiée par deux ou trois scènes et un peu plus de sang que dans la moyenne des films).
J'ai indiqué que tout était dit dans le synopsis, même si ce qu'Allociné marque avec "Coincé entre un boulot qui l'ennuie et sa famille qui le brime, Duncan est loin d'être heureux" est inexact : son boulot ne l'ennui pas, pas au début du film car ce qu'il faisait lui plaisait, sa famille ne le "brime" pas plus que ça à la base, et sa copine l'aime, il est heureux. Jusqu'à ses douleurs intestinales...