(...) En deux mots, Palerme est un premier film réussi qui, à travers humour et tendresse, nous immerge dans une chaleur sicilienne délicieuse où nos sens sont en alerte.
Contrairement à ce que le titre français pourrait laisser imaginer ce film n'est pas réellement une étude de moeurs des Siciliens d'aujourd'hui, bien qu'il touche du doigt là où ça fait mal, à savoir une mentalité qui semble se caractériser principalement par un excès de fierté (mal placée?) et une obstination sans limites. On assiste ainsi à un duel froid et sans merci, qui ménage tout de même quelques touches d'humour (en cela, la scène de la confrontation en face-à-face filmée comme dans un western est un régal). Dommage cependant qu'il soit trop aride, sans doute pour se conformer au dur climat de l'île italienne, sous lequel s'affronteront jusqu'au point de non-retour ces deux personnages très forts. (Ciao Francesco! ^_^)
Aucun intérêt-A partir d'une idée plutôt originale, un scénario qui se traine et des acteurs auxquels on arrive absolumment pas à s'intéresser, peut-être parce-que le jeu du théâtre se transpose mal au cinéma où l'emphase passe mal- on ne retient qu'un brouhaha de cris permanents Je ne me souviens pas d'avoir vu un film aussi ennuyeux les 5 dernières années. Seul aspect intéressant, à la fin on remarque que la rue où les 2 voitures sont bloquées est en fait assez large pour laisser passer 2 véhicules de front, donc ce conflit n'était dû qu'à la vision rétrécie des 2 femmes.
Tiré de la pièce de théâtre dont l’actrice principale et réalisatrice est l’auteur, “Palerme” nous emmène en Sicile dans une banlieue pauvre de Palerme. Coincées dans une ruelle étroite deux voitures se font face-à-face, deux femmes obstinées au volant, aucune ne voulant faire marche-arrière et pendant ce temps les hommes du quartier en profite pour intéresser ce duel en pariant sur laquelle finira par céder. Huis-clos en plein air, en pleine rue, “Palerme” nous montre le Sud de l’Italie tel que l’on se l’imagine, chaud, braillard, débrouillard - voire malhonnête - et surtout fier. Les femmes l’étant autant que les hommes. Symbole : ces deux femmes accrochées à leur volant qui bravant la faim, la soif, la chaleur et la fatigue se défient au travers de leur pare-brise. Si la première moitié du film fonctionne bien, la deuxième connaît parfois des coups de mou du fait d’un statisme de l’action où même la ronde des personnages secondaires ne parvient pas à donner à la situation un nouvel élan que la tombée de la nuit lui a enlevé. Cependant, le film n’est pas pour autant ennuyeux et les 1 h 30 et des poussières que dure le film se laissent regarder tant l’absurdité de la situation provoque l’interrogation et l’amusement. Pourquoi ces deux femmes s’entêtent-elles à ne pas bouger ? Les hommes du quartier, et particulièrement le beau-fils de la vieille dame, les manipulent-ils pour se faire de l’argent ? Sous ses airs picaresques et absurdes, le film se révèlent plus intéressant que le petit fait divers qu’il décrit et qu’il conclut de manière très ouverte et visuelle. Un petit film, un premier film, italien qui sans provoquer l’enthousiasme, n’en retient pas moins le spectateur jusqu’à sa conclusion. À voir.
Palerme, un dimanche d’été, Rosa (Emma DANTE) conduit Clara (Alba ROHRWACHER) au mariage d’un ami. Après avoir beaucoup parlé et s’être disputées (spoiler: elles sont en couple ), leur voiture pénètre dans la rue Castellana Bandiera, étroite (mais à double sens) où un autre véhicule est déjà engagé ; à son volant, Samira (Elena COTTA), de retour de la plage, spoiler: après s’être arrêtée au cimetière (sa fille, mariée à un Albanais, est morte à 36 ans en 2006) , avec sa famille qui habite dans la rue à quelques mètres. Aucune des 2 conductrices ne veut céder le passage en reculant. Un film ambigu où règnent entêtement mortifère et nerfs à fleurs de peau. Une métaphore de la Sicile ? Le début (images de plages puis scène dans un cimetière) est trop long, les scènes en voiture sont mal filmées (caméra allant de la conductrice à la passagère, sans plans de coupe) et la fin dure, dure (plan fixe de plusieurs minutes sur la rue). L’expérience théâtrale (11 pièces à son actif) d’Emma Dante n’est pas forcément un gage de réussite au cinéma.
dans un esprit très cinéma italien des années 60/70, l'histoire nous conte le duel de patience et d'obstination bête et méchante entre une vieille qui n'a plus toute sa tête, et une lesbienne de mauvaise humeur. rien de plus normal. bien évidemment, les voisins s'en mêlent (on est dans l'Italie populaire et pauvre), et la famille de la vioque en profite pour faire des paris (on est dans l'Italie populaire et pauvre). la peinture est colorée et caricaturale, et la scène finale, loooooooooongue et ridicule, n'arrange rien. finalement le seul point positif est l'interprétation, curieusement très juste, malgré cette avalanche de clichés misérabilistes.
L'idée de base est originale et très intéressante, ainsi que la métaphore. Autour de cet affrontement entre les deux femmes, aussi féroce qu'absurde, gravite une galerie de personnages plutôt intelligemment traités, mais le film souffre de longueurs et tourne par moments un peu en rond.
On peut n'y voir que l'entêtement absurde de 2 femmes que tout sépare et dans ce cas là, quel ennui !on peut y voir l'analyse d'un conflit où alors que tout semble bloqué ,la raison l'emporte sur l'absurde et alors c'est une belle délivrance!La renaissance du film italien est en marche!
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1,5
Publiée le 1 juillet 2021
Cela faisait longtemps que je n'avais pas regardé un film italien aussi mauvais. C'est une sorte d'allégorie sur la prise de position qui ne marche pas. Elle décrit comment deux individus différents décident de s'accrocher et de ne pas céder ou bouger pour l'autre. Certains peuvent penser que c'est aussi une fonction sur la façon dont les autres personnages leur permettent à tous les deux tout en ayant leur propre programme moi je pense que c'est juste de la frime dans une histoire qui ne tient pas debout. Un fait curieux l'un des personnages secondaires de ce film ressemblait à un méchant d'antan tiré de deux westerns spaghetti de Clint Eastwood pour quelques dollars de plus ou une poignée de dollars j'avoue que c'était agréable de voir cela mais le reste du film ne vaut même pas le coup d'œil...
film à éviter ... spoiler: en fait soit nous n'avons pas saisi la subtilité de ce film soit la Comedia del Arte à vraiment autant un drame est toujours dramatique que le comique n'est pas toujours drôle. Nous connaissions les road movie mais là c'est un nouveau genre qui vient d'être créé : le " street movie " ou il ne se passe rien.