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    99 Homes
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    3,8
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    82 critiques spectateurs

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    Cyril J.
    Cyril J.

    24 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2017
    En 2006, la crise américaine flambe les taux d’intérêts et engendre une armée de petits propriétaires insolvables, devenus surendettés, chômeurs et misérables en détresse, que les banques exproprient en masse avant de retaper les maisons pour les revendre plus cher. Dans ce portrait crapuleux d’une Amérique amorale aux mains des requins financiers et les vainqueurs absolutistes, le film nous embarque dans la peau d’un jeune manœuvre polyvalent, le cauchemar de l’expulsion de chez lui, mais aussi de celles vécues par enfants, vieillards et pauvres gens mis sur le trottoir, victimes programmées par la deshumanisation du plus grand pays du monde.
    L’ordure cynique, froide et calculatrice à qui la besogne est attribuée remarque son pragmatisme déterminé, ses talents divers et son sang-froid, et lui propose de l’engager dans son office, dont l’indécence consiste à s’enrichir colossalement chaque jour grâce à l’ignominie de la situation. D’abord poussé par l’aboi et la nécessité, le jeune homme comprend vite la jouissance du pouvoir et de l’argent, et révèle bientôt un potentiel étonnant, sans pour autant que ne cesse de l’écarteler le poids de sa culpabilité.
    L’ambiance ancrée dans le réalisme effrayant mêle brillamment l’aventure, le drame quotidien, la leçon d’humanité, le journalisme et la dénonciation socio-politico-financière. Le tout royalement mené par un surprennent et poignant Andrew Garfield, propulsé loin, très très loin du juvénile amateurisme de Spiderman, et de l’encore une fois renversant et abject Michael Shannon.
    vincent L.
    vincent L.

    240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2017
    Un film terrifiant sur la lâcheté humaine.
    Les acteurs sont crédibles ce qui est pire encore et le tout vous rends mal à l'aise. Certaines scènes sont d'une souffrance psychologique forte.
    Je déconseille ce film aux âmes sensibles où aux angoissés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Film qui passe au moulinex un grand nombre de valeur et principe de la vie mais aussi la question du choix . ai je le choix dans la vie ? Le tout joué dans un rythme très juste prenant et qui vous captive du début a la fin . Andrew Garfield (acteur de spiderman , social network) y joue a merveille et devient ce qu'il a détesté en la personne de (Michael Shannon) .
    Belle surprise au final ce film . Enjoy it.
    moket
    moket

    504 abonnés 4 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Un film édifiant, tout en tension, dans lequel brillent deux immenses acteurs dont la confrontation vaut son pesant de cacahuètes. Quasi-documentaire, très intense, "99 homes" fait passer par toutes les émotions. Brillant.
    conrad7893
    conrad7893

    291 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Ce film est un constat de la crise immobilière Américaine et surtout des conséquences dramatiques sur les familles qui ont dû quitter leur maison. L'interprétation des 2 acteurs est justes. D'un côté on a le salaud dans toute sa splendeur, sans coeur ni éthique et de l'autre le gentil qui va se battre pour faire face à cette situation, jusqu'à en perdre ses valeurs.
    Ce film nous montre sans concession le désespoir des petites gens qui ont perdu leur maison .
    spoiler: une scène poignante avec le petit grand père qui ne comprend pas ce qui lui arrive

    un film sans temps mort
    Alain D.
    Alain D.

    566 abonnés 3 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2016
    Coécrit et réalisé par Ramin Bahrani, ce drame nous montre des scènes moralement violentes. La mise en scène sans fioritures ni audace particulière, est techniquement correcte. Le scénario évoque la crise sociale aux USA et montre la loi impitoyable des saisies de biens immobiliers des mauvais payeurs. Grand prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2015, ce film évoque parfaitement la culpabilité à exercer un travail moralement réprouvable. Cette histoire dramatique est superbement interprétée par Michael Shannon et Andrew Garfield dans le rôle de Dennis Nash.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    195 abonnés 1 897 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    Ramin Bahrani apparait ici comme un Ken Loach nord américain. Ce drame poignant reflète, hélas, la cruauté d'une société qui, comme le souligne l'un des protagonistes, est faite pour les gagnants. Pas de pitié pour les autres sur lesquels les banques, les agents et promoteurs immobiliers se jettent comme des rapaces. Ce film dénonce la situation cruelle de ceux qui sont jetés à la rue à la suite de la crise des subprimes sans jamais tombé dans le misérabilisme. Sombre tableau d'un Etat où règne le libéralisme le plus sauvage et où on vous laisse quelques minutes pour emporter vos biens les plus précieux avant de déguerpir. 99 homes n'a pourtant rien du docufiction : ses personnages sont crédibles et servis par d'excellents comédiens. On y croit de bout en bout et on partage leur désespoir et leur révolte.
    Marc R.
    Marc R.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2016
    Excellent film dans son genre, dynamyque, on en s'ennuie jamais. Qui plus est sujet très intéressant qui montre la réalité des choses sur la crise des Subprimes.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    123 abonnés 2 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    LE LOUP D'ORLANDO. Enfermé dehors, dessine moi une maison. La vie rêvée des anges bousillés par les banques. La mayonnaise du bon et du méchant prend. Ce monde moderne est en crise et Ramin Bahrani le retranscrit avec brio.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    54 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2016
    Très bon film. Excellent jeu d acteurs et histoire vraie remarquablement interprétée. Quels malheurs ont pu vivre tous ces américains suite à la crise financière.
    stallonefan62
    stallonefan62

    277 abonnés 2 539 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Un bon drame servi par 2 acteurs très convaincants notamment Andrew Gardfield que je trouve très touchant !! L'histoire tient la route et dénonce malheureusement des faits réels !! Certaines scènes sont vraiment touchante et ne laisse pas indifferent
    elbandito
    elbandito

    334 abonnés 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    Un thriller social sans concession porté sur les larges épaules de Michael Shannon, épatant en monstre né d’un système corrompu, et celles plus fluettes, d’un Andrew Garfield étonnant dans le rôle de l’agneau devenu loup au contact du prédateur. Grand Prix du festival du film américain de Deauville 2015, un film captivant et nécessaire dans la lignée de The Big Short.
    Redzing
    Redzing

    1 069 abonnés 4 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2016
    A la suite d'un endettement, un père célibataire et chômeur se retrouve expulsé de sa maison. Pour s'en sortir, il va devoir travailler pour le promoteur qui a profité de sa faillite. "99 Homes" évoque sans concession et sans cliché le marché immobilier des classes moyennes inférieures aux USA. Familles vivant à crédit, banques impitoyables, agences immobilières aux dents longues, police et justice complaisantes, et expulsions à foison. Un sujet dur, bien traité par Ramin Bahrani qui propose une mise en scène efficace et une image sobre, tenant pratiquement du documentaire, ainsi qu'un scénario qui échappe aux conventions. Michael Shannon est glaçant en promoteur sans état d'âme, détournant allègrement les failles du systèmes à son compte. Quant à Andrew Garfield, après des "Siperman" pas des très convaincants, il retourne à des rôles plus intéressants, ici un homme à bon fond et protecteur, qui va se laisser corrompre par l'argent facile, quitte à enfoncer les autres dans son trou. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juillet 2016
    Film qui traite de l'éviction aux US, et des familles qui incapables de régler leurs créances se retrouvent misent à la porte du jours au lendemain.
    Un père de famille sans emploi sans recours devient le second de l'homme d'affaires sans scrupule qui l'a expulsé.
    Critique d'une Amérique implacable, ou le social est régi par des sociétés privées
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    105 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    L’immobilier des Subprimes, les victimes des prêts à taux variables, le crash boursier de la fin de la décennie passée, un contexte douloureux pour le film de Ramin Bahrani, thriller, en quelque sorte, primé durant la dernière édition du Festival du film américain de Deauville. Un film, donc, qui ne racontent pas que de belles choses réjouissantes, un film d’une noirceur sociale impénétrable qui voit un déshérité vendre son âme au diable pour reconquérir ce que la banque lui à prit. L’histoire, en somme, du petit peuple de Floride, Orlando, en l’occurrence, face à la spéculation boursière, face à la mégarde d’un gouvernement, face à la malhonnêteté réincarnée en marché de l’immobilier.

    Passionnant de bout en bout, 99 Homes dresse un portrait touchant d’une Amérique prolétaire tourmentée, malgré le soleil et les apparences floridiennes. D’une scène d’expulsion de domicile diablement efficace, un véritable tourment, notre héros démuni entre par la petite porte dans le monde de l’immobilier, pactisant avec son diable à lui pour retrouver sa maison. Tout découle dès lors d’une certaine logique narrative, le petit apprenant du méchant pour à son tour s’enrichir. Mais les conséquences seront-elles supportables pour la victime devenant l’instrument, des banques, d’une part, et d’un patron avide et surtout escroc notoire? Là ou couve le drame, la rédemption n’est pas loin. C’est sans doute cela qui finira par ne pas faire de 99 Homes un grand film, cette naïveté étonnante durant le dernier quart d’heure, alors que jusque-là, tout était brillant. La fin, en effet, n’est pas à la hauteur de ce qui précèdera, bien malheureusement. Mais point de soucis à avoir, cela n’enlève rien au statut d’excellent film de 99 Homes.

    Outre la technicité, s’il on peut dire, quasi documentaire de Ramin Bahrani dans sa façon de mettre en scène son histoire, celui-ci pourra s’appuyer sur deux acteurs géniaux pour renforcer son projet. Michael Shannon, que l’on devrait ne plus avoir à présenter, incarne le diable qui se faufile, l’escroc, le tortionnaire riche qui ne s’en cache pas. Un personnage peu ambigu qui semble avoir parfaitement choisit son camp face à la détresse des autres. Remarquable. La surprise, pour être honnête, vient d’Andrew Garfield, un comédien passé par la case Blockbuster, sans succès, et qui se retrouve ici bouleversant d’humanité dans la peau de celui qui subit, qui fait subir et qui finira par se faire l’arbitre d’un scandale national, à son échelle. C’est sans le moindre doute un sacré coup de boost pour la carrière de cet acteur qui aura connu la désillusion avec son personnage de Spider Man, et c’est tant mieux pour lui.

    Pour terminer, il semblerait donc qu’en dépit de ses nombreuses qualités, qu’en dépit des sensations qu’il a créé dans différents festivals, le film de Ramin Bahrani n’ait pas été jugé suffisamment intéressant pour bénéficier d’une sortie en salles. On ne criera pas à l’injustice, mais presque, tant un tel film apporte d’avantage que bon nombre de brûlot à découvrir dans les multiplexes. On ne peut dès lors que déplorer les choix des distributeurs francophones, des gaillards qui se sont sûrement dit que la détresse sociale n’était pas vendeuse. A tort. Tout ça confirme donc que l’exploitation cinématographique, de par chez nous, n’est pas franchement à l’avantage du cinéphile. 15/20
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