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    Les Suffragettes
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    152 critiques spectateurs

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    elriad
    elriad

    442 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    bien sûr on pourra regretter l'aspect politique assez peu développé dans ce film historique qui narre la dur combat des ces femmes bien décidées à faire voter le droit de vote pour les femmes en ce début de vingtième siècle. Mais la volonté de la réalisatrice est d'offrir le combat vu de l'intérieur. De ce petit groupe de femmes méprisées par la plupart, regardée comme des parias, montrées du doigt, arrêtées, conspuées. Et c'est en ce sens que le film est réussi. Cette volonté inébranlable où le sacrifice de soi, de son mariage ou de ses enfants se fait pour une cause bien plus grande que soi. Et sobrement mais d'une manière profondément humaine, on assiste au travers de cette toute jeune femme au combat de David contre Goliath. Juste, émouvant, il qui parle d'hier pour mieux parler d'aujourd'hui et fait réfléchir sur la condition féminine. Lorsqu'au générique de fin, les dates du droit de vote dans de nombreux pays défilent, la France est loin de se trouver dans le peloton de tête...
    Pascal I
    Pascal I

    783 abonnés 4 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Un belle maîtrise du sujet dans cet histo-drame immersif avec des interprétations au rendez-vous. Carey Mulligan fait toujours passé l'émotion joliment. Des temps pas si lointains et pourtant si révoltants (en 44 pour la France ... ). Dommage que beaucoup d’événements sont survolés sans s'y poser ainsi que très peu d'éléments sur le traitement politique (limite politiquement correct ici).
    Toutefois un film à découvrir qui en dit long sur l'absurdité humaine qui persiste encore malheureusement de nos jours. 4/5 !!!
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    On n’arrête pas une révolution en marche

    Bien avant son premier long métrage en 2007, Rendez-vous à Brick Lane, Sarah Gavron nourrissait l’ambition de mettre en scène le combat des suffragettes, terme inventé par la presse britannique pour tourner en dérision les activistes du mouvements en faveur du suffrage des femmes. Elle trouve en les personnes de Abi Morgan (emmy award pour The Hour, Shame de Steve McQueen, La Dame de Fer), scénariste, Alison Owen et Faye Ward, productrices, des collaboratrices d’exception pour travailler sur une oeuvre engagée durant plusieurs années jusqu’en 2014, date à laquelle Pathé accepte de financer et distribuer le film. Par ailleurs, Cameron McCracken, producteur exécutif et directeur général de Pathé UK, annonce: « Ce qui m’a immédiatement attiré dans ce projet, c’est son caractère impérieux et viscéral. Il ne s’agit pas d’un film d’époque nostalgique qui célèbre avec calme les avancées majeures des droits des femmes, mais d’un rappel brutal des sacrifices consentis et du chemin qu’il reste à parcourir aux femmes pour atteindre l’égalité. » Sarah et Abi se sont plongées dans les journaux intimes et les mémoires inédits de ces femmes, dans les dossiers de la police et dans les textes universitaires pour recontextualiser au mieux cette lutte pour les droits en 1912
    mat niro
    mat niro

    365 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Nous sommes en 1912 en Angleterre et une jeune femme (Carrey Mulligan) va s'engager dans les FEMEN de l'époque que l'on appellera "les suffragettes". Certes, ce film est une belle réussite d'un point de vue historique et nous fait découvrir le combat de ces femmes pour obtenir le droit de vote au détriment de leur vie familiale. Cependant, le film est assez lent même si l'héroïne principale est attachante (déchéance de sa maternité) et la scène finale est plutôt réussie. Mais l'ensemble reste moyen et spoiler: la fin fait penser à un cours citoyen.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    417 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    A travers l'histoire de Maud, un personnage pourtant imaginaire, la réalisatrice Sarah Garvon parvient à dresser différents portraits de femmes, avec leurs forces, leurs faiblesses et beaucoup de réalisme. Carey Mulligan endosse ce rôle à la perfection, aux côtés d'Helena Bonham Carter, laissant derrière elle ses rôles excentriques. Un film très actuel, qui pourrait bien réveiller les Sufragettes en nous. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    Antoine J.
    Antoine J.

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Les Suffragettes se passe à Londres au début du 20ème siècle. Une jeune ouvrière blanchisseuse va s’intéresser à la cause des Suffragettes, ces femmes qui luttent pour obtenir le droit de vote, et plus généralement des droits pour les femmes (lesquelles à l’époque n’en ont quasiment aucun, si si). Ce premier intérêt lui apporte des ennuis, lesquels renforcent son intérêt et font naître en elle un sentiment d’injustice et de révolte, et du coup ses ennuis s’aggravent, etc. Elle finit par rejoindre la cause et entre en clandestinité. Elle perdra ce qu’elle avait au passage. Et elle y gagnera sa dignité.
    C’est un film historique et un portrait de femme. Carey Mulligan est très convaincante. Ainsi que son contre-protagoniste Brendan Gleeson (l’ami d’enfance de William Wallace dans Braveheart). Belles reconstitutions. C’est un film en équilibre entre drame, mélodrame, historique et thèse. Et c’est sans doute cet équilibre qui ne m’a pas complètement emporté.
    Bon, générique de fin, les Anglaises commencent à avoir le droit de vote en 1918, les Australiennes et Néozélandaises bien avant, les Turques en 1934 et les Françaises, les Françaises, en ? En ? En ? En 1944 les amis.
    Bon, n’en déplaise aux grincheux et grincheuses, avant c’était pas forcément mieux et le boulot est pas fini.
    FaRem
    FaRem

    8 881 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Un sujet intéressant, mais un traitement trop superficiel, formaté et sans surprise. Sarah Gavron expose brièvement le pourquoi et la cause de ce combat légitime sans réellement approfondir ni son sujet ni ses personnages puis se contente de faire un copier-coller du déroulement qu'on peut voir dans les films sur la résistance... J'ai réellement eu l'impression de voir un film sur ça, on retrouve les mêmes événements avec les réunions secrètes, les missions pour se faire entendre et pour "affaiblir" l'ennemi, il y a les mêmes rebondissements et le même déroulement ce qui laisse une sensation de déjà vu ce qui m'a laissé sur ma faim. Le film se laisse regarder, mais malgré une bonne reconstitution et un bon casting, on est loin du film coup de poing puisqu'il ne parvient pas à nous transmettre des émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Un film historique bien traité !
    Des acteurs au top, une mise en scène très intéressante. On ne s'y ennuie jamais et on y apprend plein de choses.
    Véronique B
    Véronique B

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Magnifique film! Un film à la Zola, qui nous replonge en 1918, dans une vie très difficile, avec des us et coutumes, des conventions, qui broyaient les femmes et les hommes, et qui nous rappelle d'où l'on vient, afin de ne pas y retourner... A voir ab-so-lu-ment ! Attention, des passages sont très durs....
    Ciné2909
    Ciné2909

    73 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Les Suffragettes revient ainsi sur une page importante de l'Histoire de l'Angleterre en nous dévoilant les circonstances qui ont mené à la proclamation de la loi autorisant le droit de vote aux femmes. Si le film de Sarah Gavron ne se distingue aucunement par sa mise en scène, on peut compter sur les présences conjuguées de Carey Mulligan & Helena Bonham Carter pour rendre ce récit captivant. On a quand même l'impression que le scénario a pris un malin plaisir à accentuer les malheurs de Maud pour susciter au mieux l'empathie du spectateur. Enfin, il est à noter un résumé particulièrement intéressant de l'évolution du Droit de vote des femmes dans le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Excellent film, témoignage édifiant de la lutte âpre menée par les femmes en Angleterre pour obtenir le droit de vote . Très bon jeu des actrices.
    Ce film aurait dû être plus médiatisé, en ces temps troubles en France où trop d'électeurs et d'électrices ne se rendent pas aux urnes pour voter.
    alain-92
    alain-92

    325 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Un film à la gloire de ces femmes, porteuses de justes revendications, qui ont fait preuve d'un courage et d'une détermination remarquables. Selon Myriam Boussahba-Bravard , spécialiste XIXème siècle anglais et notamment du suffrage anglais, "chaque élément qui sert la fiction est fondé historiquement. Les questions de maternité, de sexualité, d’argent et de travail qui apparaissent en filigrane permettent de comprendre les conditions sociales dans lesquelles vivaient les femmes au début du XXème siècle. Les violences qu’elles subissaient sont bien rendues et les dialogues reflètent clairement les différentes classes sociales." La reconstitution de l'époque, associant costumes et décors, est absolument surprenante. La réalisation linéaire et très sage suit plus particulièrement la vie de l'une de ces femmes, qui de timide et soumise deviendra l'une de ces suffragettes véritables héroïnes du film. Cette femme, Maud Watts, est incarnée par la lumineuse et remarquable Carey Mulligan. Helena Bonham Carter, Anne-Marie Duff, Romola Garai, Brendan Gleeson, Ben Whishaw, et Meryl Streep dans une courte, mais déterminante apparition, complètent un remarquable casting.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 février 2016
    Pas mal mais j'attendais beaucoup plus de ce film. Des longueurs, quelques scènes marquantes mais trop peu pour un film abordant un tel sujet.
    Très enrichissant tout de même, à regarder si vous voulez passer un bon moment et plonger un peu dans la vie d'avant et ses grands changements. 3,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Intelligence d’un discours féministe non manichéen qui ne fait pas preuve de misandrie.
    Mise en scène à la fois épique et intimiste.
    Il a fallu bien du courage, du sacrifice et des éclats de voix à ces femmes afin d’obtenir le droit de glisser la leur dans l’urne. Carey Mulligan emporte le film par la force de sa fragilité.
    La fin justifie-t-elle les moyens ? Questionne le film. Le Derby Homme/Femme doit-il avoir un gagnant ? Faut-il que l’un ou l’autre soit foulé aux pieds ?
    Robin M
    Robin M

    75 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2016
    1912, Londres. La caméra de Sarah Gavron s’engouffre âprement dans une blanchisserie du quartier populaire de Bethnal Green. Elle se heurte alors aux vapeurs brumeuses des cuves et ne peut regarder uniquement ses femmes que par le biais d’une flaque gisant sur le sol. La situation des femmes au début du XXe siècle est alors habilement posée : elles sont des domestiques sociaux qui ne peuvent exister de manière frontale. Elles subsistent dans un monde d’hommes dont le regard est soit autoritaire soit libidineux à l’instar du patron de la blanchisserie. L’œil de Gavron se déplace alors dans cette prison de métal pour se poser sur Maud Watts (Carey Mulligan, convaincante). Travailleuse depuis l’âge de 7 ans, contremaitre depuis ses 20 ans, elle est pour Les Suffragettes l’ironique symbole de la réussite féminine et populaire de son époque. Son corps fluet ne s’affirme aucunement tantôt masqué par les vapeurs tantôt écrasé par les formes anguleuses du décor. Sarah Gavron et sa scénariste, Abi Morgan, choisissent ainsi astucieusement au début d’immiscer le spectateur dans la pénibilité des conditions sociales des femmes plutôt que de mettre en avant le pathos ou le spectaculaire.

    Les Suffragettes exprime alors une volonté de faire s’entrechoquer histoire et micro-histoire. Le mouvement des suffragettes ne sera esquissé qu’à travers le prisme d’une femme ordinaire, un personnage fictif, qui devient la personnification de l’éveil des consciences à la cause féminine par les femmes britanniques dans le début des années 1910. Le scénario se veut alors un petit précis des étapes du militantisme : l’engagement, le but et le sacrifice. Pour le spectateur, Maud sert surtout de moyen de côtoyer les plus grandes figures du mouvement : Edith Ellyn (Helena Bonham Carter, plus sobre qu’à son habitude), Violet Miller (Anne-Marie Duff) ou encore Emily Wilding Davison (Natalie Press). La bonne idée de casting est de faire coïncider l’aura politique d’Emily Pankhurst – chef de file des Suffragettes – à celui artistique de Meryl Streep. Si la performance de cette dernière n’est pas forcément convaincante, elle permet de comprendre l’importance de cette femme qui se doit de disparaître de la société après avoir appelé à la violence nécessaire du mouvement en 1912.

    Néanmoins, Les Suffragettes perd rapidement sa vigueur en tombant dans une double infertilité. D’abord, une infertilité narrative en oubliant dans un premier temps le récit militant pour se focaliser sur les pérégrinations familiales de Maud. Si ces dernières peuvent se justifier par la nécessité d’un sacrifice en renonçant à tout ce qui attache cette femme à son époque (travail, famille), elles semblent faites pour le plaisir – presque masochiste – du spectateur des années 2010 friand de pathos « historiques ». La dureté de sa condition se doit d’exister à l’écran, mais elle ne peut devenir soudainement le sujet central d’une œuvre destinée à un mouvement militant. Dans un second temps, le personnage est soudainement oublié pour la cause disparaissant alors derrière une suite d’actions terroristes qui sont présentées non pas comme des moyens de bousculer la société, mais comme un long catalogue des possibilités d’action des Suffragettes. L’enjeu de transmission historique dont se targuait l’œuvre n’est réduit finalement qu’à quelques phrases sur des images d’archives montrant pleinement l’échec de symboliser l’effervescence du mouvement.

    Ensuite, l’œuvre tombe dans une infertilité de sa puissance politique. S’il est louable de porter (enfin) à l’écran le destin des Suffragettes, il est dommage de les réduire seulement à leur radicalisation en 1912 et à la cinégénie de leurs actions. Le parti-pris logique de l’œuvre est d’éliminer les hommes du processus narratif. Ils ne font pas l’action et se retrouvent cantonner à des rôles archétypaux : le parton vicieux, le mari compréhensif ou encore l’homme misogyne. En faisant ainsi, Les Suffragettes se prive alors de toute sa perspective historique en ne permettant aucun discours possible. Le film prend même une tournure tautologique en suivant la logique réussite de ce processus social démarré quelques années plus tôt. Il est d’autant plus dommage que le peu de confrontations réelles entre les sexes sont finalement les seules scènes véritablement signifiantes comme celles avec Sonny Watts (Ben Whishaw), le mari de Maud, également emprisonné par les pressions sociales de son temps.

    Au fur et à mesure que l’œuvre avance, le spectateur se désolidarise du destin de Maud en trouvant alors son seul véritable intérêt dans le traitement des questions des évolutions de la communication et des renseignements dans le Londres du début des années 1910. Il assiste donc à la mise en pratique d’une société pleinement communicationnelle déjà amorcée par la Presse au XIXe siècle, mais qui s’intensifie de manière exponentielle par l’image. Les Suffragettes met alors en tension le besoin des Suffragette de s’appuyer sur l’image par le spectaculaire des leurs actions et celui de Scotland Yards de récupérer des preuves visuelles et implacables de leurs activités « terroristes ». Le film témoigne ainsi de manière très documentée du progrès technique des services de renseignement anglais qui mettent au point un service de surveillance photographique révolutionnaire pour traquer les Suffragettes. Le rapport à l’image est alors multiple : celle de l’œuvre faite pour témoigner, celle des Suffragettes pour interpeller et celle des policiers pour les interpeller.

    Cependant, cela ne parvient pas à réinvestir l’œuvre de sa dimension historique. Les Suffragettes n’est pas un mauvais film, mais les partis-pris justifiables de Sarah Gavron mettent plus en avant les caractéristiques cinégéniques de ses protagonistes, alliant pathos et spectaculaire, que les véritables motivations militantes de ses femmes. La cinéaste rend hommage à des actions et à des faits plutôt qu’à des véritables femmes !
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