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Redzing
1 165 abonnés
4 505 critiques
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2,5
Publiée le 9 janvier 2019
1912, Angleterre. Un groupe de femmes milite pour avoir le droit de votes, au grand dam de la société qui reste très conservatrice sur ce sujet. Maud, une ouvrière, va peu à peu rejoindre leur mouvement et donner un sens à sa vie. "Suffragette" bénéficie d'une très bonne interprétation, avec une distribution de haut vol (Carey Mulligan, Helena Bonham Carter, Ben Whishaw, Brendan Gleeson, et une courte apparition de Meryl Streep). Le film a également le mérite de s'attaquer à un sujet noble et méconnu. Cependant, il manque d'intensité, la faute à un scénario quelques peu artificiel, des personnages parfois caricaturaux (tous ceux qui ne sont pas des suffragettes semblent être des ordures qui ne veulent pas voir les choses changer !), et une mise en scène proche du téléfilm, malgré la jolie reconstitution.
« Les pas de ceux qui te suivront ». C’est sur ces mots que s’achèvent Les Suffragettes et, avec eux, la nuit d’une revendication dont il aura fallu un martyr pour la charger de lumière. On remarquera qu’il s’agit des pas de « ceux » et non de « celles », attention portée par conséquent à l’humanité tout entière et non uniquement aux femmes. Car le film traite du féminisme sans en épouser les formes les plus radicales et bêtement médiatiques, restitue la souffrance de la femme dans son environnement historico-social traité sans déformation majeure. La plus grande force du long-métrage réside à coup sûr dans ce combat mené à échelle humaine et sensible dans lequel les lutteuses sont autant encouragées aux vues des circonstances que remises en question à cause de leurs actions violentes. En somme, les suffragettes nous sont dépeintes dans leur complexité fondamentale, mettant de côté l’hagiographie déformante. Ce que nous ressentons avant un combat politique c’est la souffrance d’une mère c’est la peine causée par un travail ignoble et dégradant. Nous partageons le quotidien de ces femmes et de ces hommes qui eux-mêmes s’interrogent sur le devenir d’un modèle sociétal qu’ils remettent en cause, que ce soit par leurs actes ou par leur résilience. Alexandre Desplat accompagne la lutte avec discrétion, comme soucieux d’en traduire l’aspect étouffé par crainte de la répression, jusqu’à faire éclater ses thèmes lors de la reconnaissance finale. Au-delà d’être une belle œuvre de cinéma qui ne réinvente rien mais place le classicisme de sa mise en scène au service d’une cause elle-même classique aujourd’hui, allant de soi et, à ce titre, n’ayant guère besoin d’effets tapageurs, Les Suffragettes place sur sa fresque historique un visage humain, le visage d’une femme étouffée qui combat pour sa libération, bénéficie pour cela d’excellentes actrices principales. Peut-être pas inoubliable, mais une belle relecture tout de même.
Malgré une tendance excessive au pathos, ‘’ Les Suffragettes ‘’ rend dignement hommage aux actes d’Emmeline Pankhurst et ses partisanes (dont Emily Davison) pour le droit de vote des femmes au Royaume-Uni. Si le personnage d’Édith (Helena Bonham Carter) est légèrement caricaturale et agaçant, on ne peut en dire autant de celui de Maud (Carey Mulligan), touchant au possible. Outre le droit de vote, c’est une réflexion plus profonde qui s’ouvre sur la position des femmes en ce XXe siècle naissant. Ouvrières méprisées, épouses soumises, mères impuissantes… Autant de détails troublants que ce film de Sarah Gavron s’échine à mettre en évidence. Tout comme les actions choc des suffragettes. Preuve somme toute que le combat fut terriblement long pour parvenir à un semblant d’égalité. Et que rien n’est encore totalement gagné de nos jours…
Un cliché historique montrant l'esclavage pratique que les anglais s'imposaient. Le vrai esclavage n'était qu'une coche en dessous il semble. Les costumes, accessoires et arrières-plans d'antan sont bien faits. Film mignon. Maintenant votez, les filles! haha!
Super film! Le film est un moment dans l'histoire très importante pour les femmes, le début du mouvement féministe. Elles ont lutté pour le droit de vote des femmes. Alors que les hommes ont crié contre. À partir du moment où les policiers réagissent avec l'agression La réponden Sulfragitas avec des manifestations publiques pour attirer l'attention des politiciens. Le film a des attrices magnifiques et met en vedette une lavandière Maud Watts (Carey Mulligan) qui fatiguée de suivre le système qui excluait les femmes, décide d'aller contre lui. Je pense que le film se distingue par le thème et le personnage principal qui approche la réalité de nombreuses femmes dans le monde qui le rend plus proche. Les costumes sont également très bons et nous emmènent au début du XXe siècle. Un autre point qui donne plus de réalité au film et attise notre couriosité est la scène où il y a la mars de sulfragistas où tous prennent les rues en solidarité avec l'un de ses amis de mouvement Emily Wilding Davison (Natalie Press) qui a été exécuté sur un jockey d'essayer d'appeler l'attention de tout le monde à la cause féministe. La scène mélange les images réelles et les images reproduites dans le film. Ça vaut le coup de regarder!
Une histoire de mémoire sur ces femmes qui se sont battues pour obtenir un droit universel qui leurs étaient proscrits, le vote et l’émancipation, un scénario assez simple, la métamorphose de la société anglaise pas assez approfondie, les actrices sont corrects, Meryl Streep faisant une apparition éclair.
Joli film sur le combat des femmes britanniques, les Suffragettes, qui se sont battues au péril de leur vie et de leur liberté pour obtenir les mêmes droits que les hommes !! Malgré de bonnes intentions et un sujet louable on s'ennuie quand même par moment mais on en ressort en ayant passé un bon moment et en se disant qu'heureusement que ces femmes là ont eu le courage d'assumer leur convictions pour faire de notre société ce qu'elle est aujourd'hui !! Un beau film, âpre, violent et nécessaire (malgré l'ennui de certaines scènes !!)
Un film classique sur la lutte des femmes britanniques pour obtenir le droit de vote, classique peut-être et en même temps pas trop scolaire dans le sens où il n'égrène pas les faits et dates historiques marquantes mais nous fait découvrir cette lutte à travers la vie d'une femme ordinaire, qui va se laisser entraîner dans le combat. Une femme ordinaire à laquelle on peut s'identifier. C'est ce que j'ai aimé dans ce film : on voit des femmes qui ne sont pas invincibles, ne sont pas des super-héros mais luttent pour l'égalité malgré toutes les difficultés qui sont énormes ! Le film permet ainsi de prendre conscience de la dureté de la lutte menée par les femmes pour obtenir le droit de vote, bien plus qu'en étudiant cela dans un manuel, on voit ici de manière concrète toute la violence et les sacrifices et tout ce qu'elles ont dû endurer. J'avais pour ma part un peu étudié cela en cours justement (j'avais un cours sur l'obtention du droite de vote en Grande-Bretagne mais on a étudié en long, en large et en travers le combat mené pour les hommes et en vitesse celui mené par les femmes, on avait toutefois vu le dilemme du recours à la violence, les différents courants et pensées antagonistes au sein du mouvement féministe, qui transparaissent bien dans le film). Le film est ainsi très émouvant, sans pourtant jouer sur le pathos. L'héroïsme de ces femmes ordinaires ne doit pas être oublié, un film à voir donc !
Un sujet nécessaire, pourtant quasiment jamais abordé au cinéma. "Les Suffragettes" est un plaidoyer féministe, qui montre que les droits les plus élémentaires ne sont jamais facilement acquis, et qu'il faut se battre pour cela. Dommage que la réalisation soit un peu trop classique, l'ensemble manquant un peu de souffle par moments, malgré la gravité du sujet. Mais c'est en même temps cette pudeur et cette retenue qui donnent du réalisme à l'ensemble. Ainsi que l'interprétation impeccable d'acteurs et actrices au diapason.
Angleterre, 1912, des blanchisseuses se battent pour obtenir le droit de vote. Maltraitées par leurs employeurs masculins, elles dénoncent des conditions de travail difficiles, dangereuses et abusives : 30% de travail de plus que les hommes pour 30% de salaire en moins. Des maladies liées au travail qui se développent et détruisent la santé des femmes avant 30 ans. Des brutalités policières exagérées, beaucoup d'arrestations. Le film met en avant la condition de la femme de l'époque et l'importance du combat qu'elles ont mené pour obtenir le droit de vote. De beaux discours, une reconstitution plausible de l'époque et un immense combat pour le personnage principal. Je ne trouve pas le film assez prenant ni les scènes assez fortes. Moyen dans l'ensemble, rien ne semble avancer.
Un film sur un mouvement radical féministe qui n'est en rien féministe, qui victimise les femmes et qui les rend activistes par contrainte. Aucune conviction, aucune essence dans les luttes des personnages : Meryl Streep en Emmeline Pankhurst qui apparaît à peine cinq minutes et dont le personnage a les apparences d'une gourou que des femmes suivent sans penser par elles-mêmes et à qui elles obéissent commes des "moutones blanches". Point positif du film malgré tout : l'interprétation de Helena Bonham Carter, qui arrive à marquer les esprits malgré la pâleur de son personnage.
Un film plutôt dur à regarder, triste, mais qui illustre bien le combat des femmes à l'époque pour obtenir le droit de vote. Carey Mulligan y apparaît en toute simplicité et porte le film. Un bon film sans être extraordinaire.
Un drame historique édifiant et nécessaire porté par une Carey Mulligan épatante et lumineuse. Un film poignant et un bel hommage à ces femmes et à leur combat.