Mon compte
    Les opportunistes
    Note moyenne
    3,5
    452 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les opportunistes ?

    82 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    27 critiques
    3
    34 critiques
    2
    12 critiques
    1
    2 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    Par une nuit d’hiver, sur une route de Lombardie, un cycliste est percuté par une voiture. L’automobiliste ne s’arrête pas, le délit de fuite est manifeste. Aussitôt après, on se retrouve en compagnie d’un agent immobilier qui porte sur sa figure son ambition de réussite et ne s’en cache pas. Et puis, c’est aux marches d’une vaste demeure, qu’on retrouve un riche homme d’affaires dont l’unique souci semble être de réaliser de gros coups en bourse.
    Le lien entre l’accident et les deux hommes ? Leurs enfants étaient ensemble cette nuit-là… Le fait divers n’est pas tout à fait terminé, puisqu’on va revivre sa chronologie sous trois angles différents. Mais l’enquête sert surtout de prétexte à donner des hommes entre eux une image peu flatteuse. Celle de contemporains, cupides et pathétiques, qui parlent de « capital humain », mais n’ont plus que l’argent comme valeur refuge. Ce monde, c’est celui des opportunistes. « Bouffons et amateurs » qui subordonnent leurs principes à leurs intérêts.
    Le croisement de l’intrigue policière avec la satire sociale aurait pu produire un mélange détonnant. Mais il y manque le carburant essentiel, le vitriol. Au lieu de ça, on a droit à un regard désabusé et résigné sur le cynisme du monde qui nous entoure. Un regard de chien battu, comme celui que Valéria Bruni-Tedeschi posait déjà dans « Il est plus facile pour un chameau… » Cette espèce de complaisance molle doit être contagieuse, car on se moque de savoir qui a fichu en l’air le malheureux cycliste. Agaçant.
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    Tres bon film , une agréable surprise due surtout au scénario très original . Les acteurs sont bien choisis et convaincants . Ai vu le film en vo et franchement tres italien dans l'ambiançe .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    Eccelentissimo !

    Voilà un film italien dans la lignée des vieux films comme "Les Monstres"de Dino Risi. La structure en chapitres, les personnages qui ne transcendent pas la condition humaine , l'histoire à rebondissements, un véritable régal. Un tableau cynique qui n'épargne aucune couche de la société italienne (ou européenne), seules les femmes s'en sortent à peu près...con uno bacio.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    80 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    En Italie, une voiture renverse un cycliste sans s'arrêter, évidemment. Nous sommes dans le nord, dans les familles richissimes qui vivent de gros trafics en bourse. Mais le cycliste renversé, tout d'un coup, est déclaré mort. Valeria Bruni Tedeschi, la soeur de Carla Bruni, n'en a rien à faire, occuper à dépenser l'argent de son riche escroc de mari. Un agent immobilier ruiné par la faute du mari cherche à le rencontrer, enfin y a plein d'histoires qui se recoupent. Et la famille, à la mort du cycliste, persuadée que c'est un des siens qui l'a tué, est dans une pagaille épouvantable, et cherche à tout prix à cacher cet accident criminel. Pas ragoûtant et très confus, mais très très bien joué par Valeria Bruni Tedeschi, en grande forme et en grande bourgeoise.
    alcast
    alcast

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Encore mieux que ce que j'attendais. Les personnages sont touchants et justes. Une galerie de portraits assez fine et un suspense haletant. Allez y mais pas les yeux fermés.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    On a du mal à croire que ce soit ce film qui ait moissonné une bonne partie des récompenses aux Donatello italiens (l’équivalent de nos Césars à nous). Pas que le film soit mauvais bien au contraire, mais ce n’est pas le prototype du film à récompenses tel qu’on l’imagine. Ceci dit, on prend plaisir à regarder ce jeu de massacre entre grands riches et petits bourgeois durant les débuts de la crise. Un jeu de massacre beaucoup plus dramatique que comique qui adopte une construction narrative à la « Rashomon » de Kurosawa ou à la « Basic » de McTiernan. Une structure qui a fait ses preuves mais qui manque d’originalité tout en fonctionnant plutôt bien ici : la même histoire est vécue du point de vue de personnage différents, ici trois, chacun amenant un éclairage nouveau à l’ensemble de l’histoire avant une conclusion réjouissante de cynisme. La morale de tout cela est attendue : tout est régi par l’argent et le profit mais amené avec assez de finesse pour emporter l’adhésion. On sortira du lot l’interprétation de la jeune Matilde Gioli, parfaite en jeune fille portée par l’amour. C’est d’ailleurs l’un des seuls personnages attachants parmi ses hommes et femmes oisifs, détestables et bêtes. On regrettera que le film soit trop gentil et on aurait aimé un peu plus d’humour noir pour vraiment trouver cela totalement jubilatoire, mais ce qui devient un thriller plus les minutes passent est un agréable divertissement sous forme de (gentille) critique du système.
    Matching P.
    Matching P.

    15 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Étant donné que le titre original "Le capital humain" ne se comprend qu'à la fin, nous ne pouvons pas tout dévoiler.
    Ce film de Paolo Virzì, très italien par son cadre et ses personnages, est pourtant tiré d'un roman de l'américain Stephen Amidon "Human Capital" ; film très italien aussi par le courage qu'ont toujours eu les cinéastes transalpins de faire une critique sociale de leur pays (pensons à Fellini ou Ettore Scola et plus récemment Marco Tullio Giordana ou Gabriele Muccino). Avec le succès de La grande bellezza ce filon a obtenu à nouveau une reconnaissance internationale.
    Près du Lac de Côme en Italie. Les familles de la richissime Carla Bernaschi et de Dino Ossola, agent immobilier au bord de la faillite, sont liées par une même obsession : l'argent. Un accident la veille de Noël va brutalement changer leurs destins.
    Dès le début le destin est en marche. Différents flashback pour différents points de vue (à chacun sa vérité comme dans une pièce de Pirandello d'ailleurs cité dans le film) nous amènent en 4 épisodes à dénouer les fils de l'enquête policière elle-même, révélant le coupable ... Autant dire tout de suite que nous avons un fort penchant pour ce type de procédé narratif.
    Tous les hommes adultes sont antipathiques : l'élite financière méprisante, le nouveau riche vulgaire et malin, l'oncle toxicomane et profiteur. Les femmes s'en tirent mieux Carla (Valeria Bruni Tedeschi que l'on a envie d'envoyer de film en film chez le coiffeur) ex actrice, vraie fausse mécène, la Bovary de service, naïve ou stupide mais éprouvant un véritable amour maternel, et surtout Roberta, la psychologue, humaine et chaleureuse dont on se demande ce qu'elle fait avec son plouc pourri de mari, le plus opportuniste de tous. Serena leur fille est le vrai personnage positif du film, énergique et fidèle, présente dans la scène finale comme un message d'espoir pour l'avenir.
    Quant aux autres jeunes, ils sont pour la plupart des caricatures de fils à papa gâtés, paumés et débauchés.
    Entre drame familial et film policier le réalisateur mène une enquête aussi bien sur l'origine des drames familiaux que sur celle de l'accident. Il joue sur un mélange des genres : tragédie, comédie, humour noir, en examinant les relations de couple, celles des parents et des enfants, n'évitant pas quelques clichés et décors tape à l’œil qui permettent la dénonciation un fois de plus des années fric.
    Mais la satire n'épargne personne : riches, pauvres, intellos, bobos, tous incarnés par d'excellents acteurs. Un bon moment de cinéma... à déguster en VO bien sûr !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Un bon scénario, des personnages bien campés par d'excellents acteurs (touchante Valeria Bruni-Tedeschi), le charme de la langue italienne (v.o. obligatoire !!) et une histoire ancrée dans notre époque matérialiste, bref un film à voir. On peut regretter que les jeunes héros de l'histoire soient décrits un peu schématiquement dans leur rapport à l'alcool et autres substances...
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    Valeria Bruni Tedeschi est la principale raison pour laquelle je suis allé voir ce drame italien. elle y est, une nouvelle fois, convaincante et parfaitement à l'aise. le film, à ma grande surprise, tiens en haleine, malgré la redondance des scènes, puisqu'on voit les même faits du point de vue de tous les personnages. même si ce n'est pas inoubliable, c'est bien fichu, et attrayant.
    Céline C.
    Céline C.

    12 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Mise en scène particulière......une même scène de vie vécue par différents personnages......comme quoi un même événement peut être vécu et perçu différemment en fonction des individus
    Ambiance intrigante.....des personnages attachants ou détestables.
    Le voir en VO est un plus.
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    Le cinéma italien n’est jamais aussi bon que lorsqu’il puise en trame de fond les défaillances et les travers du pays. Des coups de botte à la Botte ! Cela donne souvent des comédies acerbes et caustiques dont les Risi, Scola, De Sica ont tiré leurs meilleures œuvres. Bien que très contemporain, « Les opportunistes » retrouve cette veine qui provoque bien grincement de dents, des sourires et un certain malaise. Le film se décompose en trois chapitres distincts mais totalement liés, puisque exprimant les points de vue de trois personnages clés sur un ensemble de séquences identiques. La « fortune » (bonne ou mauvaise) étant le moteur de l’action, cela permet à Paulo Virzi d’écorner au passage l’avidité, la cupidité et l’hypocrisie de la société italienne. Les trois personnages autour desquels tourne le récit est significatif, et représente les étapes historiques de l’Italie pays en pleine mutation, Dino la magouille, Carla la bafouée et Serena le combat pour la vertu. Le film est habilement mis en scène par son côté « choral », le choix des décors et le raffinement des effets. Il est également intelligemment écrit notamment en ce qui concerne la psychologie de chaque personnage. Enfin l’interprétation est hors pair, avec en tête Valeria Bruni Tedeschi enfin créative, Fabrizio Bentivoglio merveilleusement énervant à souhait et Matilde Gioli d’une justesse parfaite. « Les opportunistes » est le film de 2014 que l’on n’attendait pas, il se place pourtant, par sa précision, son acuité et son irrévérence comme l’un des meilleurs.
    Béatrice L
    Béatrice L

    91 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    Excellente surprise. Film intelligent. Une histoire tragique racontée de 3 façons differentes à travers les yeux de 3 personnages. Très bons acteurs. À voir avant qu'il ne quitte l'affiche !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    Un film magnifique. Les rapports compliqués et hypocrites entre les riches et les autres. Des acteurs incroyables dont la Bruni Tedeschi ? À voir assolutamente! !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    Adapté du roman Human Capital de Stephen Amidon, Les Opportunistes dévoile le quotidien de riches provinciaux italiens à travers différents tableaux, qu’il s’agisse de l’impassible homme d’affaires (Fabrizio Gifuni), de son épouse tristement oisive qui occupe ses journées par des achats compulsifs (Valeria Bruni Tedeschi), de l’agent immobilier cupide et couard (Fabrizio Bentivoglio) ou de sa femme psy qui cherche à se donner bonne conscience.

    Voir ce petit théâtre des vanités se mettre en scène a quelque chose de fort plaisant, un amusement accentué par la tonalité acerbe du film, qui offre une satyre douce-amer de ce petit monde de pantins inconsistants, incarnés avec saveur par des acteurs inspirés...
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    En 3 chapitres ("Dino", "Carla" et "Serena") et un épilogue, sorte de "morale" cruelle et désabusée, Paolo Virzi ("Chaque jour que Dieu fait" - en 2012) adapte un livre américain (par Stephen Amidon - en 2004), en le transposant du Connecticut à la Lombardie. Comment un fait-divers (un accident tragique de la circulation) va bouleverser, par effet domino, l'existence de plusieurs familles, bien au-delà de celle de la victime (simple prétexte anecdotique, finalement). Adaptation fidèle, puisqu'on y trouve les différents points de vue et la critique (impitoyable) de la société et de ses clivages, comme exposés dans le roman - bien que très parcellaire. Mais aussi très "italienne", avec, en figures mises en évidence (dans une galerie foisonnante et romanesque), comico-tragiques, le "bouffon" (le quinqua Dino, qui se pousse du col, et pense faire partie de la bonne société, grâce à la liaison de sa fille et du fils du richissime Giovanni Bernaschi, un cynique affairiste, et à des doubles au tennis....), la grande bourgeoise mal dans sa vie oisive (Carla, épouse de Bernaschi) et l'ingénue (ou presque...), et deus ex machina contre sa volonté, Serena, fille de Dino (dans une vision inédite de Juliette et Roméo - ce dernier à la sulfureuse réputation). Dramaturgie prenante, acteurs convaincants (surtout Valeria Bruni-Tedeschi, aussi talentueuse que belle, en..."Carla"), montage parfait : voilà un "Capitale umano" (le titre italien, traduction littérale de l'original anglais, est plus subtil que "Les Opportunistes", pourtant idoine, quand l'ensemble du film est mis en perspective), qui fait passer un moment en fort bonne compagnie cinématographique !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top