GRAN TURISMO: Un Road Trip Hors-Piste avec la Playstation et un Soupçon de Magie Virtuelle
Dès les premières accélérations cinématographiques, on craignait le pire, une overdose publicitaire où les logos Playstation et Nissan allaient nous être enfoncés dans le cerveau plus fort qu'une manette rage-quittant une partie de Dark Souls. Cependant, Neill Blomkamp a réussi à nous prendre par surprise, évitant la sortie de route publicitaire pour nous emmener dans un voyage où l'absurde et la réalité se télescopent plus violemment que deux joueurs de Mario Kart en lutte pour la première place.
On aurait pu craindre que l'adaptation d'un jeu vidéo sur grand écran ne soit qu'une mauvaise fanfiction hollywoodienne, mais Blomkamp s'est révélé plus malin qu'un joueur de Sudoku en mission suicide. En fusionnant les codes visuels de Gran Turismo avec la folie concrète des circuits mondiaux, le réalisateur transforme l'expérience vidéoludique en une virée cinématographique où les pixels flirtent dangereusement avec l'asphalte réel. Les transitions du monde virtuel au monde réel sont aussi fluides que les trajectoires d'un champion de drift.
Certes, le scénario n'invente pas le fil à couper le câble de la manette, avec des personnages aussi prévisibles que la déconnexion du Wi-Fi lors d'une soirée gaming. Du méchant archétypal au mentor qui a plus de sagesse qu'un Yoda bourré, on a déjà vu ça dans plus de films que de cheats codes sur Internet. Mais bon, qui se soucie des clichés quand on est à bord d'un bolide lancé à pleine vitesse, prêt à envoyer valser le réalisme par la fenêtre avec style?
Contre toute attente, derrière l'arsenal de jeux de mots, "Gran Turismo" parvient à toucher le cœur du spectateur plus profondément qu'une défaite humiliante à Fortnite. Entre les moments d'émotion picaresque et les fulgurances épiques, on finit par verser une larme, parce que Blomkamp a réussi l'exploit de faire passer un film de course automobile pour une expérience plus intense que le dernier boss de Dark Souls après trois Red Bulls.
En conclusion, "Gran Turismo" est un cocktail détonant où l'absurde, la réalité virtuelle et les références geek se mélangent plus harmonieusement qu'un Cosplay de Deadpool dans une convention de jeux vidéo. Neil Blomkamp, tel un conducteur de dragster dans un champ de mines, nous embarque dans un périple improbable et exaltant, prouvant que parfois, dans la course effrénée de la vie, il faut oser appuyer sur l'accélérateur même quand la jauge d'essence est à zéro.
Alors, si vous pensiez qu'un film basé sur un jeu de course ne pouvait être qu'une vaine tentative de remplir les sièges de cinéma, détrompez-vous. "Gran Turismo" n'est pas seulement une virée cinématographique, c'est un road trip émotionnel qui secoue le spectateur plus fort qu'une manette rage-throwing. Une chose est sûre, après ce film, vous ne regarderez plus votre manette de la même manière, et vous risquez même de vouloir enfiler votre casque de réalité virtuelle pour sentir l'adrénaline d'une course à pleine vitesse sans quitter votre siège de cinéma.
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