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    Tusk
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Ce qui part comme une comédie américaine de plus, vire vite au cauchemar canadien.
    Un régal de répliques truculentes, poétiques, de nausée et visions d'horreur. Finalement c'est un film sans moral et sans cohérence sur la fin, mais cela ne gêne pas du tout. On peut éventuellement sortir un petit "message" : les hommes sont des animaux,/ il faut rester tels que nous sommes ("I prefer the old Wallace!")
    Mais honnêtement, le film va plus loin que ça dans beaucoup d'aspects indéfinissables.

    Justin Long reste toujours drôle et incroyablement crédible et ça fait plaisir de revoir la bouille du petit garçon du Sixième Sens, qui sait choisir ses films...
    A mi-chemin entre l'angoisse de Misery et le gore de Human Centiped: à voir et à revoir!

    Mention spéciale au faux accent "français" (du Quebec) de Johnny Depp, et à sa fille (Lily-Rose Depp) que l'on voit pour l'une des premières fois à l'écran.
    kibruk
    kibruk

    149 abonnés 2 568 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    Film au sujet complètement barré qui n'est pas sans rappeler "The human centipede", le traitement en est nettement moins subversif et sordide, et tient plus de la comédie que du véritable film d'horreur. Et c'est là que ça coince, les dialogues souvent surréalistes sont très verbeux et générateurs de nombreuses longueurs.
    Vinz1
    Vinz1

    185 abonnés 2 443 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Subtil mélange entre "The human centipede" et "Misery", "Tusk" envoie du lourd : les deux acteurs principaux sont formidables et le scénario est proprement hallucinant. Petit bémol cependant : le film est parfois un peu trop bavard, mais bon c'est du Kevin Smith, hein !
    MC4815162342
    MC4815162342

    401 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2014
    Tusk, film qui m'a direct attiré quand j'ai découvert sa bande annonce, j'adore les films d'épouvante... même si dans ce cas là le mot est un peu trop fort, j'adore le genre épouvante expérimentale avec des choses complètement barges et inventives, là pour le coup il s'agit de transformer un homme en morse.
    Le concept n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui d'un moins connu "The Human Centipede" où un scientifique fou lie des personnes ensembles pour créer un mille pattes humain, et comme j'ai aimé ce film et surtout l'aspect délirant de la transformation celui ci m'a fortement tenté et la bande annonce laissait paraître que ce ne serait pas sans humour.

    Et je dois dire qu'après l'avoir vu même si ce n'est pas le projet le plus barré du monde, il reste tout de même prenant, drôle et bien foutu, certes le scénario ne vole pas bien haut mais ce n'est clairement pas le but, on nous plonge ici dans un délire malsain et qui joue avant tout sur l'humour, l'épouvante on se le met derrière l'oreille.
    Et puis niveau réalisation c'est vraiment pas mal du tout, les plans sont plutôt propres, on a pas l’impression de se retrouver devant un film d'horreur amateur, non c'est vraiment soigné esthétiquement, après pour ce qui est du costume de morse, y'a clairement plus réaliste mais le délire est au rendez vous donc on ne s'arrête pas au maquillage.
    Et puis niveau casting y'a du bon, même du très bon en la présence de ce bon vieux Michael Parks qui ici prend plaisir à jouer les tarés, le rôle lui va à merveille, quand à ce pauvre Justin Long il s'en sort également très bien, le duo est inattendu et pourtant il fonctionne très bien.
    Haley Joel Osment et Genesis Rodriguez sont très cool eux aussi, et puis dans un petit rôle nous retrouvons également et pour la première fois au cinéma Lily-Rose Depp, la fille de Johnny et Vanessa, c'était attendu vu que l'info avait circulé, mais ce à quoi je ne m'attendais pas c'était de voir Johnny Depp également dans le film, et sur le coup je ne l'ai clairement pas reconnu, il m'a fallu quelques minutes pour piger que c'était lui, le maquillage l'a transformé, je l'ai reconnu grâce à ses yeux, et autant dire qu'il est méga fun dans ce rôle, il joue un mec appelé Guy Lapointe, avec son look improbable il est top.

    En bref, on passe un bon moment devant ce trip méchamment barré, l'humour est au rendez vous même si parfois un peu trop graveleux à mon gout mais voilà c'est tripant.
    FaRem
    FaRem

    8 748 abonnés 9 592 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2014
    C'est un film vraiment étrange et absurde, dans l'idée ça m'a fait penser à "The Human Centipede" sauf que "Tusk" ne sombre pas dans le dégueulasse et reste plutôt sobre même si l'histoire est malsaine. Je suis resté sur ma faim il y a trop de longueurs, des dialogues surréalistes, le mélange des genres ne fonctionne pas ce n'est jamais drôle c'est sur que tout est volontairement absurde mais la frontière avec le ridicule est tellement proche que ça casse un peu le délire du film. Mis à part ça les acteurs sont plutôt bons surtout Johnny Depp qui est méconnaissable et toujours aussi bon quand il est déguisé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 février 2015
    "Tusk", onzième long-métrage réalisé par Silent Bob, est un film à la fois original et vraiment sympa. Mêlant à la fois romance et horreur, comédie et thriller, "Tusk" ne restera peut-être pas dans les annales comme un grand film (bien qu'un futur statut de film culte soit possible), mais il a le mérite d'être un grand délire assumé de A à Z. On y suit un Michael Parks en psychopathe déchaîné et philosophe, tentant de changer un Justin Long détestable en morse, afin de revivre l'époque bénie lorsqu'il était marin, perdu sur un rocher au beau milieu de l'océan et avec pour seul compagnon et ami l'animal susnommé. Dans l'ensemble, le film est vraiment bon. Le casting est excellent, Michael Parks portant véritablement le film, l'humour fonctionne et certaines scènes valent le coup à elles seules de regarder le film (je pense notamment à l'affrontement final qui est magnifique en tout point). Il faut également saluer le travail effectué au niveau des maquillages qui est excellent. Mais "Tusk" souffre de longueurs, surtout dans sa seconde partie. Tous les passages qui ne se déroulent pas dans la maison de Michael Parks sont moins intéressants ainsi que moins captivants, certes le personnage de Guy LaPointe vaut de l'or, mais ses scènes de discussions et de flashs-back sont vraiment longues et cassent un peu le rythme du film. Avec ce film, Kevin Smith est allé à fond dans son idée de départ. Ce projet de film né lors d'un fou-rire pendant un podcast du réalisateur s'avère au final être une comédie horrifique originale, décalée et personnelle, sur la bestialité de l'homme sous toutes ses formes, et sur ce dont il est capable de faire. Désormais, j'attends avec impatience de voir le prochain film du réalisateur, deuxième film d'une trilogie ouverte avec "Tusk" : "Yoga Hosers", qui racontera les aventures de Guy LaPointe et des caissières de "Tusk". Une chose est sûre, c'est que ça promet.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    997 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Kevin Smith est de retour, trois ans après l'intrigant Red State où il mettait pour la première fois un pied dans le registre horrifique. Il récidive et pond ce Tusk complètement fou qui porte indéniablement la patte de son metteur en scène. Imaginé au cours de l'un de ses podcasts sur le net, le scénario narre la mésaventure d'un podcaster américain au Canada, transformé malgré lui en un morse par un vieux frappadingue pendant que sa copine et son collègue partent à sa recherche aux côtés d'un détective privé alcoolique. Un pitch hors du commun qui frôle le slapstick mais qui arrive pourtant à tenir la route en mélangeant horreur et comédie... Comme à son habitude, Smith s'inspire de son quotidien et truffe son film de petites références, qu'elles soient cinématographiques ou issues de la culture populaire. Il commence ainsi son film de manière très décomplexée où notre podcaster arrogant (Justin Long, parfait) écoute le récit de ce vieil infirme (Michael Parks, qui retrouve le réalisateur après Red State) qui dit avoir voyagé en mer et rencontré Hemingway pendant la Seconde Guerre Mondiale. Puis le metteur en scène change de ton en nous plongeant dans l'horreur pure et dingue, comme un remake de The Human Centipede à la fois glaçant et délirant. On rit de l'absurdité du sujet tout en restant mal à l'aise. À partir de là, on peut dire que Kevin Smith a une certaine façon de s'immiscer dans le genre horrifique. Parallèlement, la petite amie de notre héros (Génesis Rodriguez) et son ami podcaster (Haley Joel Osment dans un comeback saisissant) se lancent à sa recherche et sont aidés d'un ancien flic un peu dingue (Johnny Depp, affublé d'un maquillage fou et à l'accent français hilarant). Le film part donc clairement dans un mélange de genres où les situations cocasses contrastent avec l'insupportable supplice qu'endure notre héros, transformé et martyrisé par un maniaque. Excentrique, étouffant, drôle, touchant, Tusk est un OFNI qui ne pourra pas plaire à tout le monde mais qui ne laissera assurément personne de marbre, prouvant non seulement que Kevin Smith est un sacré touche-à-tout mais aussi que l'on peut faire un film à partir de n'importe quoi.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    136 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2015
    Kevin Smith est toujours aussi ingénieux. Il réalise ici un O.V.N.I surprenant et assez traumatisant, revenant aux fondations du film de monstre, mais en y inscrivant une touche bien personnelle. Alors débute une aventure aussi simpliste qu'horrifiante, aussi tragique qu'embarrassante. Embarrassante car, passé la première partie de ce drame fantaisiste, se déroule sous nos yeux un récit plus terrible que poétique. La mise en scène, soignée et talentueuse, ajoute du charme à une intrigue déjà futée. Au fil des discussions et de dialogues bien cousus se construit une morale désarmante, avec laquelle on cherche en vain la victime dans l'histoire. Il peut être parfois difficile de parler de ce qu'on a pensé en regardant une oeuvre. On suit le déroulement de cette histoire d'un oeil distrait car craintif, s'attache à un vieil homme, seul dans sa grande maison digne d'un conte de fées et pas au personnage principal, niais et idiot. Smith sait mettre en abîme les situations créées pour mieux imposer un questionnement régulier, tracé sur le papier, et ici avec l'aide d'un seul outil de travail : le sadisme humain. Prestigieux.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    251 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2015
    C'est devenu une habitude pour les fans français de Kevin Smith, il faut désormais passer par le Blu-Ray ou le DVD pour découvrir ses nouveaux films. Depuis Top Cops, il a fallu s'armer de patience pour pouvoir découvrir Zack & Miri Font Un Porno ainsi que Red State. Son dernier film en date Tusk ne déroge pas à la règle en sortant lui aussi directement en vidéo. Ce nouveau long métrage qui dévoile une nouvelle facette du réalisateur avait pourtant largement de quoi mériter une sortie sur grand écran.

    Célèbre podcaster, Wallace a fait le buzz en dénichant une vidéo où un adolescent se coupe une jambe avec son sabre. Souhaitant pousser la blague, il s'envole pour le Canada pour l'interviewer. Sur place, les choses ne se déroulent pas comme prévu, et Wallace se retrouve sans sujet à rapporter. Il fini cependant par trouver une annonce intrigante d'un homme seul qui voudrait raconter ses anecdotes de voyage. L'occasion enfin de faire une sujet mais le jeune homme ne sait pas encore où il s'engage...

    De Clerks à Jersey Girl, Kevin Smith avait toujours mis un peu de lui dans chacun de ses films. Avec l'impression de ne plus rien avoir à dire, il a voulu tirer sa révérence avec Clerks II. Finalement il tenta avec Top Cops de se frotter au film de studio avec une histoire qu'il n'avait pas écrite lui même. Frustré par l’expérience, c'est avec Red State, un film radicalement différent qu'il tira un trait sur sa carrière de réalisateur pour se tourner vers la production.

    Trois ans plus tard, toujours persuadé qu'il ne réaliserait plus de film, Kevin Smith et son fidèle producteur Scott Mosier animait comme d'habitude leur podcast. Parmi les sujets du jour, l'histoire insolite d'un homme qui proposait d'héberger gratuitement quelqu'un à condition qu'il porte pendant aux moins pendant deux heures par jour un costume de morse. Une histoire vraie tellement hallucinante qu'elle a provoqué en Kevin Smith l'envie d'en faire un film. Tusk était né et marque le grand retour du réalisateur qui depuis enchaîne les projets.

    Tusk s'inscrit dans la droite lignée de Red State, le précédent film de Kevin Smith. Le réalisateur qui n'avait signé avant cela que des comédies, s'est trouvé une nouvelle inspiration dans les histoires horrifiques. Si Red State était très sérieux et très éloigné de ses précédents films, avec Tusk, il arrive à mélanger l'horreur avec le style de comédie très personnel qu'on lui connait. Résultat on rigole autant qu'on frisonne avec cette histoire improbable mais presque vrai qu'on pourrait considérer comme un Human Centipede déjanté.

    Après avoir joué les petits amis de filles a qui arrivait les choses les plus dingues dans Jusqu'en Enfer et After.Life, Justin Long se retrouve cette fois ci victime malheureuse. C'est lui qui incarne Wallace, comique raté qui connait la gloire depuis qu'il anime un podcast. C'est principalement par lui que vient l'aspect comédie de Tusk. Pour l'horreur en revanche tout repose sur les épaules de Michael Parks, une nouvelle fois exceptionnel dans le rôle du cinglé Howard Howe totalement flippant comme il l'était déjà en gourou de secte dans Red State. C'est très étonnant de voir un acteur de ce talent n'être pas plus connu que cela, même Quentin Tarantino et Robert Rodriguez qui l'ont régulièrement embauché ne lui ont pas offert d'aussi grand rôle que ce que Kevin Smith a pu lui offrir.

    Tusk permet de retrouver Haley Joel Osmont, le jeune héros du Sixième Sens qui a bien changé. Il joue ici le rôle du meilleur ami de Wallace. La belle Genesis Rodriguez, vue dans Night Run et Arnaque A La Carte, est la petite amie du héros. Ensemble ils vont partir à sa recherche en se faisant épaulé par Guy Lapointe, un détective joué par un acteur très célèbre qu'on ne s'attendait pas à retrouver ici. Passage de génération oblige, Kevin Smith a offert un rôle d'employé de supérette à sa fille ainsi qu'à celle de Johnny Depp et Vanessa Paradis qui seront les héroïnes de son prochain film Yoga Hoser dans les mêmes rôles.

    Quel plaisir de retrouver un Kevin Smith à nouveau inspiré ! Avec Tusk, il se réinvente complètement en réussissant à mélanger son humour caractéristique à une histoire horrifique proche de The Human Centipede. Il est bien aidé dans cela par un Michael Parks drôle et terrifiant dont la prestation méritait bien mieux qu'un direct to vidéo. Tusk est tout de même avant tout un film réservé aux fans du réalisateur. Ceux qui s'attendent à un véritable film d'horreur risquent en effet d'être déconcerté par l'ambiance très particulière du film né d'un délire entre le réalisateur et ses amis. On ne pourra pas en tout cas pas lui reprocher son manque d'originalité.
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