Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicothrash
377 abonnés
3 036 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 29 octobre 2015
Michael Parks est bon, voilà ... C'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur ce "Human Centipede" du pauvre. Kevin Smith continue de tenter dans des domaines cinématographiques très différents et ça, on ne peut le lui reprocher, par contre un peu de sérieux s'il vous plait, qu'est ce que c'est que cette bavure ? Justin Long est ridicule, les dialogues sont interminables et inintéressants et que dire du déguisement ... Rien en fait, c'est mieux. Certains passages sont parfois grinçants et cyniques mais l'ensemble paraît tellement peu sérieux que l'on ne peut y croire et entrer dans l'histoire. Au passage, Haley Joel Osment fait peine à voir, dans la lignée d' Edward Furlong, sa ligne s'est tirée au même endroit que son talent. Vraiment rien à sauver de ce marasme si ce n'est un final amusant et dérangeant un tant soit peu mais une fois de plus plombé par l'ambiance second degré du métrage. C'est raté et à oublier.
Il y a des films qu'on aime, mais qu'on ne conseillera pas : Tusk est de ceux là ! Le réalisateur va vraiment jusqu'au bout de son idée. Juste le temps de comprendre ce qui pourrait arriver, et on y est : de l'horreur avec une sensation de mal-être très bien amené, le genre qui glace le sang, et nous maintient les yeux ouverts jusqu'au dénouement... Entre humour en dessous de la ceinture, personnage lourd, et tout à coup l'horreur qui arrive tout doucement, et de l'humour vraiment très noir. On aimerait en rire, mais on y arrive pas, c'est franchement génial !!!
Tusk est un long métrage comme on n'en voit que très rarement, tenant plus de la farce ou de l'exercice de style que du véritable cinéma. C'est un peu glauque et dérangeant à souhaits, pas forcément très drôle (malgré un aspect "comédie" assumé)... En somme, un espèce d'OVNI cinématographique qui revisite le mythe Frankenstein sous des traits modernes et farfelus. Le manque de contenance de l'histoire et de profondeur des personnages font de Tusk un film original mais pas inoubliable...
Attention, le nouveau Kevin Smith est un OVNI qui ne fera clairement pas l’unanimité. D’abord parce que son histoire est totalement folle, un peu dans l’esprit de Human Centipede, mais en plus poétique (si, si !). Là où le shocker se complaisait dans une violence malsaine, Kevin Smith dynamite les aspects les plus glauques par un humour décalé qui s’avère inégal. Parfois très réussi, notamment lors de dialogues extravagants, ou complètement raté (je n’aime pas du tout l’introduction du personnage loufoque de Guy Lapointe qui vient gâcher selon moi la dernière demi-heure du film, et tant pis pour Johnny Depp que je n’avais d’ailleurs pas reconnu du tout), l’humour est pourtant nécessaire pour faire passer la pilule d’une intrigue quand même bien barrée et totalement improbable. On appréciera tout de même la création d’une ambiance horrifique réussie (grâce à la déco notamment) et surtout la prestation ébouriffante de l’excellent Michael Parks, parfois même bouleversant lorsqu’il évoque son enfance maltraitée lors d’un long monologue poignant. Enfin, la toute dernière séquence, bien entendue comique par le grotesque de la situation elle-même, n’est pas exempte d’un certain romantisme noir, pas si éloigné des précédents efforts du réalisateur. Bref, une oeuvre inégale mais qui a le mérite de ne ressembler qu’à elle-même.
Kevin Smith signe une comédie d'horreur servie par un bon casting (méconnaissable Johnny Depp) mais au scénario dépourvu de sens, jamais drôle et au rythme trop linéaire qui ne décolle jamais vraiment à force de mélanger les genres. Pas terrible cet OFNI...
Tusk est complètement barré, certes, mais son côté dérangeant ne parvient pas à séduire tant l'opposition des genres est assez mal relié. Le film devient ridicule là ou il aurait pu être génial. Le mélange ne passe pas entièrement et c'est vraiment dommage.
Le trublion Kevin Smith récidive dans l'horreur avec ce film déjanté et inconfortable, voir même dérangeant. A partir d'un scenario complètement barré, le cinéaste jongle entre horreur pur et comédie, ce qui a pour effet de casser le rythme du film ainsi que son suspense, et en fait au final une espèce d’œuvre hybride inaboutie. Notons tout de même la présence de Johnny Depp parfaitement méconnaissable dans un rôle des plus loufoque.
Attention, OVNI. Tusk, la dernière réalisation de Kevin Smith est un film à la fois intéressant et déconcertant. L'idée du Morse pour la transformation permet de donner une touche de bizarrerie finalement bienvenue. Si le rythme est bon et que le film se laisse apprécier, c'est le côté déconcertant qui me fait passer de "pas mal" à "bien". L'étrangeté à la fois dans les images, dans les situations et dans le jeu parfait de Michaël Parks, dans cette oscillation entre horreur et absurde donne au film une saveur toute particulière. Et jusqu'à la fin, avec l'opposition constante des scènes de captivité et la recherche de ce podcaster par ses amis, on passe d'une profonde aversion à un sourire dissimulé. Mention spécial à Johnny Depp, presque méconnaissable et franchement hilarant en ancien policier. C'est ce qui est bon finalement dans Tusk, cette capacité qu'a réussi à avoir Kevin Smith pour tendre et détendre l'atmosphère. Pour moi, une réussite pour un film qui mérite au moins que chacun se fasse sa propre opinion. Qu'elle soit bonne ou non, au moins, on ne reste pas indifférent.
Avec une thématique aussi barrée je m'attendais à quelque chose d'original et de dérangeant. Pourtant la sauce n'a pas du tout pris et je me suis ennuyée ferme devant ce film sans aucun charme, ni identité et où tout sonne désespérément faux. Les (longs) dialogues sont creux et vides de subtilité, le mix comico-horrifique ne fonctionne pas du tout, les acteurs pédalant laborieusement entre ces deux registres. Et que dire de l'intervention de Johnny Depp (que je n'ai d'ailleurs pas reconnu)... totalement foireuse, au point d'avoir envie d'arrêter le visionnage dès la première apparition de son personnage. J'ai regardé le film jusqu'au bout mais sans grand intérêt...
Attention: objet filmique non identifié! Ce film, dont on se demande vraiment quel est le propos de fond et l'utilité, devient au bout d'une première moitié ennuyeuse absolument terrifiant et pathétiquement drôle à la fois, rappelant le "Freaks" de Tod Browning. Mais l'histoire de ce vieil homme misanthrope et complètement allumé, curieusement épris des morses, laisse malgré ses velléités humoristiques un sacré sentiment de malaise. En fait, la sauce horreur mélangé à l'humour absurde ne prend vraiment pas...
la première partie est intéressante .l'ambiance est travaillée, les histoires du vieilles hommes ont leur intérêt, et le suspense arrive petit à petit. Passé ce moment , le film bascule (un peu trop ) vite dans l'horreur. Exagéré, à la limite du grotesque , Tusk est un film d'horreur loufoque , ou le psychologique se veut important mais pourtant très mal traité. Les motivations de cette "séquestration" sont faible voir ridicules, et la fin est très bâclée. Tusk est un film bâclé sur une idée saugrenue mais qui a le mérite d'aller au bout de son thème et de ne pas laisser indifférent : c'est sa seule qualité.
Un film d'une ingéniosité burlesque ! " Tusk " est ce genre de film complètement absurde où l'on ne sait pas s'il faut rire ou être effrayé... Pour moi c'était ni l'un ni l'autre, j'étais plutôt dérangé et angoissé par ce film. Non seulement " Tusk " est une comédie horrifique mais c'est aussi un thriller psychologique, en effet, la psychologie des deux personnages a été bien exploré et bien exploité, la seconde partie du film est du coup plus importante car le personnage n'a plusspoiler: la parole et donc je vous laisse imaginer la suite. Il y a aussi la relation entre ces deux personnages ( Howard Howe et Wallace Bryton ) qui est très intéressante, c'est pas complexe mais il y a une sorte de tension qui atteint son paroxysme lors du climax et ça, c'est un jolie coup du réalisateur. Les personnages secondaires sont eux aussi dignes d'intérêts, on notera aussi le " grand " coucou de Johnny Depp qui assure une nouvelle fois ! Le scénario du film reste pour autant très originale, mais c'est tout de même dommage que certains flashbacks soient trop moues et intéressants, du coup ça influence sur le rythme du film. Ensuite, j'ai grandement apprécier la mise en scène du réalisateur qui joue sur les plans de caméras pour que le spectateur se sente dans la peau des deux personnages principaux, un vrai génie ! La bande-originale de " Tusk " se fait pas trop remarquer et heureusement car ce qui fait la spécialité de ce film c'est son ambiance. C'est doux et silencieux, l'environnement est sain et naturel, c'est paisible mais un danger y rode quand même. Bref, ce film dépasse toutes les espérances et devient pour moi un classique qui aura donné une nouvelle vie au genre de la comédie horrifique.
Agréablement surpris par la tournure du film qui est un mélange de genre assez surprenant, permettant de nombreux changements d'ambiance au cours du visionnage. En effet, ce film est qualifié de comédie horrifique, ce qui lui correspond très bien, expliquant ainsi le ton absolument absurde de la narration et du scénario qui en soit, est extrêmement loufoque. Ce film oscille entre les ambiances et les genres (thriller, horreur, satire) de manière extrêmement fine. Aussi, je trouve cela décevant de voir que la norme des spectateurs ne comprennent pas l'humour extrêmement décalé de ce film car trop arrêté sur le côté horreur de celui-ci. Avis à tout spectateur, ne vous attachez pas au genre de ce que vous allez voir, laissez sa chance à ce film qui, personnellement, m'a foutu une claque énorme.
(...) Complétement barré ce film voit d’abord son origine à travers un podcast animé par le réalisateur lui-même. Dans l’épisode #259 de SMODCAST (The Walrus & The Carpenter) avec Scott Mosier (ami de longue date du réalisateur, avec lequel il a créé la société View Askew Productions), ils partent d’une annonce trouvé sur le site Gumtree (site américain d’annonces genre le bon coin) qui parle d’une offre loufoque d’un propriétaire qui propose un hébergement gratuit, en échange le locataire doit s’engager à porter un costume de morse. La discussion du podcast se déroule à partir de là et, pendant près d’une heure, les deux animateurs partent en délire en construisant une histoire hypothétique fondée sur l’annonce. Kevin Smith allant même jusqu’à utiliser le réseau Twitter pour faire inter-réagir son audience et leur demander si ils souhaitaient que ceci aboutisse à un film (#WalrusYes ou #WalrusNo). Bien entendu une grande majorité a répondu OUI.
A l’image de cette anecdote, le métrage est vraiment dérangeant. La force du récit et le talent des acteurs réunis pour le film, aident vraiment à développer une ambiance malsaine. Tout en gardant un côté décalé qui lui est propre, Smith arrive à nous faire croire à cette histoire - d’ailleurs la mention inspiré de fait réel au début du film renvoie à son humour (...
L'intégralité de la critique, sur Le Blog du Cinéma