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Maxime F
44 abonnés
635 critiques
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3,0
Publiée le 5 janvier 2017
Il faudra m'expliquer pourquoi on classe ce film dans les "comédies" horrifiques. Il y a nul comédie ici malgré le sujet certes décalé, plutôt du drame malsain. Après ça se laisse regarder ( une fois passé la surprise de Johnny Depp en québécois moustachu).
Bizarre de voir Kevin Smith réaliser un film pareil... Autant les parties avec un Johnny Depp métamorphosé ou Lily-Rose Depp et Harley Quinn Smith en caissières sont parfaitement dans le ton de ses films précédents (Clerks ou Jay et Silent Bob pour le côté très second degré), autant le reste est sombre et glauque, ce qui dénote vraiment. Après Jeepers Creepers, on peut dire que Justin Long n'est vraiment pas gâté quand il s'agit de torture, parce que l'idée de base est déjà sacrément tordue mais semble amusante quand on lit le synopsis. Par contre une fois adaptée à l'écran c'est une autre histoire, ce n'est pas un film à mettre devant tous les yeux et ce contraste saisissant entre les deux univers est assez dérangeant. J'étais prêt à regarder chaque partie séparément mais une fois mis ensemble, ca donne quand même un condensé très particulier et le scénario passe clairement au second plan.
Il y a un côté "The human centipede" dans le délire, mais ici il ne sera pas question de mille-pattes mais bien de morse. Si on se plonge dans le film sans s'être renseigné au préalable, on aura du mal à savoir dans les premiers instants si ce qui nous attend va relever de l'horreur ou bien de la comédie, en tout cas ça suinte l'ambiance glauque. On va dire que le film poursuit son cours naturellement jusqu'à ce que l'on assiste à cette transformation totale en bête de foire, scène de contraste total qui marquera une réelle coupure des genres (tout en provocant un fou rire au passage), entre celui que l'on a vu jusqu'à présent, et celui qui nous est réservé par la suite, notamment avec l'arrivée d'un personnage bien perché, un certain Guy Lapointe interprété par Johnny Depp. En fait, "Tusk" est un film totalement barré qui fait comme si de rien n'était. L'exercice sera donc plutôt frais et original avec ce mariage des genres. Le délire est installé, Kevin Smith annonce la couleur et entame ici sa True North Trilogy.
Michael Parks est bon, voilà ... C'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur ce "Human Centipede" du pauvre. Kevin Smith continue de tenter dans des domaines cinématographiques très différents et ça, on ne peut le lui reprocher, par contre un peu de sérieux s'il vous plait, qu'est ce que c'est que cette bavure ? Justin Long est ridicule, les dialogues sont interminables et inintéressants et que dire du déguisement ... Rien en fait, c'est mieux. Certains passages sont parfois grinçants et cyniques mais l'ensemble paraît tellement peu sérieux que l'on ne peut y croire et entrer dans l'histoire. Au passage, Haley Joel Osment fait peine à voir, dans la lignée d' Edward Furlong, sa ligne s'est tirée au même endroit que son talent. Vraiment rien à sauver de ce marasme si ce n'est un final amusant et dérangeant un tant soit peu mais une fois de plus plombé par l'ambiance second degré du métrage. C'est raté et à oublier.
Tusk n'est pas mauvais en soi mais on ne sait pas dans quelle catégorie on le place. Le début est un peu longuet à démarrer, c'est une comédie, deux geeks complices animent une radio sur internet. C'est drôle puis le film bascule dans un autre genre. Sans être trash , c'est le coté malsain et dérangeant que va connaitre l'un de ces geek enlevé par un tueur en série canadien. Le scénario ou plutôt l'objectif finale vaut le détour, d'une originalité sans précédent (pour moi en tout cas), l'histoire peut marquer mais n'est jamais horrible ni gore juste flippante. Une étrange finalité à ce scénario aux odeurs de déjà vu mais l'idée principale reste incroyable. Rappelons que Tusk veut dire Défense d’éléphant en anglais.
Quand on voit le synopsis de Tusk on se dit que l'on va passer un bon moment devant un film bien fun mais malheureusement c'est plutôt chiant. Le gros problème c'est qu'il ne se passe presque rien pendant 1h40. Ah si des dialogues interminables et très peu intéressant avec un humour lourd et gras qui fatigue à la longue. Vraiment ça parle beaucoup trop. Dommage car c'est quand même vachement drôle de voir spoiler: le gars transformé en morse . Surtout que c'est très mal fait et c'est pour ça que s'en ai drôle. De plus les personnages sont bien barré et la fin satisfaisante. Au final, Tusk est décevant et aurait pu être meilleur en étant plus travaillé et malgré un gros délire en perspective, ne vaut pas le coup d'être regardé.
Moi qui en attendais beaucoup de ce film car j'ai été tout de suite attiré par le pitch (là où je considère que "The Human Centipede" est une réelle abomination, ce qui peut paraitre paradoxal), je dois dire que la déception est grande. Je m'étais préparé par le côté comédie du film qui est clairement indiqué (je trouve d'ailleurs cela bien dommage d'associer l'humour à un scénario pareil, mais bon, admettons), sauf que là... Le résultat est que le film tâtonne sur différents genres sans parvenir à trouver ses marques, nous impactant par la même occasion. Il n'est jamais vraiment philosophique, jamais vraiment drôle, jamais vraiment effrayant, jamais vraiment gore, jamais vraiment dérangeant... Beaucoup d'allusions au sex plutôt mal venues, et une fin somme toute bâclée qui me déplait fortement sur tous les points. Si vous avez compris la présence de Johnny Depp dans ce rôle médiocre et avec un accent québécois à couper au couteau, faites-moi signe ^^
Ennuyeux. Profondément ennuyeux. La présence des Depp (père / fille) n'y a rien fait, le film n'est pas (personnellement en tout cas) dérangeant car la transformation du personnage principal est tout simplement ridicule voire risible, peut-être était-ce l'intention de cette comédie horrifique. Mais autrement rien n'est amusant, ce qui met le doute sur les intentions du film : il fallait avoir peur du costume en baudruche gonflable, ou rire des dialogues infernaux par leur longueur ? Le personnage caricatural de Johnny Depp est, selon les niveaux d'autodérision, soit très drôle soit très vexant, pour ma part ce "Canadian bashing" est inutile. L'idée de départ était très originale, mais la réalisation est ratée, surtout à cause des dialogues qui n'en finissent jamais (si on les enlève, ce sont plus des 90% du film qui s'en vont...). Et il faut vraiment faire quelque chose pour le costume de morse, même la créature de Frankenstein de 1931 était mille fois mieux faite. Une comédie horrifique ? Ni l'un ni l'autre.
Au départ, on se demande bien comment tout cela va pouvoir évoluer, et puis l'on voit arriver spoiler: le morse ... et là, c'est un gros éclat de rire devant autant de ridicule, certes assumé par le réalisateur, mais quand même... Ça ne fout pas la trouille un seul instant tellement tous les éléments de l'intrigue semblent s'annoncer à grands coups de trompette et, si les comédiens sont bons, comment accepter des personnages aussi peu intéressants ou mal travaillés? Alors oui, c'est un film barré, on est d'accord; il faut le prendre au cent cinquantième degré, oui peut-être. Il n'empêche que le film se vautre assez rapidement en refusant d'assumer une logique 100% grotesque qui aurait sauvé les meubles. Rien ne fait vraiment rire, rien ne fait vraiment peur, et cette fin... Une soirée de perdue.
Inspiré par un de ses podcasts, Kevin Smith a signé avec Tusk, un film hors du commun, comédie horrifique racontant la fascination d’un vieil homme pour les morses. Malgré un excellent pitch, le film s’étire artificiellement en longueur, Kevin Smith ajoutant par exemple une sous-intrigue amoureuse inutile au lieu de se concentrer sur l’intrigue principale. Pas le meilleur Smith, mais pas un mauvais film.
la première partie est intéressante .l'ambiance est travaillée, les histoires du vieilles hommes ont leur intérêt, et le suspense arrive petit à petit. Passé ce moment , le film bascule (un peu trop ) vite dans l'horreur. Exagéré, à la limite du grotesque , Tusk est un film d'horreur loufoque , ou le psychologique se veut important mais pourtant très mal traité. Les motivations de cette "séquestration" sont faible voir ridicules, et la fin est très bâclée. Tusk est un film bâclé sur une idée saugrenue mais qui a le mérite d'aller au bout de son thème et de ne pas laisser indifférent : c'est sa seule qualité.
"Tusk", onzième long-métrage réalisé par Silent Bob, est un film à la fois original et vraiment sympa. Mêlant à la fois romance et horreur, comédie et thriller, "Tusk" ne restera peut-être pas dans les annales comme un grand film (bien qu'un futur statut de film culte soit possible), mais il a le mérite d'être un grand délire assumé de A à Z. On y suit un Michael Parks en psychopathe déchaîné et philosophe, tentant de changer un Justin Long détestable en morse, afin de revivre l'époque bénie lorsqu'il était marin, perdu sur un rocher au beau milieu de l'océan et avec pour seul compagnon et ami l'animal susnommé. Dans l'ensemble, le film est vraiment bon. Le casting est excellent, Michael Parks portant véritablement le film, l'humour fonctionne et certaines scènes valent le coup à elles seules de regarder le film (je pense notamment à l'affrontement final qui est magnifique en tout point). Il faut également saluer le travail effectué au niveau des maquillages qui est excellent. Mais "Tusk" souffre de longueurs, surtout dans sa seconde partie. Tous les passages qui ne se déroulent pas dans la maison de Michael Parks sont moins intéressants ainsi que moins captivants, certes le personnage de Guy LaPointe vaut de l'or, mais ses scènes de discussions et de flashs-back sont vraiment longues et cassent un peu le rythme du film. Avec ce film, Kevin Smith est allé à fond dans son idée de départ. Ce projet de film né lors d'un fou-rire pendant un podcast du réalisateur s'avère au final être une comédie horrifique originale, décalée et personnelle, sur la bestialité de l'homme sous toutes ses formes, et sur ce dont il est capable de faire. Désormais, j'attends avec impatience de voir le prochain film du réalisateur, deuxième film d'une trilogie ouverte avec "Tusk" : "Yoga Hosers", qui racontera les aventures de Guy LaPointe et des caissières de "Tusk". Une chose est sûre, c'est que ça promet.
Avec une thématique aussi barrée je m'attendais à quelque chose d'original et de dérangeant. Pourtant la sauce n'a pas du tout pris et je me suis ennuyée ferme devant ce film sans aucun charme, ni identité et où tout sonne désespérément faux. Les (longs) dialogues sont creux et vides de subtilité, le mix comico-horrifique ne fonctionne pas du tout, les acteurs pédalant laborieusement entre ces deux registres. Et que dire de l'intervention de Johnny Depp (que je n'ai d'ailleurs pas reconnu)... totalement foireuse, au point d'avoir envie d'arrêter le visionnage dès la première apparition de son personnage. J'ai regardé le film jusqu'au bout mais sans grand intérêt...