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2,5
Publiée le 11 décembre 2022
Pour ma part je n'ai pas spécialement trouvé cela malsain ou dérangeant dans la mesure où le concept est tellement grotesque, certes original, mais vraiment très décalé et pas vraiment réussi dans ses maquillages, que c'est presque risible. Le film aurait pût être bien meilleur en s'évitant des longueurs inutiles, une ambiance un peu plus lourde et sombre et des dialogues un peu plus profonds que ce qui nous est présenté, surtout que les motivations du tueur sont bien légères. Le casting fait le job mais le film est très anecdotique en ayant le cul entre deux chaises niveau horreur/comédie pas assez équilibré.
Tusk avait tout les moyens pour réussir son coup avec son réalisateur-auteur, souvent très inspiré.
Malheureusement l'indécision de ce dernier, à ne pas savoir comment jongler entre comédie et horreur, lui sera fatale.
On reste le cul entre deux chaises, entre les deux genres sans jamais véritablement tomber sous l'ambiance de l’un deux, ce qui rend le film parfois grotesque et inutile, pour cause de nombreuses scènes à côté de la plaque.
Reste le bon jeu des acteurs et l’ambiance malsaine certaine ...
Assez dérangeant, on ne sait jamais où ce grand délire malsain de Kevin Smith va nous mener. Cet OVNI est assez prenant et vaut le détour, mais ne pas s'attendre à autre chose qu'un film d'horreur assez barré, dans la lignée de Human Centipede.
C'est un film vraiment étrange et absurde, dans l'idée ça m'a fait penser à "The Human Centipede" sauf que "Tusk" ne sombre pas dans le dégueulasse et reste plutôt sobre même si l'histoire est malsaine. Je suis resté sur ma faim il y a trop de longueurs, des dialogues surréalistes, le mélange des genres ne fonctionne pas ce n'est jamais drôle c'est sur que tout est volontairement absurde mais la frontière avec le ridicule est tellement proche que ça casse un peu le délire du film. Mis à part ça les acteurs sont plutôt bons surtout Johnny Depp qui est méconnaissable et toujours aussi bon quand il est déguisé.
Cela fait maintenant quelques années que Kevin Smith s'est éloigné de son cinéma ou en tout cas du cinéma qui a fait qu'on l'admirait énormément. Loin de ses films aux dialogues cinglants, parfois vulgaires et parfois insolent, Smith semble expérimenter de nouveaux genres comme il l'avait fait avec "Red State". "Tusk" se pose clairement comme un film d'un genre unique où Smith n'hésite pas à laisser tomber sa marque de fabrique que l'on aime pour aller vers quelque chose de différent, très osé et relativement barré. Les âmes sensibles devront donc s'abstenir devant ce film où un podcaster prétentieux et vulgaire se rend chez un homme qui promet de lui raconter un tas d'histoires passionnantes et qui s'avère avoir une fascination pour le moins inquiétante pour les morses... Il est impossible d'en dire plus sans gâcher le film qui est aussi troublant que dérangeant et qui offre à Michael Parks un rôle tout à fait terrifiant. On pourra reprocher à "Tusk" de nombreuses choses, comme sa fin décevante ou son personnage de détective trop décalé pour être drôle mais le fait est que Smith se permet d'aller assez loin dans le choquant, instaurant une ambiance particulièrement troublante pendant un bon moment du film.
Les premières minutes du film, qui introduit les personnages de Wallace, Teddy et Allen, nous donnent la joyeuse impression que Kevin Smith a repris son style qui faisait de lui, dans les années 90, le plus drôle des réalisateurs de teen-movie. La verve de ces jeunes paresseux rappelle en effet celle des personnages de Clerks et la caractérisation très dépréciative des canadiens est cinglante, et pourtant le défi du réalisateur de s’essayer au cinéma d’épouvante va vite rendre cette écriture satirique purement accessoire. La rencontre entre Wallace et l’énigmatique Howard Howe met beaucoup de temps à se mettre en place, mais après près d’une heure de latence, la force horrifique nait de la folie de ce dernier et de la monstruosité de l’opération subie par ses victimes. Grâce à une voix-off mélancolique, Michael Parks réussit à faire de son personnage un être ambigu, pour lequel on ne ressentirait qu’un profond apitoiement si l’on n’assistait pas en même temps au calvaire écœurant du pauvre Wallace. L’enquête menée par ses amis et la conclusion bâclée n’aident pas à relever le niveau d’amateurisme de l’ensemble de ce Tusk, dont on ne retiendra que quelques images de transformisme cauchemardesque.
Kevin Smith est de retour, trois ans après l'intrigant Red State où il mettait pour la première fois un pied dans le registre horrifique. Il récidive et pond ce Tusk complètement fou qui porte indéniablement la patte de son metteur en scène. Imaginé au cours de l'un de ses podcasts sur le net, le scénario narre la mésaventure d'un podcaster américain au Canada, transformé malgré lui en un morse par un vieux frappadingue pendant que sa copine et son collègue partent à sa recherche aux côtés d'un détective privé alcoolique. Un pitch hors du commun qui frôle le slapstick mais qui arrive pourtant à tenir la route en mélangeant horreur et comédie... Comme à son habitude, Smith s'inspire de son quotidien et truffe son film de petites références, qu'elles soient cinématographiques ou issues de la culture populaire. Il commence ainsi son film de manière très décomplexée où notre podcaster arrogant (Justin Long, parfait) écoute le récit de ce vieil infirme (Michael Parks, qui retrouve le réalisateur après Red State) qui dit avoir voyagé en mer et rencontré Hemingway pendant la Seconde Guerre Mondiale. Puis le metteur en scène change de ton en nous plongeant dans l'horreur pure et dingue, comme un remake de The Human Centipede à la fois glaçant et délirant. On rit de l'absurdité du sujet tout en restant mal à l'aise. À partir de là, on peut dire que Kevin Smith a une certaine façon de s'immiscer dans le genre horrifique. Parallèlement, la petite amie de notre héros (Génesis Rodriguez) et son ami podcaster (Haley Joel Osment dans un comeback saisissant) se lancent à sa recherche et sont aidés d'un ancien flic un peu dingue (Johnny Depp, affublé d'un maquillage fou et à l'accent français hilarant). Le film part donc clairement dans un mélange de genres où les situations cocasses contrastent avec l'insupportable supplice qu'endure notre héros, transformé et martyrisé par un maniaque. Excentrique, étouffant, drôle, touchant, Tusk est un OFNI qui ne pourra pas plaire à tout le monde mais qui ne laissera assurément personne de marbre, prouvant non seulement que Kevin Smith est un sacré touche-à-tout mais aussi que l'on peut faire un film à partir de n'importe quoi.
Tusk est complètement barré, certes, mais son côté dérangeant ne parvient pas à séduire tant l'opposition des genres est assez mal relié. Le film devient ridicule là ou il aurait pu être génial. Le mélange ne passe pas entièrement et c'est vraiment dommage.
Assez délicat d'émettre une critique à propos de ce film tellement il est hors du commun. Je serai même pas quel genre lui donner car c'est à la fois un épouvante-horreur mélangé à de la comédie et à du drame. Ce qu'on ne pourra pas lui reprocher, c'est d'être original. Autre chose assez étonnante, la photographie assez soignée alors que ce n'est pas l'objectif principal. Les acteurs ne sont pas mauvais et on peut même revoir le jeune devenu adulte, Osment (l'enfant dans le 6ème Sens) et même une petite apparition de la fille du coupe Depp-Paradis. J'irai même jusqu'à dire que les personnages sont attachants (sauf le "méchant" mais c'est voulu). On ne s’ennuie pas et même si j'ai vu ce long métrage en plusieurs fois, j'ai toujours voulu savoir ce qui allait se passer dans la minute qui suivait. Je ne pourrai pas dire que c'est une bonne réalisation mais ce serait mentir de dire que c'est une daube. On peut résumer par le faire que c'est un Ovni du cinéma. D'ailleurs, je n'avais jamais entendu parler de "Tusk" auparavant, je suis tombé dessus un peut par hasard et au final je ne regrette pas cette "expérience". Franchement, si vous êtes curieux, je vous le conseille juste pour le délire. Pour ceux qui ne connaisse pas le 2nd degré, passez votre chemin. En bref, c'est spécial. 11/20.
Un film d'horreur qui veut se prétendre film d'auteur? Je ne sais pas, je n'ai pas saisi le but principal d'un tel film avec un tel sujet. Incohérent rapidement, ce film ne peut pas passer car il se vante d'être sérieux très souvent, la mise en scène d'ailleurs ne s'amuse jamais et accentue le côté sérieux de l'histoire alors qu'il aurait fallut simplement s'amuser à ne pas se prendre au sérieux pour que le film devienne intéressant. Certes l'horreur est présente, mais elle n'est pas cohérente, donc cela devient malsain, hors sujet, bizarre et incompréhensible. Le sujet se voulait être complètement amusant et au final on a une histoire incohérente sans saveur, horrible et qu'on ne comprend pas. La fin est d'un ridicule.
Film au sujet complètement barré qui n'est pas sans rappeler "The human centipede", le traitement en est nettement moins subversif et sordide, et tient plus de la comédie que du véritable film d'horreur. Et c'est là que ça coince, les dialogues souvent surréalistes sont très verbeux et générateurs de nombreuses longueurs.
Le film WTF de l'année, complètement débile et pourtant drôle, affligeant de bêtise et pourtant fascinant, génial et haïssable, le genre de film qu'on adore détester. Ca part comme une comédie grasse, ça frôle l'indécence au milieu avec des scènes indescriptibles et ça finit n'importe comment. Tusk n'est pas culte mais pas loin comme Human Centipede.
la première partie est intéressante .l'ambiance est travaillée, les histoires du vieilles hommes ont leur intérêt, et le suspense arrive petit à petit. Passé ce moment , le film bascule (un peu trop ) vite dans l'horreur. Exagéré, à la limite du grotesque , Tusk est un film d'horreur loufoque , ou le psychologique se veut important mais pourtant très mal traité. Les motivations de cette "séquestration" sont faible voir ridicules, et la fin est très bâclée. Tusk est un film bâclé sur une idée saugrenue mais qui a le mérite d'aller au bout de son thème et de ne pas laisser indifférent : c'est sa seule qualité.
Tusk est un long métrage comme on n'en voit que très rarement, tenant plus de la farce ou de l'exercice de style que du véritable cinéma. C'est un peu glauque et dérangeant à souhaits, pas forcément très drôle (malgré un aspect "comédie" assumé)... En somme, un espèce d'OVNI cinématographique qui revisite le mythe Frankenstein sous des traits modernes et farfelus. Le manque de contenance de l'histoire et de profondeur des personnages font de Tusk un film original mais pas inoubliable...
Il faudra m'expliquer pourquoi on classe ce film dans les "comédies" horrifiques. Il y a nul comédie ici malgré le sujet certes décalé, plutôt du drame malsain. Après ça se laisse regarder ( une fois passé la surprise de Johnny Depp en québécois moustachu).