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Play it again, Sam
10 abonnés
278 critiques
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2,5
Publiée le 27 juillet 2020
Typique des productions des années 50-60, cette série B repose sur des principes immuables. A défaut de pouvoir compter sur des acteurs magnétiques (même si Rory Calhoun, habitué à ce type de rôle, est parfait et John Larch tout à fait convaincant en vilain garnement), sur des décors grandioses et un scénario en béton armé (le personnage principal doit prouver qu’un homme est bien vivant, et, au bout d’une dizaine de minutes, dix autres personnages au moins l’ont vu en chair et en os !), le film mise sur son rythme et ses nombreux rebondissements pour entrainer le spectateur dans l’aventure. De ce côté-là, c’est plutôt réussi. La dernière partie dans la petite ville (même si elle parfois redondante et absurde – les villageois qui veulent pendre tout le monde ; l’histoire d’amour à la vie à la mort emballée en deux scènes) se suit avec intérêt vers le dénouement convenu. Empaqueté en 1h16, on a peu de temps pour s’ennuyer et le personnage principal est suffisamment sympathique pour qu’on veuille le voir réussir. Certes, la réalisation est bien pâle et les défauts ne manquent pas mais si on veut passer un petit moment sans ennui devant sa télé, c’est tout à fait acceptable. En revanche, sitôt le générique de fin achevé, le film est oublié mais, du coup, pourra être revu dans quelques années pour passer le temps.
Western essentiellement urbain, "The saga of Hemp Brown" nous balade un peu mais les paysages ne comptent pas vraiment pour le réalisateur, tout comme la lumière globalement fadasse de l'ensemble. Heureusement, Calhoun assure un minimum, emballant la très jolie Beverly Garland en une poignée de scènes. Et puis il y a le dernier tiers final, et son déroulement dans une ville prompte à pendre n'importe quel étranger vaguement coupable de n'importe quel crime. Après un procès rondement mené, il faudra beaucoup d'habileté à notre héros pour résoudre sa quête de respectabilité, tout en évitant les citoyens fans de pendaison sommaire. Efficace, bien rythmé, assez mouvementé, un western assez basique et correct, qui mérite un petit coup d’œil pour sa thématique de rédemption et un final assez prenant. A noter une bagarre aux poings entre les deux protagonistes principaux particulièrement éprouvante.
Si son budget ne lui permet pas de s'élever au-dessus de la bonne série B, « L'Implacable poursuite » peut toutefois compter sur un élément pour nous séduire : son scénario. Intelligent, bien construit et capable de se renouveler au fil des minutes, celui-ci est clairement la force de ce film par ailleurs bien fait et plutôt dynamique, narrant cette histoire de vengeance plutôt originale avec beaucoup de savoir-faire. Rien de référentiel donc, mais une œuvre prenant soin de son récit avec ce que cela comporte de personnages intrigants et séduisants : voilà déjà de quoi être satisfait.
On a pourtant envie de l'aimer ce western pur jus des années 50. Un héros à la belle gueule, quelques mignonnes hollywoodiennes, un vrai méchant. Mais effectivement, scénario un peu léger, et surtout réalisation bâclée. On appréciera la scène du bar, où sur 3 plans consécutifs, le méchant, sans avoir bougé, tient sa bouteille, puis ne la tient plus, puis la tient à nouveau ;-). Bref, à voir éventuellement pour le coté kitch, même si on finit par s'ennuyer un peu.
On est toujours reconnaissant à un éditeur de ressortir un western des années 50/60 mais il arrive parfois que le film soit vraiment sans intérêt. C’est le cas ici faute à un réalisateur ne sachant pas diriger les acteurs et ne portant nul soin à ce qu’il filme ( que cela soit un film série B n’est en aucun cas une excuse) En dehors du premier quart d’heure limite acceptable car inachevé (que deviennent les morts non cités au procès?), il n’y a plus rien, sauf à critiquer sans cesse. Les situations n’ont ni liens ni vraisemblances et ne sont jamais maîtrisées a tel point même qu’on a l’impression que Richard Carlson ne prend aucun intérêt à ce qu’il fait. Le tenancier du bar ,vieux et infirme, avec un fusil trop long pour lui, faisant peur au méchant, c’est vraiment d’un ridicule à pleurer. Rory Calhoun a pourtant tout ce qu’il faut pour être un bel héros. Seule la jeune chanteuse danseuse tient correctement son rôle de petite Lola Montes, si fait que les scènes d’amour sont plus convaincantes que les affrontements bâclés entre Brown et Givens. Nous ne pouvons pas voir tous les films, les critiques professionnels sont là pour choisir les meilleurs d’autant que ce DVD risque d’être en déficit faute de se , c'est raté.Par ailleurs, comme souvent, les commentaires sur la pochette ne font pas honneur a ceux qui les écrivent.