Avis sur Miss Zombie

"Miss zombie" n'est pas une histoire de zombie comme les autres. Ici, pas de hordes anthropophages à la Romero mais quelque chose de plus intimiste. Ce film a remporté le Grand Prix du festival de Gérardmer en 2014 et c'est pour cette raison que je me suis penché dessus. Bien mal m'en a pris ! Surement le pire lauréat du festival !


En dehors de l'approche originale du zombie, je ne vois rien à sauver dans ce long métrage. Acteurs médiocres, scénario vide et plat, réalisation bancale, photographie laide,... Et c'est looooong ! Voir une zombie marcher durant une bonne partie du film ne m'intéresse guère. Le réalisateur a-t-il tenté de jouer la carte du contemplatif ? Encore faut-il avoir quelque chose à contempler !


SABU essaie un cinéma différent et se plante... misérablement...

Voilà un petit film d'horreur à l'esthétique soignée qui fait écho à "The Woman" (2011) de Lucky McKee... Une autre vision de la femme soumise... Dans ce dernier une femme sauvage devenait l'objet des attentions des mâles de la famille avant de comprendre qu'elle ne serait pas la soumise espérée et que l'instinct maternelle reste toujours présent. Dans ce film japonais la jeune femme est une zombie "domestiquée" qui va se "réveiller" au contact de l'enfant de la famille... Tanaka choisis pour ce film un noir et blanc lumineux et brumeux à la fois, ce qui a le mérite de ne pas s'attarder sur les cicatrices de la zombie et de faciliter l'empathie. La mise en scène est à la fois discrète et lancinante, malgré l'effet lenteur il se passe toujours quelque chose que ce soit un effet caméra, un jeu de regard ou en arrière-plan. "Miss Zombie" a remporté Le grand Prix du 21ème Festival International du Film Fantastique de Gérardmer, rien d'étonnant c'est tout à fait mérité. En prime une réflexion sur l'amour filial. Ce film est un petit bijou, une tragédie sociale et féministe qui ne manque pas de poésie. A conseiller.

Film japonais qui s'éloigne fortement des canons traditionnels du genre, "Miss zombie" est une curiosité qu'il peut être intéressant de visualiser à condition d'en supporter la lenteur extrême.

Ouille ouille ouille … Je n’ai toujours pas digéré que ce film remporte le grand prix du festival de Gérardmer. Même ceux qui ont apprécier la vague histoire ont trouvé ce film long ! Et pourtant, 1h25 top chrono, mais sur ce temps total seulement 20 minutes seraient nécessaires pour faire tenir l’histoire. Les déplacements de la zombie sont tellement long, long, long et répétitif !
Certes la fin nous reveille enfin de notre longue sieste et nous fait comprendre qu’il se passe enfin quelque chose !

Entre Guillaume et ses césar beurk, adele et sa palme minibeurk, voila miss zombie et son prix gerardmer re-beurk, on se demande quels goûts ont les jury car miss zombie c'est pas Mama. Film en noir et blanc super minimaliste ou rien ne se passe vraiment. Ceux qui aiment contempler des couchers de soleils bicolore, ou bien s'attarder 1mn04 sur un plan avec des metaphores simplistes seront comblés, les autres qui aiment le vrai ciné, généreux et inventifs fuyezzzzzzzzzzzz.

Je ne comprends pas l'engouement du Jury du 21ème Festival International du Film Fantastique de Gérardmer pour ce film. C'est le dernier film que je suis allé voir pendant le Festival et c'est celui que j'ai le moins aimé. Même si je voulais spoiler je ne pourrais pas tellement le film ne nous réserve aucune surprise, on s'ennuie ferme. L'idée de base n'était pourtant pas mauvaise mais on subit rapidement les lenteurs du film et les scènes à répétition. Le choix du noir et blanc n'apporte rien même si la photographie était propre et pas inintéressante. La dernière partie est involontairement drôle. On finit par rire nerveusement pressé que le film se termine. Bref, LA grosse déception de ce Festival et pourtant un Grand Prix. Les goûts et les couleurs...