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conrad7893
305 abonnés
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4,5
Publiée le 12 septembre 2015
Un huit clos comique, satyrique sur les rapports hommes/femmes, mais surtout sur le regard que l'on porte aux personnes handicapées et la place qu'elles ont dans nos sociétés. Très bien joué, des répliques qui fusent, un quatuor bien connecté et rodé. Lellouche formidable , sa femme vanessa demouy très en dessous. Les 2 autres acteurs sont également très bons. Un bon moment de cinéma qui nous fait rire et réfléchir.
Des réflexions tendance beauffisantes de comptoir aux généralités les plus incroyables, ce film ne nous épargne pas grand chose. Sur le thème de "les meufs c'est toutes les mêmes", avec des personnages stéréotypés au possible (on a le divorcé, le collectionneur de femmes et l'homme marié qui a tout réussi, mais aux besoins d'adultère latent). Vanessa Demouy est parfaite en femme donneuse de leçon avec la caution handicapée. Les acteurs ont un peu tendance à surjouer, mais il s'agit là de théâtre, après tout.
Vu par hasard, j'ai vite compris que j'allais passer 1h20 de ce film dans le salon, en effet, il est tiré d'une pièce de théâtre. Les acteurs sont vraiment sympathiques mais il manque un petit plus pour en faire un film qu'on retiendra malgré de bonne situations comiques. A classer dans le même genre que "le prénom". 3 petites étoiles car le film passe vite. ----Septembre 2015----
Film qui se veut être dans le même style que "Le prénom" (adaptation d'une pièce de théâtre). Tout se passe dans un même appartement (ou presque) avec uniquement quatre personnages. Cela aurait pu être bien, mais le problème, c'est que c'est très mal joué. Les acteurs en font trop, c'est caricatural... Les réactions ne sont pas très naturelles. Bref, ça sonnait faux...
Je connais la pièce et déjà elle ne m’avait pas tant emballé que ça. Mais là, le film est un jeu de massacre ! C’est facile, je sais. N’est pas Roman Polanski, Volker Schlöndorff ou Joseph L Mankiewicz qui veut. « Carnage » et « La vénus à la fourrure » pour le premier, « Diplomatie » pour le second et « Le limier » pour le troisième. Je peux rajouter « Le prénom » d'Alexandre de la Patellière et de Mathieu Delaporte ! Si c’est nettement mieux que « Le jeu de la vérité », c’est nettement moins bien que les trois prestigieux noms cités plus haut. Filmer ou retranscrire du théâtre sur pellicule est un terrain risqué. Le huis clos, l’espace limité du théâtre implique une mise en scène des plus délicates ; elle doit être compensée et par des dialogues qui donneront le rythme et par l’interprétation des acteurs. Ici, Desagnat essaie bien d’investir le loft dans ses moindres recoins mais peine perdue : la mise en scène est complètement zappée par la pauvreté des dialogues. Lesquels n’aident pas les acteurs qui font juste leur job. Mais tout ce qui sort de leur bouche est d’une banalité affligeante. Je m’ennuie vite et surtout je n’ai aucune sympathie pour eux. Je reste dans un coin du loft et j’attends que ça se passe vite, très vite. Plus que jamais les dialogues me paraissent très importants dans du théâtre filmé, si on n’accroche pas à ce qui est conté, c’est le vide et le vide crée l’ennuie. C’est le cas avec « Le jeu de la vérité ». C’est du néant, c’est parler dans le vide, c’est parler pour ne rien dire. Justement, le bon théâtre, c’est avant tout du texte. Là il n’y a pas de texte. C’est du théâtre de quartier sympa sans prétention mais ce texte n’a pas assez de caractère pour passer sur grand écran. Autrement, faire comme « Le Père Noël est une ordure ». Evoluer au-delà du huis clos. Mais là c’est un mauvais exemple : le texte du Splendid est tout bonnement splendide ! Enfin, Polanski, Schlöndorff et Mankiewicz ne font pas du théâtre filmé, il font un film ; leur force : c’est oublié le théâtre et surtout ce ne doit pas être le cas. Or, « Le jeu de la vérité », ça transpire le théâtre filmé et ça donne raison à ceux qui n’aiment pas ce genre de film car en principe ce sont les mêmes qui n’apprécient pas le théâtre ; et en effet, le théâtre doit rester le théâtre et le cinéma doit rester le cinéma. De plus « Le jeu de la vérité » ne rend ni service au théâtre ni au cinéma !
Issu d’une pièce de théâtre à succès, le jeu de la vérité fait preuve de l’efficacité scénaristique qui marque ce genre de huit clos, comme dans les très bons : « le diner de cons » et plus récemment « le prénom ». Le jeu des acteurs porte bien le film, le rebondissement concernant la fameuse invitée que l’on attend dès le départ est surprenant. Néanmoins le film pêche dans sa conclusion prévisible et décevante notamment vis-à-vis des motifs et réactions des protagonistes. Dommage que cette bonne idée ne connaisse pas meilleur aboutissement.
le film est assez ressemblant à la pièce de théâtre pour ceux qui l'ont déjà vu, une sorte de semi huis clos car pendant le film ca ne bouge quasiment pas d'un appart, après le film en lui même eh bien sympa mais sans plus les acteurs s'amusent et ca se voit et ca emmène de temps en temps le spectateur avec bien que ca soit un peu moins souvent que dans la pièce mais ca reste un film qui se regarde comme ca en passant
j'ai vu un film... un peu par hasard, porté par le succès de la pièce que je n'ai pas vu... et j'ai trouvé pas mal de charme à ce film... Les comédiens tiennent bien leurs rôles, et ce fut pour moi un découverte... Christian Vadim a de sacrés airs d'Henry Fonda... Et Vanessa Demouy est totalement charmante... Cette pièce, enfin ce film, aborde dans une succession de dialogues les pensées et les aphorismes des quarantenaires... Parfois, ça tombe juste, parfois moins, mais au final on passe un assez bon moment. Ce qui est compliqué, c'est qu'on ne rit pas, car si l'on sourit, on n'est pas vraiment pris dans une grosse éclatade...
Adapté de la pièce de théâtre, cette comédie tournée en huis clos est, malgré un scénario peu original et souvent sujet à la bêtise, parfois drôle et interprété par des comédiens relativement convaincants. Intéressant.
Voici les 5 bonnes raisons de voir ce film : - revoir Vanessa Demouy 20 ans après... - ... Zut, en fait je n'en vois qu'une !!
Tout ce qu'il ne faut pas faire, Desagnat le fait.
Le jeu d'acteur est pitoyablement catastrophique, les dialogues (s'ils fonctionnent au Théâtre) ici sont des flops récurrents, les silences ont pour seul but de tester notre veille devant la lobotomie, sans parler de l'intrigue : baillante, la chute : à tomber de sommeil et le générique : ah ben mince je l'ai pas vu...
Bref, une bonne BD, un porno moyen ou même un Marie-Claire des années 2000 aura meilleur effet sur votre système nerveux...