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Stéphane R
24 abonnés
357 critiques
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5,0
Publiée le 16 mars 2022
Très grand film. Jake Gyllenhaal est magnifiques inquiétant. Le propos sur la spirale du voyeurisme est habilement mené. L'ambiance nocturne est oppressante. superbe film noir
Un putain de film. Lou me fait penser à De Niro dans Taxi Drive tah le sociopathe. Même sa relation avec la journaliste me fait penser à celle de De Niro et Jodi Foster. Jake Gyllenhaal est bah phénoménal. Parfois des moments où j’accrochai moi mais tout de même. Très bon film.
Je commence tout doucement a etre fan de Jake Gyllenhaal,. Dans tout ses thriller, il est exceptionnel et rends reellement le film meilleur. Au dela de ca, le film est bon, sombre et prenant comme je les aime.
Un film riche d'enseignements sur le rythme médiatique contemporain. Le personnage froid, manipulateur et sociopathe de Lou Bloom (Jake Gyllenhaal) incarne parfaitement les travers de nombre de médias actuels. La course effrénée à l'information, le culte de l'image choc qui devient coutumière et dédramatisée et l'absence de réflexion et d'analyse sur ces images sont autant de dimensions que le personnage représente. Lou Bloom est ce rythme médiatique ; à la fois par le processus de fascination croissante qu'il entretient pour le morbide (de ce point de vue il incarne aussi l'opinion public et son appétit pour le morbide), et car il comprend très bien le juteux business qui gravite autour (ici il est alors du côté des médias). Plus qu'un film sur les médias, c'est aussi le récit d'une évolution sociale globale à la fois mentale et numérique qui entraine une restriction des émotions et un rapport beaucoup plus froid aux réalités du monde. Lou Bloom est un épouvantail duquel le film tente de nous détourner, en grossissant les traits d'une tendance vers laquelle nous semblons tendre en tant que groupe. En caricaturant ce nouveau rapport au monde, Night Call s'associe une dimension cathartique et promeut un rapport plus critique et humaniste aux réalités et aux individus qui nous entourent.
Night Call de Dan Gilroy nous entraîne dans une virée nocturne à Los Angeles à la recherche d'images choc. Un film sombre porté par la performance stupéfiante de Jake Gyllenhaal. Sa transformation physique ( 9 kilos en moins tout de même ) est impressionnante, tout comme son acting d'une froideur glaçante, dépourvue de toute émotion. Dan Gilroy pointe du doigt l'acharnement des médias à vendre de l'horreur, et on est complètement entrainé dans cette ascension vers l'immoralité. Le spectateur suis avec un plaisir coupable cet homme prêt à tout pour aller au bout de ses ambitions et de ses rêves. Un thrilleur malsain, glaçant, JOUISSIF
Un excellent thriller pas comme les autres et très convaincant! « Nightcall » nous fait suivre les aventures de Lou, un reporter en herbe sans vergogne prêt à tout pour réussir et être le premier à avoir les images les plus chocs, quitte à bafouer tous les principes.spoiler: Cette recherche du « toujours plus » le poussera jusqu’à la folie! La prestation de Jake Gyllenhaal est dingue, il endosse le rôle à la perfection (comme souvent). Le film choque et dénonce sans filtre la course à l’audimat qui fait malheureusement fureur de nos jours. Le scénario quant à lui est vraiment bien ficelé, le rythme monte en puissance pour arriver à un final qui vaut vraiment le détour. Définitivement à voir pour tous les amateurs de thrillers!
Le film a un bon sujet de fond sur le sensationnalisme même s'il pousse très loin la caricature, car les médias TV n'en sont pas à ce point. C'est plus le cas des nouveaux médias du numérique qui répondent au voyeurisme malsain grâce à l'aide des passants qui pensent plus facilement à filmer des horreurs qu'aider les victimes. Ce film souffre beaucoup d'un personnage principal qui passe son temps à s'écouter et ne s'arrêtent jamais. On dirait qu'il a mangé l'assistant vocal Google et répètent bêtement ses recherches internet. Sans compter qu'il devient de plus en plus psychopathe. Cela en devient plus qu'insurportable. Sans oublier les nombreuses incohérences.
Night Call est un bon film qui souffre cependant de quelques défauts. 1. J. Gyllenhaal est extrêmement convaincant dans ce rôle de psychopathe de l'information. 2. Les dialogues sont particulièrement percutants et intelligents. Le thème principal est effectivement l'information mais la compréhension par Bloom des thèmes du rapport de force au travail ou des relations prestataires dans un monde capitaliste souffre également le détour. 3. En revanche, le film souffre parfois d'une certaine lenteur et le personnage de Bloom a tendance à devenir insupportable jusqu'à la nausée. 3,5/5
UN FILM COUP DE POING L'histoire est vraiment originale, le personnage incarné par Jake Gyllenhaal est vraiment inquiétant, et l'acteur arrive à nous faire peur ! On ne s'ennuie pas à suivre ses péripéties de fou sociopathe tout le long de ces nuits où il court dans un premier temps après des scoops "juteux" (pleins de sang) puis les provoquant... !! un personnage terrible et détestable mais très convaincant grâce au talent de l'acteur.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 23 juillet 2021
L'idée de base de ce film selon laquelle les chaînes de télévision montrent des vidéos de sang et d'entrailles dans les journaux télévisés locaux est totalement fausse et inexacte. Les journaux télévisés du moins ceux de Los Angeles où le film se déroule ne le font pas. Les chaînes locales font tout leur possible pour ne pas montrer ce genre de choses. Ainsi l'histoire du film est difficile à pénétrer ou a croire. Cependant même si l'on veut suivre le mouvement et croire a l'intrigue le film est trop lent à se mettre en place et devient ennuyeux. On a l'impression que le film commence vraiment au bout de 90 minutes et il devient quelque peu excitant et puis il se termine comme un gémissement. Au moins Jake Gyllenhall fait un excellent travail dans le rôle d'une personne folle sa perte de poids a ajouté à sa performance mais c'est la seule chose positive dans ce film...
"Nightcrawler" a pour sujet la folie de Lou Bloom (Jake Gyllenhaal), un homme obsédé par la recherche d'images choc qu'il peut ensuite revendre à très bons prix aux chaînes TV. Plus les images sont sensationnelles et inédites, plus elles rapportent de l'argent. Le réalisateur Dan Gilroy montre très bien que la recherche du scoop peut aller très loin, les journalistes sont prêts à prendre tous les risques pour leurs notoriétés et les gains pécuniers. Ce besoin d'images de plus en plus sensationnelles obligent à faire abstraction de toute valeur morale. Les paparazzis sont en rude concurrence, c'est un monde sans pitié. le réalisateur décrit habilement ce milieu très malsain, Lou Bloom est déterminé et prêt à éliminer ceux qui lui barrent la route du succès. Il agit uniquement dans son propre intérêt, il est nihiliste, très difficile à cerner, menteur invétéré et carriériste acharné. En résumé, Dan Gilroy sort un bon film dans l'ambiance nocturne très cinématographique de Los Angeles et sublimé par la très belle prestation de Jake Gyllenhaal.
Un sujet fort dont le protagoniste est Lou Bloom (Jake GYLLENHAAL), célibataire qui vit d’expédients (vol sur les chantiers de construction) et décide de filmer les faits divers nocturnes (accident automobile, meurtres) en étant branché sur la fréquence radio de la police (qui arrive souvent après lui) et de les revendre à certaines chaines télévisées de Los Angeles, à la recherche d’images chocs, notamment K.W.L.A. dont la directrice de l’information est Nina Romina (Rene RUSSO, épouse du réalisateur). Une superbe dénonciation des dérives de certaines chaines de télévision américaine qui privilégient les faits divers violents afin de créer une ambiance anxiogène et d’orienter les opinions de la classe moyenne blanche. Le personnage de Lou, d’abord psychorigide (spoiler: il arrose ses plantes d’intérieur et repasse son linge avec une pattemouille ) et solitaire, est terrifiant, immoral (le titre original peut se traduire par ver de terre, lombric et le qualifier), dépourvu d’empathie, d’une grande intelligence mais complètement fou.
Nous voilà avec un film peu connu qui et signé Dan Gilroy. Il aborde un sujet qui n'avait jamais était aborder auparavant. Le rôle principale qui joué par le talentueux Jack Gyllenhaal, sa prestation vraiment incroyable dans sont rôle qui fais frissonner ne fais que rendre se film impactant et térifian . On reste scotché au film du début à la fin par le personnage Lou Bloom qui et à lui seul intelligent pervers manipulateur. Un film qui mérite d'être vue par la prestation de Jack Gyllenhaal comme par le scénario qui fait froid dans le dos
Dès les premières images, l'attitude déférente du héros sonne faux grâce à une interprétation viscérale d'un Jake Gyllenhaal inquiétant par son amoralisme pragmatique revendiqué, nous installant dans une atmosphère malaisante fascinante. Au-delà du portrait psychologique se dessine une réalité économique difficile ainsi qu'une addiction malsaine des médias et de leurs spectateurs aux crimes sordides voués à exorciser les pires pulsions que la caméra imite par la pertinente mise en abyme des jeux de cadrage. Nimbée d'une aura funèbre, la réalisation excelle à demeurer objective, nous forçant à une dérangeante introspection réflexive tout en égrenant de cyniques vérités. Puissamment troublant.
J’ai trouvé ce thriller excellent. J’aime évoluer dans cet environnement sombre. Tout se passe la nuit et on va pouvoir découvrir la face cachée de Los Angeles. Lou Bloom se met en tête de faires les images les plus tapageuses possibles. Dès le départ, on sent que quelque chose ne tourne pas rond chez lui. J’adore l’interprétation de Jake Gyllenhaal. Il fait pleinement ressortir la folie de son personnage dans les séquences des monologues, et surtout par sa gestuelle. Pas besoin d’en faire des caisses pour faire passer le message. Certaines séquences m’ont rappelé Joaquin Phoenix dans le JOKER. On le voit donc évoluer dans ce monde, et franchir peu à peu les paliers de l’éthique pour ramener son scoop. La tension va donc accroitre au fur et à mesure. J’ai adoré ces moments où on baraude la nuit avec lui. La bande originale de James Newton Howard rajoute une forte tension. Forcément, la violence des événements aussi. Le petit accident n’aura plus d’importance, il faudra du sang et des cadavres pour faire parler de lui. On va donc comprendre la vraie motivation qui n’est pas l’argent en soi mais plutôt la reconnaissance. Lou Bloom serait prêt à tout pour qu’on vente ses mérites et se sentir exister par ce travail. C’est ce besoin viscéral qui le rend si dangereux et imprévisible. J’ai été scotché à plusieurs reprises par son comportement et ce qu’il filme. Attention, âme sensible s’abstenir. Il n’aura pas vraiment d’obstacle sur sa route car les autres personnages comme Rene Russo ou encore Riz Ahmed ne sont pas à sa hauteur.