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Un visiteur
4,5
Publiée le 13 mars 2015
"Night Call" est un film choc, qui dérange et qui nous amène à nous poser énormément de questions. Extrêmement bien filmées, la quasi-totalité des scènes se déroulent de nuit. Cette obscurité aide à créer un fort sentiment d’insécurité et une réelle tension du début à la fin. J’avais constamment l’impression qu’il pouvait se passer quelque chose de terrible et selon moi, c’est aussi ça la recette d’un excellent film... La critique complète est sur mon blog !
Jake Gyleenhaal est charismatique dans son rôle de pigiste dérangé, un personnage inquiétant et bien travaillé, à la mesure de son talent. Le film tient en haleine et on sent des poussées d'adrénaline, surtout au climax du film ! Un bon thriller.
très réussi ! un thème sympa avec un acteur principal au top ! qui interprète un héros comme on en voit peu, difficile de vraiment s'y attacher pour autant, on l'aime bien quand même, on miroite alors entre le pour et le contre, son instinct de survie et sa sournoiserie immoral.
Du très bon, scénario, mise en scène et surtout interprétations. L'ensemble est au rendez-vous. Une histoire qui prend le temps de se poser avec une montée en puissance à l'image de la froideur du monde médiatique et du rôle principal. Un Gyllenhaal (très émacié) qui confirme avec les années sont adaptabilité dans des rôles pas simples comme dans "Brothers" ou "prisoners" par ex. Ici, la personnalité est impénétrable voir stupéfiante. Parfaite. Un thriller lent, soft mais terriblement efficace par une mise en scène distillée avec soin. A voir ! 4/5 !!!
Un excellent Jake comme d'hab maigrichon mais tres bon! Voyage entre realite et fiction? non ce job existe vraiment! Ds gens ont une morale d'autres pas..... top film !....à ms yeux bien sur...
Un seul regret : que la relation entre Lou et son "associé" ne soit pas plus développée ; que ça reste monocorde. Dommage car à part ça c'est un grand film...
Voila un film on ne peux plus d'actualité , faut-il montrer ce que les gens veulent voir ou faut-il montrer les choses telles qu'elles sont ? Un sujet vraiment intéressant quoi qu'il en soit , et le film l'a vraiment traité avec finesse et justesse . On ne s'ennuie pas du tout , c'est brillamment interprété par un Jake Gyllenhaal méconnaissable , très angoissant et très malsain , le final est génial et progresse avec délicatesse jusqu'à un final dément . A voir absolument
Jake Gyllenhaal est exceptionnel dans le rôle du psychopathe Lou Bloom, et porte à lui seul, de ses épaules solides et sadiques, le film. On se demande jusqu'où ira Lou pour la reconnaissance et le pouvoir. Comme le laissent penser les lunettes de l'affiche, le film propose une véritable satire de la société actuelle, société d’argent et de divertissement. Il aborde beaucoup d’autres sujets complexes et notamment celui du journalisme jaune. À quel moment précis, l'information devient-elle du sensationnalisme, du voyeurisme? Du début à la fin, une petite tension, un je ne sais quoi, qui nous donne froid dans le dos et. Dan Gilroy conclut, comme un maître, cette course poursuite choquante avec une fin audacieuse qui donne grandement matière à réfléchir...
Les débuts dans le monde du journalisme à sensations d'un personnage cynique et sans scrupules. Les cinq premières minutes interpelleront le spectateur qui ne saura pas si c'est du lard ou du cochon qu'on commence à lui servir. Mais très vite on entre dans le vif du sujet si l'on peut dire. Jake Gyllenhaal supporte le film à lui seul alors que la réalisation n'est pas en reste. Le scénario tombe parfois dans la caricature, ce sera là le principal défaut de cette oeuvre fort intéressante.
Un film assez incroyable à l'ambiance prenante traitant avec réussite de la fascination humaine pour le sensationnalisme, le morbide et de la course effrénée vers une information et une médiatisation globale toujours plus trash, plus rapide et saisissante. Jake Gyllenhaal, une fois de plus impeccable dans un rôle de névrosé sans scrupules, est excellent, des seconds rôles tout aussi bons. Un portrait glaçant de la société actuelle, une photographie remarquable qui m'a rappelé "Collateral" de Michael Mann. Cynique mais puissant.
Une ambiance particulière portée par le casting et le sujet ! On se sent tantôt mal à l'aise, tantôt complice. Un scénario qui manque cependant de rebondissement !
Dan Gilroy n'a pas volé sa récompense de meilleur premier film. Il est tout simplement excellent. Jake Gyllenhaal méritait mieux que de simples nominations. Il est incroyable. Dès les premières secondes, on cerne qui il est et ce qu'il va devenir. Pris dans l'étau de la mise en scène, on espère voir sa carrière grandir, sans pour autant qu'il ne dépasse les bornes qui s’esquissent sous nos eux chaque nuit du scénario. Une mise en scène et un scénario impeccable, servi par l'effrayant Jake Gyllenhall et souligné par une bande originale oppressante. Tension assurée.
Dan Gilroy a fait une excellente composition entre un homme en quête de pouvoir et les réseaux médiatiques. Pour sa première réalisation, il a su nous convaincre à travers le discours moral d’hommes et de femmes s’interrogeant constamment sur leur propre satisfaction.
N’oublions pas qu’il a démarré très tôt dans l’écriture de scénarios comme The Fall, Real Steal dont il est l’auteur, ou encore Jason Bourne : l’héritage, porté par Jeremy Renner. L’intrigue porte sur une course contre les images les plus prolifiques pour les chaines TV locales, s’accompagnant souvent d’horreur en tout genre. De l’humour noir est au rendez-vous et illustre bien le ton et l’ambiance sordide dans laquelle on nous invite.
On a à faire ici à un personnage bien sombre et qui ne manquera pas de nous faire rappeler que son cynisme est son arme de prédilection. Jake Gyllenhaal incarne Lou Bloom, un voleur de nature qui tâchera de faire évoluer sa passion tout d’abord à travers ses discours. Il en tirera de meilleure leçon à travers ses erreurs et atteint rapidement le sommet grâce à son intelligence diabolique et de son côté manipulateur irréfutable.
On peut affirmer que l’acteur détient l’une de ses meilleures prestations. Et comme le film s’axe essentiellement sur cet antihéros captivant, cela vaut le détour. Ce film nous fait réaliser toute l’ampleur de la médiatisation dans une ville engrené par la violence et l’inconscience. Los Angeles fait office d’exemple ici. L’objectif de Bloom nous place d’office parmi les spectateurs des désastres visités. Mais sa manière de procédé pour obtenir des scoops est sans limite. Nous avons conscience de tous les faits, mais ce que filme ou invente Bloom a de quoi nous déstabiliser.
Sa relation avec une direction d’information Nina Romina est un régal. D’une part parce le conflit qui règne est le moteur principal de son évolution, et d’autre part, cette liaison semble à la fois bénéfique et dangereuse pour chacun des protagonistes. Il en va de même, dira-t-on, avec son jeune assistant Rick. Petit à petit manipulé, ce jeune crédule à la recherche d’utilité se voir rapidement piégé dans la roulette et le quotidien de Bloom. Sa présence aura de quoi nous déstabiliser jusqu’au dénouement, car si le spectateur devait s’identifier, ce serait bien en Rick.
Quant à James Newton Howard, il aura bien fait de créer une immersion bluffante, qu’on le comparerait presque avec « Drive ». Tout ça pour dire que « Night Call » est chaudement recommandé. On embarque à coup sûr pour un divertissement et une réflexion dont on ne regrettera pas l’issue !