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Un visiteur
4,5
Publiée le 21 octobre 2015
Enfin un sujet qui sort des morts vivants et des héros de guerre, américains, bien sur. Jake Gyllenhaal interprète avec un talent rare un personnage inquiétant autant par sa personnalité au paroxysme du cynisme que par sa philosophie de la vie nourrie par internet et ses sites parfois douteux. Étonnant que seul le scénario ait été primé et non l'acteur qui tient là sans doute son meilleur rôle.
Le sujet est fort et tellement d'actualité. L'information n'est-elle pas manipulée, pour la rendre plus sensationnelle, plus spectaculaire, plus terrifiante ? Tous ces journalistes et envoyés spéciaux ne sont-ils pas des chasseurs à la recherche du scoop pour faire de l'audimat. Jusqu'où vont-ils ? N'est-ce pas malsain parfois, immoral ? Dans Nightcall, Gyllenhaal est un jeune homme sec au regard dérangeant prêt à tout pour gagner sa vie. Sournois, ignoble, sans pitié, c'est un loup sociopathe qui va s'épanouir dans l'ombre, derrière sa caméra, en filmant cadavres et victimes de carjacking ou d'accidents violents. D'abord comblé comme simple observateur, ses pulsions puissantes le poussent cependant à provoquer l'impensable. Sa folie lui rapporte gros et l'actualité n'aura jamais été aussi saisissante ... et les pics d'audience si hauts.
Night Call flirte à la limite du glauque et du sordide. On en vient a se demander si les médias nous informent réellement ou nous manipulent dans un cercle de terreur. Le contraste entre un Jake Gillenhall à la coupe de cheveux à la looser et maxi gel et une Rene Russo blonde platine a faux seins rembourrés et botox est plus que dérangeant et rajoute du mystère et de la glauquitude au film.
Jake gyllenhaal en manipulateur psychopathe sur les bords prêt à tous pour gagner sa vie en vendant des images choc pour un journal. Une intrigue bien sympa sur un sujet très peu exploité sur grand l'écran, le journalisme.
La critique des chaînes d'information est facile. Si certains découvrent que faire des recettes publicitaires grâce à de l'information est déontologiquement douteux, tant mieux. Mais on est dans l'évidence là. Mais le film a heureusement bien plus à offrir. Les scènes d'interventions qui mélangent habilement différentes sources d'image, offrent plusieurs points de vue utilisés pour manoeuvrer le spectateur. Et ça marche vraiment bien. La tension va crescendo jusqu'à un final certes prévisible, mais parfaitement bien amené. Enfin, grosse performance de Jack Gylenhaal qui compose une véritable ordure. S'il est pris pour un divertissement et non un brûlot alors Night crawler est un très bon film.
quand l'ambition personnelle prend le pas sur l'humanité et pousse à franchir la frontière... un thriller qui évoque également le traitement faussé de l'information telle qu'elle nous est délivrée. nous découvrons là un personnage sombre, froid, calculateur parfaitement campé par J. Gyllenhall. prenant de bout en bout.
Nightcrawler, ou nightcall pour l'exploitation française, est un très bon petit film indé sur les limites du journalisme et critique la tendance du voyeurisme exacerbé grâce aux modes de communications toujours plus rapides. Le fond est bien présent mais la forme pêche par un cruel manque au scenario. Dans le film, jake endosse le rôle du parfait salaud prêt a tout. A l'instar d'un autre grand salaud au cinema, al pacino dans Scarface, le personnage évolue dans sa quête jusqu'à sa réussite quelque soit le chemin parcouru. Sauf que, spoiler: contrairement à tony montana, le réalisateur ne représente pas la chute de son héros... Et le décrit, lui ou le système qui le dirige, comme un simple fait. Pas d'obstacle donc face à cet homme... Du moins pas de réelles difficultés. J'aurais aimé voir un personnage plus en prise avec la police, se voir refuser son ultime reportage pour cause d'images indiffusable... Il aurait peut etre même pu peter les plombs en direct en prenant le contrôle de la chaine... Ce qu'il aspire a être dans le film.. Directeur de chaine. Qu'en est il de sa relation ambiguë avec la directrice de diffusion ? Comment peut-il encore travailler de cette manière sans se faire prendre ? Le film ne va pas assez loin et on en sort avec un gout amer. Celui d'avoir vu un bon film inachevé. Et revoir la bande annonce avec cet ultime plan de jake sur le plateau, face camera, prêt a tout balancer, ne m'a vraiment pas réconforté... Dommage !
Très bon film, pas trop long, on ne s'ennuie pas une seconde. Jake est comme toujours magistral. c'est un des meilleurs acteurs depuis quelques années. Il a bcp maigri pour ce rôle et fait vraiment très peur. Je ne souhaite un patron comme lui à personne et pourtant il y en a 😢
L'idée de base est bonne. A la lecture on a tout pour faire un bon film. Seulement, au bout d'une demi heure, je commence à être mal à l'aise à force de voir cet homme qui ne tourne pas rond. Est-ce vraiment le monde du journalisme d'actualités qui est représenté ? Si tel est le cas, c'est tout de même inquiétant. Braver autant d'interdits et surtout mettre sa vie en danger pour si peu ne m'inspire rien de bon. Pour sauver tout de même ce film, Jake Gyllenhaal s'en sort très bien. Le vrai psychopathe en puissance. De plus, le film a le mérite de tenir en haleine le spectateur, tout comme la fin qui nous laisse envisager une suite ?
Je ne comprends pas toutes ces bonnes critiques, pour un film limite ennuyeux, et surtout truffé d'invraisemblances et d'incohérences, sans même parler du fait qu'il passe complètement à côté de son sujet. Une satire de la course des médias vers le toujours plus, le carriérisme sans scrupule de ceux qui produisent de l'info aurait pu être un sujet intéressant, mais là, nous n'avons rien de tout ceci avec le personnage de Louis, le type est un vrai psychopathe, donc, quid de la démonstration ? Au début, cela ne commence pas mal, on sent que le héros est légèrement barré, sans plus, mais la dérive est si outrée qu'elle tourne à la caricature, et le film à la farce macabre, reste une bonne performance d'acteur, et sinon, il y a Bill Paxton, mais comme il a changé, je ne l'ai pas reconnu.
Un sujet très bien traité, un personnage fort bien installé dont nous avons plaisir à voir évoluer. Le rythme et les dialogues sont intéressants, mais l'ambiance générale m'a quelque peu dérangée, par son côté immoral.