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MarcoFou
16 abonnés
60 critiques
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4,5
Publiée le 8 décembre 2015
Dès les premières secondes, Jake Glynehall est terrifiant. Les yeux exorbités, les cheveux plaqués, les gestes lents, les personnage est campé. Les ambiances nocturnes, les vols accidents et meurtres amplifient cette ambiance pesante.
Quel plaisir de tomber sur une telle pépite. Nightcall est un film d une acidité exceptionnelle et remarquable. On voit un Jake Gyllenhaal à l allure fantomatique, glaçant par sa manière d agir et sa pensée. Il est selon moi l incarnation d une forme d accomplissement totale d une société moderne ou la réussite matérielle est une forme de saint graal. Terrifiant car il comprend rapidement ce qui excite le spectateur de la trash Tv et de quelles sont les images qui font vendre. La description de cette télévision est effrayante d autant plus qu elle ne paraît presque pas exagérée. Personnellement j ai pris le film vraiment au premier degrés et j ai été captivé de bout en bout. Je reviens dessus mais la prestation de Jake Gyllenhaal est impressionnante, notamment le jeu sur son regard. Avec ses yeux grand ouvert il illustre parfaitement la clairvoyance de son personnage sur l univers dans lequel il navigue, sur ses buts et les moyens d y parvenir. Il n a aucun problème moral car il est totalement fondu dans un modèle de comportement, certes poussé à l extrême mais au final c est lui qui ne comprend pas que les autres ne se plient pas continuellement à ces "valeurs" qui dans son cas ressemblent fort à une doctrine. Le film est rythmé, sous tension, la photo est réussie et donne au film un côté contemplatif qui renvoie à la fascination pour les images violentes que Lou saisie dans un Los Angeles filmé à la manière d un Michael Mann. Non rien à redire sur ce film, c est tout simplement génial !
Mouais. Je m'attendais à mieux. C'est sûr, j'adore l'histoire, j'adore Jake Gyllenhaal mais c'est le second rôle qui m'a déçu. Et l'histoire avec Bill Paxton. Et la femme qui lui achète ses vidéos. Quelle genre de chaine diffuserait des images pareils ?! Sinon, une super fin. Le personnage est barjot, mais c'est lui qui gagne !
Une plongée édifiante dans le monde de l'image et du journalisme à sensation, où l'image choc, le scandale et les sensations fortes priment sur l'information. Cette course sans limite à l'audimat est merveilleusement portée par le personnage asocial et insensible joué par un Jake Gyllenhaal dont la performance est magistrale. Le scénario est très cinique et descend en flèche le monde des médias, la réalisation joliment stylisée.
Une vision critique des médias Américaines avec la chasse aux scoops dont c'est le premier long métrage de Dan Gilroy, frère de Tony !! Un homme Bizarre se voit filmer avec son caméscope et une radio les accidents et les scènes de crimes pour négocier les images souvent violentes avec une chaine de télévision. Tout se passe la nuit, il se prend un adjoint, les débuts sont difficiles mais il va progresser jusqu'à même ètre en direct pour les tueries et ça va rapporter un maximum d'argents. Long métrage assez loufoque et déglinguer qui se passe exclusivement la nuit dont les images sont superbes, le scénario est bien construit et on entre rapidement dans le film, plus ça avance et plus c'est intense. Jake Gyllenhaal perd des kilos pour son role mais demeure excellent et inquiétant avec à ses cotés la remarquable René Russo qui fait plaisir de la revoir sur grand écran, Bill Paxton dans un second role et mention pour le comédien qui joue l'assistant du personnage principal qui est remarquable. A voir.
Machiavélique et antipathique Jake Guillenehall signe une super prestation dans ce thriller ! Le scénario est super, plus le film avance plus nous avons envie que Lou réussisse ! Le film est prenant à voir et à revoir !
Un film excellent, interprété brillamment par Jake Gyllenhall qui confirme être un très bon acteur américain incontournable. Ce film est un exposé sur le journal TV d'opinion, basé sur des images vidéos chocs de faits divers, qui sert à orienter un courant de pensées chez le téléspectateur et peut même entraîner la désinformation, c'est à dire la déformation de la réalité. Très similaire au journal TV français d'aujourd'hui, l'exposé de ce film nous aide à comprendre les enjeux des journalistes, cherchant à faire le buzz en vendant des images et orienter l'opinion sur des faits dont ils déforment les causes. Ce film nous montre à quel point les journalistes travaillant pour ce genre de journal sont des arrivistes, et à quel point les choses dont ils sont capables de faire pour avoir les bonnes images sont très loin de l'éthique et du respect des victimes des faits divers. Le sujet de ce film n'a jamais été traité à l'écran, ce qui apporte un peu plus d'intérêt au visionnage et le rend plus intéressant. Enfin, l'analyse du sujet faite par le scénariste est pertinente et je pense très proche de la réalité, ce qui en fait un film excellent du début à la fin. A voir et je pense à garder dans sa DVDthèque.
Ah! Cet acteur! Après des films comme "Donnie Darko", l'excellent "Enemy", Jake Gyllenhaal nous refait un de ses (oui pour la énième fois", une interprétation formidable, juste de Lou, un personnage avide qui au cours du film va tout tenter pour rafler la mise. Dan Gilroy nous signe ici pour son premier film un cadeau unique: Night Call.C'est noir, avec des acteurs flamboyants, excellents dans leurs rôles respectifs mais c'est surtout vachement bien réalisé et intelligent en tout point. Malgré le fait qu'il y ait quelques longueurs, ce film reste un très bon film avec comme à son habitude un Jake Gyllenhaal toujours aussi bon.
Après une carrière de scénariste, Dan Gilroy décide d'occuper la fonction de réalisateur pour un premier film sur la dérive des médias dont la recherche de scoops à sensation n'a plus de limite. Bien que tiré un peu par les cheveux, l'intrigue est une sorte de descente aux enfers pour un Lou Bloom (Jake Gyllenhaal) qui ira toujours plus loin pour obtenir ses images choquantes. L'acteur signe ici une de ses plus belles performances et campe un personnage qui fait froid dans le dos. La tonalité du thriller est bien entendu sombre et froide tant par le sujet abordé que par son action se déroulant dans un Los Angeles nocturne. L'ambiance est palpable et plonge le spectateur dans la folie du protagoniste principal et de la violence qu'il filme chaque nuit. On peut regretter toutefois quelques légères longueurs liées à un rythme lent et une répétitivité dans le scénario. Rien de très grave et on peut dire que "Nightcrawler" est une très bonne surprise.
Jake Gyllenhaal est inquiétant à souhait dans Nightcrawler. Maigre, pâle, yeux exorbités, large sourire démoniaque, le loser au chômage va se révéler d'une ambition et d'une manipulation pathologiques dans son entreprise de vidéos chocs. Ou pas. Puisqu'en repoussant sans cesse les frontières du sensationnalisme, il comble un "besoin" dans notre société déshumanisée. Et surtout il prend peu à peu le contrôle dans la relation mercantile qu'il entretient avec un réseau d'information américain qui joue avec la peur des spectateurs pour créer une addiction à son spectacle malsain. Le trait est un peu forcé mais on est finalement pas si loin de la réalité. Pour servir cette satire cynique, on a choisi un anti-héros sans famille ni aucun lien social et plutôt antipathique et bien sûr, Los Angeles, de nuit, sert de théâtre idéal. C'est là que le bât blesse car ce personnage qu'on sent d'emblée capable du pire et errant dans cette cité tentaculaire en perte de repères, symbole du faux et de la surenchère, donne au final un résultat assez prévisible. Dommage que le film flirte avec le thriller sans s'y aventurer vraiment. La dénonciation de l'entreprise médiatique et du voyeurisme n'est peut être pas suffisante pour faire de Nightcrawler un grand film. Mais un film singulier et troublant oui.
Vendu comme un succédané de Drive en France avec son titre tout droit sorti de la BO de Kavinski, Nightcrawler en VO est en réalité un brûlot jubilatoire qui dézingue les dérives de l’info spectacle, tout en montrant par l’absurde toute l’horreur d’un système capitaliste incontrôlé qui fabrique ses propres monstres. En suivant les pas d’un personnage qui se révèle progressivement dangereux et psychotique, Dan Gilroy signe une satire virulente du milieu des médias. Il n’hésite pas à aller jusqu’au bout de son concept, vraiment ravageur, et nous balance ainsi un uppercut bien senti, direct à l’estomac. On sort de la projection avec un sourire sadique devant tant de méchanceté. Jubilatoire.
Un bon film. Une ambiance particulière ( LA la nuit ) avec une image de qualité, Jack Gyllenhall toujours là où on ne l'attend pas avec ce rôle obsessionnel qui lui va si bien finalement. Le film est dérangeant, le spectateur se retrouvant malgré lui complice de cette société du voyeurisme alors ici dénoncée. Rene Russo incarne d'ailleurs tous les travers de cette dernière : argent, déshumanisation et sexe. Le mélange marche bien mais s’essouffle pour progressivement arriver à une fin plutôt décevante. Un assez bon film donc, surtout pour son originalité.
S'il est aisé de se laisser impressionner par "Night Crawler" (évitons le titre "français", crétin), il n'est pas facile de l'aimer et de le défendre ensuite : la démonstration de Dan Gilroy quant à l'abjection croissante des media et aux abimes du cynisme contemporain, pour être efficace, n'en reste pas moins mécanique, souvent redondante, parfois même suspecte quand le film adopte des procédés de suspense finalement pas si différents de ce qu'il dénonce. Gilroy manque d'intelligence et sans doute d'un soupçon d'éthique cinématographique (a-t-il jamais réfléchi au fameux sujet de l'obscénité d'un travelling ?) pour rivaliser avec un Cronenberg ou un Fincher, et ce n'est pas le soin technique apporté aux images ou à la construction de l'atmosphère qui peuvent rattraper la grossièreté de son scénario. Pourtant, il faut absolument voir "Night Crawler" pour une raison qui s'appelle Jake Gyllenhaal : émacié, les yeux exorbités, glacial et glaçant, il incarne d'une manière viscérale "l'homo capitalistus", sociopathe ultime s'étant auto-éduqué sur le Web, maniant brillamment la rhétorique de la réussite dans les affaires, broyant sur son chemin obstacles comme partenaires. Un rôle immense - sans doute équivalent en impact à celui jadis réalisé par Anthony Hopkins pour "le Silence des Agneaux" - qui réussit finalement à conférer au film une profondeur - politique, métaphysique aussi - qu'il n'aurait pas sans lui.
Night Call est un simple thriller efficace : une simple histoire d'un vagabond qui s'improvise journaliste qui nous passionne du début à la fin grâce au scénario béton de Dan Gilroy et à l'interprétation géniale de Jake Gyllenhaal, c'est peut être la meilleure prestation de sa carrière.De plus, la mise en scène et la photographie du film sont juste sublimes, le film se déroule en partie durant la nuit, on a là des scènes mémorables notamment la scène du restaurant. Bref, Night Call est un bon petit thriller haletant, qui fonctionne du début à la fin, à voir absolument notamment pour les fans du genre.