Mon compte
    Mary Reine d'Ecosse
    Note moyenne
    2,7
    54 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mary Reine d'Ecosse ?

    6 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    1 critique
    3
    1 critique
    2
    2 critiques
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Adapté de « Maria Stuart », roman biographique très documenté et historiquement très précis de Stefan Zweig, « Mary, Queen of Scots » de Thomas Imbach frappe d’emblée par son austérité (surtout au vu de l’affiche française, limite mensongère). Le destin de cette reine exceptionnelle (Reine d’Ecosse, de France et prétendante légitime au trône d’Angleterre) prenait la forme d’une tragédie chez Zweig, qui explorait toute la complexité, zones d’ombre comprises, de ce personnage inclassable et souvent déroutant. Faute de moyens (des manoirs en guise de château, les dix sept figurants réduisent la petite armée de Boswell à une équipe de basket, la taille en moins), la réalisation offre une image minimaliste dont tout côté flamboyant est exclu, contrairement aux autres moutures portées à l’écran par Ford en 1936, Charles Jarrot en 1971, Josie Rourke en 2018. Pourquoi pas, car le livre très centré sur Mary Stuart permettait cette approche. Malheureusement, par absence de passion (d’engagement ?) le réalisateur offre un portrait qui est une trahison du roman, perdant son aspect tragique au profit d’un drame sentimental. Et cela même si, fidèle au déroulé du récit, le film décrit bien à quel point elle fut une reine dont la grandeur fut tirée vers le bas par des faiblesses inacceptables vis à vis de sa charge : le choix de son époux, la relation avec Boswell, les lettres à Elizabeth 1ère aux contenus inconstants, la volonté de vouloir imposer un rêve en faisant abstraction de la réalité religieuse, etc... Même si Camille Rutherford a enfin l’âge du rôle (23 ans) et, comme Vanessa Redgrave en 1971, la taille de la reine (1,80 mètres, une géante pour l’époque), elle représente davantage une midinette perdue dans des rêves pétris de bons sentiments, ceux qui selon Dante, pavent le chemin de l’enfer, ne parvenant que trop peu à convaincre de la grandeur du personnage, la charge apparaissant ainsi trop large pour ses épaules. Ce pensum glacial, minimaliste et emprunt de modernité, se regarde sans passion et parfois même sans intérêt, malgré l’énergie de Camille Rutherford et la subtilité que Mehdi Dehbi (seul acteur masculin au niveau) apporte au conseiller Riccio. Si le réalisateur pour l’essentiel reste fidèle au déroulé du livre, il rend une copie lisse, dont les rares aspérités tiennent davantage d’un roman de gare que de l’oeuvre passionnée et passionnante du grand Stefan Zweig. Pour les amateurs de curiosité, le mini rôle d’Henri II est tenu par Stephan Eicher.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 juillet 2016
    Copie catastrophique de la série.... J'avais l'impressions de regarder une parodie
    Beaucoup de longueur, le jeu des acteurs est vraiment pas top....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Très original, émouvant, images envoûtantes, magnifiques atmosphères rendues par de fascinants paysages d'écosse, le jeu des acteurs est parfait, le scénario reste assez fidèle au roman de Stefan Zweig. A voir absolument.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Mary Stuart a (beaucoup) moins inspiré le cinéma que sa cousine issue de germain Elisabeth 1ère (la grand-mère de la première, Marguerite Tudor, était la soeur aînée d'Henry VIII, le père de la seconde), du moins à titre principal. Ainsi, le précédent "Mary, Queen of Scots" (un film britannique) datait de 1971. Mais la littérature, le théâtre, l'opéra même la prirent fréquemment comme héroïne, et de nombreuses biographies lui furent consacrées, dont celle de Stefan Zweig, en 1936, comme "Marie Stuart" (la forme francisée de son nom - élevée à la cour d'Henri II à peine âgée de 6 ans, en tant que fiancée du dauphin, elle fut presque un an et demi durant reine consort de France, épouse de François II, mort prématurément d'un abcès à l'oreille), dont se réclame le scénario de ce nouveau film, franco-suisse, réalisé par l'Helvète Thomas Imbach. N'ayant sans doute pas le budget requis pour une réalisation de type historique, à grand spectacle (de retour en Ecosse après son veuvage, Mary ne cessera de combattre les lords protestants écossais menés par son demi-frère illégitime le comte de Moray, et de s'opposer à Elisabeth, dont elle réclamait le trône, comme petite-nièce d'Henry VIII, quand la fille d'Ann Boleyn passait pour bâtarde - les deux souveraines ne se rencontrèrent jamais, mais entretinrent une abondante correspondance - servant de "fil rouge", comme chez Zweig), le cinéaste tente, à l'instar de ce dernier, un portrait "psychologique" de Mary. Pas d'épopée, de l'intime. Le style est donc épuré, la dramaturgie théâtralisée, l'ellipse fréquente - l'essentiel de "l'action" étant concentré sur les deux ans où elle se remarie avec Lord Darnley (un cousin germain), donne naissance au futur successeur d'Elisabeth 1ère, James - pour le compte duquel elle abdiquera du trône écossais alors qu'il n'a qu'un an, fait assassiner Darnley et épouse le comte Bothwell, son complice et amant. Les paysages sont superbes et la reconstitution soignée (bien qu'à la portion congrue), et l'alternance du français (Mary, française de mère - Marie de Guise - a vécu plus de 10 ans en France, et s'exprimait couramment dans notre langue) et de l'anglais (avec l'accent écossais idoine) opportune - tout ceci à porter évidemment au crédit du film. Mais le rythme retenu, voire languissant (pour une durée de deux heures) gâte l'impression globalement positive, et le choix de la franco-anglaise Camille Rutherford n'est pas persuasif (ses performances linguistiques mises à part, et le respect de la taille de la reine - 1,80 m - tout à fait exceptionnelle pour une femme de la Renaissance). Aucun charisme, pas de dimension quasi-romantique attendue pour un tel personnage (en tout cas hautement romanesque) atteinte....
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Tourné majoritairement en Suisse, le film prend le parti de filmer un film à costumes du point de vue psychologique. Ici, la perspective historique n'est pas mise en avant, le spectateur doit comprendre au fur et à mesure ce qu'il se passe ou se rappeler ses vieux cours d'Histoire. Le film reste volontairement à dimension humaine et prend le parti de resserrer le champ. Loin de la flamboyance que peut engendrer ce genre de films, le réalisateur privilégie les métaphores et les intrigues entre personnages avec des images (Rainer Klausmann est le chef opérateur) superbement composées.

    Côté casting, Camille Rutherford est magnifique. Elle habite son personnage avec la passion qui caractérisait tant ce personnage. À ses côtés, Mehdi Dehbi, Sean Biggerstaff (Bothwell) et Bruno Todeschini (De Croc) sont également parfaits. Mention spéciale au chanteur et musicien suisse Stephan Eicher dans le rôle de Henri II de France.

    Si on peut reprocher à Mary, Queen of Scots ses quelques longueurs et ses quelques effets de style trop appuyé, il reste néanmoins malgré tout au final le plaisir de voir une actrice, Camille Rutherford, interpréter le rôle avec beaucoup de talent.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    "Mary, queen of Scots" séduira grâce à sa photographie délavée, passée, son esthétisme soignée, son austérité censée nous replonger dans le passé, censé représenter la vision que l'on peut avoir de cette époque, et qui par ailleurs est assez justement évoqué et réalisé. C'est avant toute chose la découverte d'un grand personnage, une leçon d'histoire, mais il est peu louable que celle-ci soit asséné aussi didactiquement (la voix off très littéraire participe à cette impression d'une certaine forme de lourdeur artistique) et il manque assurément de la passion dans ce récit pourtant précis et juste (surtout quant on ne connait pas spécialement bien le personnage et son histoire). On a trop l'impression d'assister à un cour magistral (bien construit, mais magistral), mais auquel il manque un certain lyrisme pour nous impliquer, nous y intéresser complètement. Donc ce film plaira plutôt aux historiens en herbe... Pour les autres, je doute...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top