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Cinéphiles 44
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2,5
Publiée le 5 novembre 2017
Un jeune Italien de 29 ans, retardé mental, cherche à découvrir l’amour. Ses amis vont sillonner avec lui l’Europe du Nord pour lui trouver un rapport physique. Mais ce n’est pas la recherche initiale d’Enéa, qui cherche plutôt à être aimé. Entre le documentaire et la comédie, Pourvu qu’on m’aime est un road trip qui sensibilise à l’amour chez les autistes. Le film met en lumière une Italie qui n’offre aucune solution légale, ni médicale au désir d’une personne atteinte d’autisme. Malheureusement, la subjectivité de l’ensemble rend parfois l’histoire dérangeante. On ne sait jamais vraiment si les proches d’Enéa se moquent ou sont vraiment de son côté. L’exubérance du protagoniste suscite également quelques questionnements. Malgré la fragilité de la mise en scène et du montage, Pourvu qu’on m’aime a au moins le mérite d’ouvrir le débat sur l’assistance sexuelle chez les personnes atteintes d’un handicap. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com