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Plus gros succès du cinéma croate depuis l'indépendance, Bonté divine est une comédie satirique très plaisante à voir. Vinko Bresan arrive à pointer un problème (la baisse de la natalité en Croatie) tout en montrant les conséquences que pourrait représenter les moyens les plus extrêmes pour lutter contre (trouer des préservatifs revient à les supprimer totalement), même si la plus grave (le développement du Sida) n'est étrangement pas montrée. Ce film est donc un sympathique tacle à tous les extrémistes religieux qui s'éloignent ainsi des volontés premières de leurs dogmes
spoiler:
(le prêtre trouant les préservatifs est d'ailleurs victime d'une tumeur, ce qui peut être interprété comme une punition divine)
. Le tout est traité avec un humour à froid (l'humour slave rappelant un peu celui des pays nordiques) et d'excellents acteurs. Une bonne comédie qui prouve que des sujets sérieux peuvent toujours être traité avec dérision.
. Le tout est traité avec un humour à froid (l'humour slave rappelant un peu celui des pays nordiques) et d'excellents acteurs. Une bonne comédie qui prouve que des sujets sérieux peuvent toujours être traité avec dérision.
Comédie noire qui pointe certains travers de l'Eglise Catholique. Inspirée d'une pièce de théatre au ton sérieux. Le scénario est très improbable, mais relativement original, tout le film est une farce. J'ai beaucoup souri, mais aussi ri. C'est inégal. Au passage on visite un peu la Croatie et la mer Adriatique. J'ai trouvé le film iconoclaste et dépaysant. J'ai trouvé Vinko Bresan légèrement inspiré par Jean-Pierre Jeunet, au niveau de la mise en scène.
traversay1
En adoptant le titre de Bonté divine, les distributeurs français ont évité toute polémique ou malentendu concernant le film du croate Vinko Bresan. La traduction littérale est en effet : Les enfants du prêtre. Sur une petite île de l'Adriatique, cet ecclésiastique a trouvé une solution radicale pour combattre le faible taux de natalité : percer tous les préservatifs mis en vente avec l'aide du kiosquier et du pharmacien. Adapté d'une pièce de théâtre controversée et plutôt sérieuse, le film est une charge relativement gentille contre les errements et les aveuglements de l'église croate (on y parle pédophilie de façon étrange) jusqu'au dénouement aussi inattendu qu'incongru. Comme si un épisode de Don Camillo se terminait dans le sang et la honte. Désarmante cette comédie noire qui a fait un tabac dans son pays !
Un rythme effréné qui nous perd complètement en route à certains moments. Il est indéniable qu'on rigole, que les acteurs sont bon, mais c'est beaucoup trop fouillis pour convaincre complètement. Dommage.
Que l’on croit ou que l’on ne croat pas, ce film nous pique d’une curiosité burlesque qui nous Amen au rire. Des préservatifs moins actifs ; un yacht avec sur le pont, l’évêque ; une pénitente pénétrée par la tentation d’abandon ; un mariage forcé ment suicidaire… Un excellent film slave qui nettoie la religiosité.
velocio
Depuis des dizaines d’années, des réalisateurs comme Emir Kusturica ou Danis Tanovic nous ont permis de faire connaissance avec différentes formes d’humour pratiquées dans les pays issus de l’ex-Yougoslavie. L’humour que nous propose Vinko Bresan apparaît plus proche de celui de Tanovic que de celui de Kusturica mais il se rapproche encore plus de ce que le cinéma italien proposait dans les années 60/70 et, plus récemment, de ce que continue de proposer un réalisateur comme Nanni Moretti. Au point qu’on n’arrive vraiment pas à comprendre comment, dans notre pays, des critiques fustigeant sa lourdeur et son côté caricatural sont tombées sur ce film lors de sa sortie en salle. Non, lorsque le réalisateur se moque de l’évêque qui, tel un mafieux, arrive dans l’île dans un yacht luxueux et ne paraît inquiet que de l’éventuelle pédophilie de ses prêtres, cela est présenté de façon plutôt badine, sans aucune outrance. Il en est de même lorsque le réalisateur se moque de la xénophobie de ses compatriotes, représentés dans le film par Marin, le pharmacien, qui craint par dessus tout l’arrivée sur son île de musulmans, de mosquées et de minarets, tout en cultivant la mauvaise opinion qu’il a des serbes." Bonté Divine" fait donc partie de ces films où l’on rit (c’est bien) sans avoir honte de son rire (c’est encore mieux !).
Voilà un petit ovni croate. À lire les critiques et selon ma propre impression, j’ai réalisé que le fossé culturel qui sépare deux pays est parfois trop profond pour y comprendre les méandres. Je ne pourrais pas dire que je n'ai pas aimé le résultat puisque je pense que certaines scènes du film n'étaient peut-être pas si atteignables pour l'ignorant que je suis en matière d’humour croate. Ceci étant dit, au-delà de ce sentiment d’ignorance ou d’impuissance, j’ai tout de même pu apprécier la musique de cette comédie noire, qui n’est pas sans rappeler la bande originale des films d’Emir Kusturica et les nombreux messages dénonciateurs cachés dans les nombreux recoins de l’histoire loufoque et des personnages atypiques.
Un film drôle et original, des personnages parfois un peu caricaturaux mais drôles et attachants. Personne n'est épargné, et surtout pas l'église catholique.
Bon, encore un film vu avec ma sheila. C'est elle qui a choisi. J'hésitais entre ça et Jauja. Mais la Patagonie, à 21h c'est pas forcément très attirant. Va pour la Croatie donc.
Finalement, pour un film censé être drôle, c'était amusant, parfois très, parfois pas du tout.
L'acteur principal dont j'ai oublié le nom avec plein de consonnes est parfait en grand escogriffe ecclésiastique qui rigole quand il se brûle, parfait et très drôle - peut être sans le vouloir parfois parce que l'humour croate, c'est un peu comme l'humour chinois, c'est dur de faire raccord à tous les coup.
Inutile de déflorer l'histoire (c'est le cas de le dire) mais ça pourrait être du Don Camillo mais sans Peppone, spoiler: incarné ici par les mœurs dissolues d'un village où tout le monde passe son temps à s'enfiler
. Le part pris des auteurs est un peu étrange : on ne sait trop si c'est une attaque en règle de l'église ou sa défense acharnée. Que Charlie l'ait soutenu peut laisser pencher pour la première hypothèse mais un doute m'habite comme dirait l'autre. La fin en particulier change de registre et on passe de la comédie au drame.
Bref, un bon petit film plutôt sympa qui se laisse voir malgré des passages incongrus ou mal t-a propos.
Un bon moment si vous y allez mais si vous le ratez, ce ne sera pas dramatique non plus. Sacrés croates !
Finalement, pour un film censé être drôle, c'était amusant, parfois très, parfois pas du tout.
L'acteur principal dont j'ai oublié le nom avec plein de consonnes est parfait en grand escogriffe ecclésiastique qui rigole quand il se brûle, parfait et très drôle - peut être sans le vouloir parfois parce que l'humour croate, c'est un peu comme l'humour chinois, c'est dur de faire raccord à tous les coup.
Inutile de déflorer l'histoire (c'est le cas de le dire) mais ça pourrait être du Don Camillo mais sans Peppone, spoiler: incarné ici par les mœurs dissolues d'un village où tout le monde passe son temps à s'enfiler
. Le part pris des auteurs est un peu étrange : on ne sait trop si c'est une attaque en règle de l'église ou sa défense acharnée. Que Charlie l'ait soutenu peut laisser pencher pour la première hypothèse mais un doute m'habite comme dirait l'autre. La fin en particulier change de registre et on passe de la comédie au drame.
Bref, un bon petit film plutôt sympa qui se laisse voir malgré des passages incongrus ou mal t-a propos.
Un bon moment si vous y allez mais si vous le ratez, ce ne sera pas dramatique non plus. Sacrés croates !
Bonne satire,
Franchement je trouve la presse bien dure. Je craignais du coup de trouver une comédie hystérique, finalement c'est une bonne surprise. On découvre la vie sur une ile croate à travers la satire de la vie d'un jeune curé. Il y a des scènes assez savoureuses. Ce film est autant une farce qu'une dénonciation des travers du fonctionnement ecclésiastique.
Je vous le conseille !
Franchement je trouve la presse bien dure. Je craignais du coup de trouver une comédie hystérique, finalement c'est une bonne surprise. On découvre la vie sur une ile croate à travers la satire de la vie d'un jeune curé. Il y a des scènes assez savoureuses. Ce film est autant une farce qu'une dénonciation des travers du fonctionnement ecclésiastique.
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