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    Bird Box
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    3,4
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    431 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2022
    Révélée avec « Open hearts », confirmée avec « Brothers », adorée avec « After the wedding » et inspirée avec « Revenge », la réalisatrice danoise Susanne Bier monte sur la scène Netflix afin de divertir des spectateurs dont l’œil est fatigué par l’excès du contenu qui gonfle sans modération. D’après l’œuvre de Josh Malerman, l’héritage du récit tient en une poignée de sens, où la vue est la moins sollicitée. Cette vue embrasse pourtant le quotidien de tout être humain ou animal, il y a un certain besoin de visualiser ce qui nous approche et vers on nous nous dirigeons, c’est un fait. La survie tient en un tout, mais l’essentiel étant de savoir comment appréhender les autres sens, sans affolements. Scénarisé par Eric Heisserer, le film en profite surtout pour nous faire prendre du recul sur la vision restreinte de l’homme, qui ne guette pas plus loin que ce qu’il a dans son champ de vision. Il cherche à avertir, pas par le moyen le plus pacifique possible, mais l’équipe technique au complet échoue dans le huis-clos visuel qui a tant attisé notre curiosité.

    Pour commencer, il est évident que le film n’assume pas sa campagne, destinée à nous vendre une aventure isolée et guerrière chez la grande Sandra Bullock, les yeux bandés. Loin de là, le récit use d’aller et retour entre le présent et de nombreux flashbacks et le script banalise grossièrement les lignes de personnages trop stéréotypés. Il est donc difficile de cerner vers quoi le discours s’oriente. Y a-t-il une dénonciation ou de l’adoration dans le système qui semble nuire à l’intégrité humaine ? De plus, le film entre en contradiction avec son concept, intimement proche de celui de John Krasinski. Si la vue induit le sentiment de danger et de peur, le huis-clos post-apocalyptique coté « L’Armée des Morts » n’est pas le plus pertinent, notamment avec des ellipses qui amputent tout développement personnel, car le véritable danger se trouve à l’extérieur. Il y a une idée qui résonne, comme si la menace est matérialisée, mais une fois encore, le récit ne se prononce pas entièrement. Voudrait-on certainement que l’on se fasse une perception métaphorique de la chose, mais alors les scènes de tensions qui reposent sur le concept de base n’auraient plus rien d’inquiétant et de crédible ? Le fait de « voir » est nuancé pour des besoins scénaristiques qui viendront se greffer à mi-parcours, faisant acte de foi et rentrant dans un genre fantastique inabouti.

    Le revers de la médaille s’adresse au personnage central, qui n’est autre que Malorie, femme élevant des enfants malgré les situations périlleuses. On nous brosse un portrait de femme qui s’affirme, mais qui peine à accepter la maternité comme elle vient. Olympia viendra faire contraste avec son caractère exigeant et robuste, mais rien de plus. Cependant, l’étude de son comportement est sans doute la chose la plus intéressante à développer. On y discute de la peur en soi et des capacités qui sombrent dans l’hésitation. L’héroïne fait face à la folie et ce qui la rattache à ses enfants en tant que mère et père responsable. Elle porte la double casquette, mais ne sait jamais avec quelle tonalité prendre des décisions. La rupture de confiance les offense, alors qu’ils ne cherchent qu’à ouvrir les yeux devant un monde imparfait, mais nécessaire pour l’épanouissement de chacun.

    Bruyante, l’atmosphère de « Bird Box » n’est pas celui espéré, mais il nous accorde d’inévitables tensions dramatiques d’entrée de jeu, de quoi nous garder à l’œil pendant un moment, avant de piquer du nez dans une narration qui s’envenime dans la confusion. Les survivants recherchent tout un climat de confiance, mais y parviendront-ils réellement ? Les créatures sur qui reposent toute l’angoisse ne génèrent pas assez de subtilités quant au message à délivrer. Nous ressortons du visionnage avec une multitude d’interrogations et d’incohérences dans le traitement du concept, qui n’a pas forcément besoin de justifications, mais à ce stade-là, il ne s’agit plus d’induire la peur, il faut la rendre concrète et sans bavure. Si l’intrigue décide toutefois de finir sur une note positive, c’est que dernière la morale, il y a de l’optimisme. Ne pas croire en l’échec total, malgré les drames qui persécutent les protagonistes, voilà en quoi croient les producteurs qui se sont engagés à nous servir un plat à la fois réchauffé et à la fois suffisant.
    azerty A.
    azerty A.

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    Un excellent film sur un contexte que je n’avais jusque là jamais vu exploré.
    Le film vous tient en haleune de bout en bout.
    La fin peut nous promettre une suite qui si elle est comme cet opus sera très intéressante.
    Ann Val
    Ann Val

    86 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    Une bonne surprise que ce film apocalyptique avec Sandra Bullock. J'ai aimé la réalisation, les flash-backs réguliers et la manière dont le scénario progresse. Le fait qu'on n'ait pas vraiment d'explications, même si on en a quand même par l'intermédiaire d'un des protagonistes tout en restant dans l'expectative, n'est pas dérangeant car ça permet de se mettre à la place des personnages et de vivre ce qu'ils vivent, sans savoir réellement la raison. J'ai bcp aimé !
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Bird Box arrive avec une espèce de facilité pour surfer sur la vague du "un de vos 5 sens causera votre perte". Ici, c'est la vue qui va se faire vecteur d'une menace...ben oui, invisible, parce que si tu la regardes, et ben tu meurs. Et donc si t'es mort, tu ne peux pas dire ce que tu as vu. Donc, en voilà une menace fantôme que Susanne Bier choisit assez intelligemment de ne jamais montrer. On y retrouve un petit air de Phénomènes de Shyamalan quand la nature, excédée, décidait de se débarrasser de son pire ennemi, couplé à une touche de Blindness de Meirelles pour le côté "ne rien voir".
    Cela donne lieu à une scène particulièrement bien sentie (les capteurs de distance de la voiture) qui fait presque office d'exception dans un déroulement assez peu anxiogène, partagé entre passé, début assez choc de cette "épidémie" et présent, "survie de nos derniers héros".

    Pour ma part, ce jeu sur deux tableaux temporels est à double tranchants. D'un côté, il nous laisse immédiatement deviner l'ensemble des pertes à venir mais il nous donne aussi énormément d'indices quant aux règles de survie nécessaires pour que Malorie/Sandra Bullock intemporelle, et ses deux enfants s'en sortent. On ne le saura jamais mais Bird Box aurait peut être gagné à nous laisser dans un flou total en poussant pleinement le vice du voir, c'est mourir. L'esprit est foisonnant lorsqu'il n'est pas guidé et cette descente de rivière vers un Eden supposé n'aurait-elle pas gagné en intensité ?
    Ainsi, pour un film supposé oppressant, on ne tremble que très peu.
    De même, lorsqu'au final des choix terribles viennent s'imposer à cette femme qui n'est qu'une mère avec toute la dureté que lui impose son environnement (très bonne scène d'introduction avec le sermon dur pour survivre à ce qui les attend), on aurait préféré un autre traitement peut être plus sombre, pour finalement vraiment ressentir quelque chose face à ce film qui aurait pu se faire bien plus subtil.
    Malheureusement, Susanne Bier choisit pour ma part la facilité en introduisant dans les flashbacks, des menaces dont on aurait pu se passer. Et surtout, pour un film où la vue est une faiblesse mortelle, on se dit qu'il y a tellement d'autres choses qui aurait pu être exploitée, en tout cas bien plus tôt.

    Bird Box se laisse regarder. Il ne révolutionne rien au genre en se contentant de piocher dans ce qui a déjà été fait pour tenter de l'intégrer à une histoire de survie et de parentalité détournée par une menace constante, un sujet bien mieux traité dans La Route (le livre) qui avait déjà eu du mal à être retranscris dans La Route (le film).
    Comme dit le dicton :

    spoiler: Au royaume des aveugles, les fous sont les rois... et le voyants sont morts.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Super film j'ai vraiment adoré suspense action drame je me suis régalé mis à part le faite que je reste sur ma faim par rapport à la fin ,on s'est pas s'il y aura une suite en tout cas j'espère et je vous conseille vraiment de le regarder
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    Le débat serait sans fin, mais il est tout de même plutôt triste de voir des productions de cet acabit se voir cantonner à l’écran de télévision alors qu’elles pourraient rayonner sur grand écran. A l’inverse on peut remercier Netflix de continuer à financer de telles œuvres au budget moyen et de voir de plus en plus de stars s’y afficher, sans quoi elles n’auraient peut-être jamais pu voir le jour. « Bird Box » est un thriller fantastique de grande qualité, qui sait parfaitement optimiser les ressorts de son postulat de base imparable : des créatures envahissent le monde et il ne faut pas les regarder sous peine d’être pris de velléités suicidaires. Il a comme seul véritable défaut de sortir quelques mois après « Sans un bruit » (mais en est dédouané car écrit et produit avant sa sortie) auquel il a été fortement comparé. Pourtant, hormis un de nos sens au centre de l’intrigue (ici la vue, dans le film de John Krasinski l’ouïe), la présence de femmes sur le point d’accoucher et une ouverture magistrale et tétanisante (la séquence de panique initiale est à couper le souffle), les films n’ont que peu de choses en commun, chacun traçant une voie qui lui est propre. S’il fallait rapprocher le film de Susannie Bier d’autres films fantastiques, on penche davantage pour l’une des œuvres les moins célèbres de M. Night Shyamalan, « Phénomènes », où une force surnaturelle poussait les gens à se suicider de manière similaire, et au chef-d’œuvre incompris de Franck Darabont, « The Mist » qui était une adaptation du roman éponyme de Stephen King. On y retrouve ce confinement oppressant d’un groupe en proie à des créatures avec la fin du monde en toile de fond. La sensation d’oppression étant ici peut-être moins radicale mais tout aussi prégnante. Ce dernier n’était en revanche pas avare à dévoiler les créatures, abandonnant le côté énigmatique de la menace pour se focaliser sur une critique du fanatisme religieux.

    Dans « Bird Box » rien de tel. La cinéaste danoise, plus connues pour ses drames (« Serena », « Brothers », …) a choisi la suggestion en ne montrant jamais les créatures. Décision ô combien payante puisque cela évite tout ridicule éventuel ou excès de gore facile et favorise fortement une tension latente et insondable. Contrairement également à « Sans un bruit » qui jouait à fond la carte de la série B énervée, le survival de Bier flirte plutôt avec le drame et nous réserve quelques moments d’émotion intenses, notamment sur la fin, et grâce à la prestation intense de Sandra Bullock. L’actrice prouve qu’elle peut être excellente lorsqu’elle est bien dirigée. Mais le film contient son lot de moments éprouvants par le biais de suicides surprenants et de séquences où la tension est à son comble. Celle du double accouchement, celle de l’émeute en ouverture comme on l’a vu ou encore celle avec l’intrusion des évadés psychiatriques sont réellement implacables, que ce soit dans ce qu’elles montrent que dans la manière dont elles sont mises en scène. Un voile de mystère est gardé sur pas mal de pans de l’intrigue, ce qui n’est pas pour déplaire et contrevient à cette mode idiote de tout expliquer et amener sur un plateau d’argent au spectateur. Quant au fait d’alterner les séquences montrant le présent et celles au passé qui racontent comment Malorie et les deux enfants sont arrivés sur le fleuve, c’est un choix narratif judicieux. Il permet de briser la monotonie à la fois du road-movie maritime et du huis-clos. spoiler: Et même si on se doute de la mort des autres personnages,
    le suspense vient de savoir comment elle arrive, et c’est tout aussi pertinent. On peut voir diverses significations métaphoriques dans le film comme celle qu’il ne vaut mieux pas voir ou que le monde actuel nous rend aveugle au vrai sens de la vie, on peut voir aussi une ode à la famille qu’on se choisit, les interprétations sont vastes. Mais « Bird Box » est avant tout un grand huit d’émotions et de sueurs froides axé sur un postulat implacable, malin et maîtrisé. Deux heures de pur plaisir de cinéma qu’on aurait juste aimé savourer sur un grand écran.

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 janvier 2019
    A quoi vous attendiez vous de la part de Netflix, scenario bancale, acteur se donnant de la peine mais je pense que le résultat a du leur faire de la peine, on attendait mieu de Sandra Bullock mais bon, c'est lent et dépourvu d'interêt.
    Jérém S
    Jérém S

    19 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2019
    Sans intérêt. Du buzz, de la pub, pourquoi ? Pour rien... Pas un frisson, pas un suspense. C’est simple il ne se passe quasiment rien en 2h. Si vous voulez vous faire peur, voir une vraie histoire et de vrais personneages, passez votre route.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Sandra Bullock est tellement refaite qu' en fait c'est le seul truc qui fait peur dans ce film.
    Scénario vu et revu, tout est premaché pour faire en sorte qu'on ne doive pas réfléchir. Ce film s'adresse à un publique américain bas de gamme.
    Dommage qu'on ne puisse pas mettre 0 étoile!
    HawkMan
    HawkMan

    178 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2019
    Pour un film sur Netflix avec autant de promo, je m'attendais à mieux. J'ai été assez déçu de ce film au scénario finalement répétitif du film de Shyamalan "Phénomènes". L'histoire est simple : un jour, tous les humains se mettent à se suicider brusquement en apercevant quelque chose au dehors. Des survivants s'enfermeront dans une maison et tenteront de survivre en ne regardant pas au dehors. Le film regorge de clichés et de situations improbables voir ridicules. Nous avons même le droit de voir qu'un petit garçon et une petite fille sont prénommés... "garçon" et "fille"... balèze. Ne cherchez pas non plus les animaux dans le film, il n'y en a pas (ou presque).
    Bref : une seule chose à faire : passez à un autre film !
    bschneid
    bschneid

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    ça aurait été encore mieux sans cette mixité raciale imposée, ras-le-bol de subir ça... Tout le reste du film est intéressant même si certaines scènes auraient pu être raccourcies.
    Jérémie
    Jérémie

    143 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Avec tout le tapage médiatique associé au film, j'ai eu envie de voir ce qu'il donnait.
    Du très beau monde d'abord, mais un démarrage ultra poussif qui ne donne clairement pas envie... Passé ce quart d'heure douloureux avec succès, on découvre un autre film, plus proche du huit-clos et hautement plus agréable.

    On suit donc ensuite cette survie où s'alternent le passé et présent. Ce petit effet fonctionne bien et dynamise un film évident.

    Il ne révolutionne rien, il ne surprend pas, mais il demeure sympa. Un bon divertissement.
    Damien G.
    Damien G.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2019
    Vraiment un film sympa, mais qui fait quand même un peu peur. La fin est vraiment bien. C'est un film d'épouvante, donc les gens qui aiment ce genre de film vont aimer celui là.
    Ice&Fire
    Ice&Fire

    41 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2020
    Je ne comprend pas pourquoi avoir utilisé le système de flashback pour ce film. Je pense qu'il y aurait probablement gagné à conserver une ligne temporelle narrative classique. spoiler: La première scène du film nous spoil quasi 1h40 sur 2h en nous montrant le personnage principal et les 2 enfants, donc les seuls survivants du groupe de départ, prendre l'embarcation sur le fleuve.
    Après il est vrai aussi qu'il n'y pas vraiment d'explications sur les phénomènes rencontrés cela ne m'a pas trop dérangé mais par contre les incohérences flagrantes lorsqu'ils doivent se déplacer en extérieur sont plutôt décevantes. Pour finir je me demande encore spoiler: ce que fait une école pour aveugle au milieu de la foret ?
    Guillaume N.
    Guillaume N.

    32 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2019
    Un excellent casting, un très bon jeux d'acteurs, et de bonnes scènes de tension ! par contre, tout comme son modèle SANS UN BRUIT, ce film de donne aucune explication sur l'origine des créatures qui attaquent les personnages. Dommage. Peut-être dans une suite ?
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