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CrackO DingO
45 abonnés
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3,0
Publiée le 14 octobre 2019
Un film qui se passe dans le salon avec des situations improbables. les acteurs sont sympas et le film et court. je n'ai pas tout compris au final. 3 étoiles généreuses. ----Octobre 2019----
Une femme et deux enfants descendent à leurs risques et périls une rivière les yeux bandés pour fuir un terrible fléau. Cinq ans plus tôt, Malorie (Sandra Bullock) était une femme indépendante, enceinte de six mois, inconsciente du danger qui menaçait la planète, en chemin vers sa deuxième échographie avec sa sœur.
"Bird Box" est un film d'un genre que j'aime tout particulièrement : le survival post-apocalyptique. "La Route", "28 jours après", "Les Fils de l'Homme", "L'Armée des douze singes" ou "Mad Max" comptent parmi mes films préférés et sont construits sur la même trame : après une épidémie/une invasion d'extra-terrestres/ une guerre nucléaire, un héros courageux survit dans l'adversité. D'ailleurs, mon achat compulsif de PQ mi-mars s'explique en grande partie par la sur-consommation de ce genre de films et les peurs tapies qu'elle a fait naître.
"Bird Box" a deux qualités. Une première demi-heure trépidante, filmée sous la forme d'un flash-back qui raconte les premières heures de la catastrophe - ce que, notons-le, les films précités traitent souvent par euphémisme. Un danger qui se répand sous une forme pernicieuse et contre lequel le seul remède semble être l'occultation de la vue.
Mais ce sont là les seules et uniques qualités du film qui compte, sinon, bien des défauts qu'un bouche-à-oreille calamiteux s'est empressé d'épingler lestant "Bird Box" d'une bien mauvaise réputation.
Le principal est de sortir six mois seulement après "Sans un bruit" - mon film préféré de l'année 2018 - et d'en reproduire quasiment à l'identique le schéma sans en posséder les qualités : ici, on se cache les yeux pour éviter des visions suicidaires, là on évitait le moindre bruit pour tromper des créatures aveugles mais hyperacousiques.
Le deuxième est, comme dans une vulgaire sitcom, de réunir un échantillon d'humanité dans une maison cadenassée (un propriétaire misanthrope interprété par le détestable John Malkovich, un Noir en surpoids dont on sait qu'il sera bientôt sacrifié, un mâle séduisant dont Malorie tombera immanquablement amoureuse, un rescapé de la dernière heure dont le comportement louche suscite la défiance de ses compagnons, etc.). On sait par avance, puisqu'on vient de voir cinq ans plus tard Malorie livrée à elle-même, qu'ils mourront à tour de rôle. Reste à découvrir comment…
Le dernier est peut-être la nature du danger contre lequel les survivants doivent se prémunir. Il altère les pupilles, dans un mauvais effet spécial, des humains qui s'aventurent à le regarder. Il restera jusqu'au bout mystérieux. Sa seule manifestation : un gros ventilateur qui brasse les feuilles.
Une épidémie de suicides mystérieuse touche toute la population dès qu'elle ouvre les yeux, obligeant un groupe de survivants à se retrancher dans une maison. Mais à partir de là, comment fuir, se cacher, d'un mal qu'on ne peut pas voir ni toucher ? Bird Box a un très bon concept, un casting impeccable (Sandra Bullock en tête), deux jeunes acteurs ("Fille" et "Garçon") adorables, et un rythme assez soutenu grâce à des flashbacks récurrents pour relier la situation de début de film (la fuite en bateau avec les enfants) et l'origine de leurs malheurs (les prémices de l'épidémie). En revanche, on ne saura rien de cette épidémie, ce qui peut être très frustrant.
spoiler: D'où cela vient, est-ce vivant, quelle est le rapport avec "Vérité" dont parlent tous les infectés, pourquoi certains ne meurent pas, d'autres mettent deux secondes à se suicider, d'autres ne sont pas infectés de suite (le héros qui a les yeux ouverts dans la maison à la fin du film, mais n'est pas infecté quand il retrouve l'héroïne sous la couverture noire, idem lorsqu'il ouvre les yeux face au groupuscule de méchants infectés, il court partout sans perdre la tête...), quelle suite pour les héros ?
Bref, ne partez pas dans des réflexions trop intenses, Bird Box reste volontairement très vague sur son concept, et cela restera notre déception (on voulait quand même un peu de contexte). Mais il n'en reste pas moins que l'on ne s'ennuie pas, que les effets spéciaux sont modestes et bien réussis (une rareté), que Sandra Bullock et les enfants sont de véritables crève-cœurs (surtout quand on commence à comprendre les liens qui les unissent), et que le concept est fort d'originalité. A regarder les yeux grands ouverts.
Le film en lui-même n'es pas si mal, mais il aurait été encore plus original si Shyamalan n'avais pas réalisé phénomènes 11ans plus tôt, et qui traitait à peu de choses des même évènements traité quasiment de la même façon. C'est pas un bandeau sur les yeux qui change radicalement un film. Car ici on nous parle de créatures mais a aucun moment on en aperçoit une, tous juste une ombre, non à la place on nous montre le vent dans les arbres pour signaler le danger exactement comme phénomènes. Et les scénaristes on du confondre entre laisser une part de mystère et ne répondre à aucunes questions. Pourquoi, comment, résolution, rien n'est révéler, soit, mais difficile d'apprécier un film à sa juste valeur quand au final on ne sait pas trop à quoi on vient d'assister, ni pourquoi, et la suite de tous ça. Bref correcte ne serait ce que pour les acteurs, mais sans plus.
Le film est par moment vraiment flippant. Sandra Bullock est excellente et on regrette que Malkovitch disparaisse trop vite, dans la mesure où il est vraiment le meilleur des comédiens masculins. On note de très grosses invraisemblances comme la descente d'un fleuve en bateau les yeux bandés, totalement impossible. Mais surtout, c'est beaucoup trop long et répétitif, ce qui est un défaut récurrent des films "d'auteurs" produits par Netflix. Donc on finit par se lasser.
Louable est l'envie de faire de la citation : dans le désordre Zombie (le centre commercial), Shining (la chambre froide), Délivrance (la descente chaotique de ce fleuve) mais avant tout Phénomènes qui lui emprunte beaucoup, énormément. Mais n'est pas Shyamalan qui veut et cette maigre idée de départ (se priver d'un sens, comme de l'ouïe dans Sans un bruit) ne suffit pas à captiver l'attention notamment en raison d'invraisemblances, de lourdeurs (on voit venir beaucoup choses, notamment le retournement pendant le double accouchement), de redondances (sur le fleuve, dans la forêt), et d'une structure émaillée de flash-back qui n'apportent rien au si peu, juste expliquer comment les protagonistes disparaissent les uns après le autres... Bref, un peu de piquant au tout début lors de l'installation (très L'Armée des morts) puis hop le quasi néant. Hautement dispensable !
Beaucoup d'interrogations, très peu de réponses pour un film flirtant autant du coté des survivals post apocalyptique que de la fable semi écolo mâtinée du comics Croos pour le coté folie collective. Pas grand chose à se mettre sous la dent en somme...
J'ai trouvé ce film anxiogène à fond, terriblement prenant et haletant. On est dans le vif du sujet dès le début, le casting est très bon, les moyens sont la et la réalisation est excellente. Bullock est très bonne, certains déplorent son excès de chirurgie mais c'est pas nouveau - personnellement je trouve que son carré plongeant est divin. Le fait qu'elle doive survivre avec les 2 gamins en s'autant soi-même la vue est terriblement efficace, j'ai pas pu décroché un instant et j'avais envie de savoir comment ils pouvaient s'en sortir. La est mon seul reproche, les 5 dernières minutes sont affreusement chiantes et beaucoup trop "happy end" pour un film de ce genre. Et un autre reproche: on nous vend Sarah Pulson que j'aime à la folie, mais on ne la voit qu'au début... Pour le reste, j'ai été conquis à fond.
Presque original mais pas tant que ça (dans un autre film futuriste une étrange maladie faisait perdre la vue tandis qu'ici il faut se boucher la vue volontairement pour survivre). C'est assez intriguant et Sandra Bullock vit une véritable renaissance de sa carrière avec ce film (les autres acteurs sont nettement plus quelconques). Pas désagréable à suivre mais totalement oubliable.
Souvent comparé avec Sans un Bruit de par sa thématique (perte volontaire d'un sens pour survivre), le film est pourtant différent, tant mieux. Je ne vais pas revenir sur le pitch, il suffit de le lire. Le film est porté par Sandra Bullock, pas besoin de présenter, qui fait le taf et est rejoint par quelques sidekick qui font le café. Les enfants sont peu présents mais mention spéciale à la petite fille qui est vraiment chouppi à souhait. spoiler: Bref, que retenir ici, excepté que si vous êtes comme moi et que vous aimez savoir pourquoi, vous serez forcément déçu.
On part d'un consensus "c'est magique, tais toi" et voila. Pas d'explication sur le phénomène et cela me dérange, contrairement à Sans un bruit cité plus haut qui lui, prend le parti extra terrestre.
Si vous arrivez à passer outre cela, l'ensemble se tient bien. Donc, un bon film mais avec un gros bémol spoiler: sur le fait de ne pas savoir.
Parce qu'il y avait une indication de science fiction, j'ai voulu voir ce film même si je n'apprécie pas le genre épouvante. Eh bien, je n'ai pas du tout aimé, à l'exception des séquences sur la descente de rivière ! Mon rejet pour trois raisons. En premier, aucune explication véritable du phénomène ne nous est donnée, ensuite, il y a beaucoup d'incohérences dans la trame scénaristique et enfin, on doit supporter des périodes répétitives et sans intérêt. Vraiment à réserver aux amateurs des films horrifiques.
Bird Box, thriller fantastique d'épouvante américain de chez Netflix réalisé par Susanne Bier, aurait pu être un bon film et il l'est à certains moments. Un bonne distribution, un personnage principal interprété par Sandra Bullock qui tient la route (même si le fait qu'elle ressemble à Michael Jackson m'a un peu perturbé dans le premier quart-d'heure), Une excellente petite actrice (Vivien Lyra Blair), John Malkovich avec un personnage inutilement chiant, mais il reste un bon acteur. Un très bon scénario tiré du roman de Josh Malerman. Une construction narrative utilisant le flash-back qui aurait pu être risquée, mais qui fonctionne plutôt bien. Bird Box réutilise également des dispositifs inspirés d'autres films (Phénomènes .pour n'en citer qu'un), mais cela oblige aussi à faire aussi bien, voire un peu mieux. Une aventure post-apocalyptique d'une durée généreuse, alternant entre huis-clos et grands espaces naturels, le film souffre cependant de quelques défauts qui altèrent quelque peu la qualité du film : - Des mouvements de caméra mal-maîtrisés, des mauvais cadrages, trop serrés et un abus de caméra subjectives inutiles dans certaines scènes, alors que d'autres sont parfaitement filmées. - Des bruitages grossiers et terriblement communs achetés au mètre au lieu d'une véritable musique originale ainsi que des bruitages tout aussi communs et sur-utilisés pour nous "faire peur" avec des voix susurrantes très moches qui appellent les personnages qui sont utilisées dans, à peu près tous les mauvais films d'épouvante, depuis 10 ans. Si le manque de soin concernant l'image ne concerne pas tout le film, l'utilisation de bruitages ridicules en guise de musique et aussi de signal de la présence de l'objet de la terreur gâche l'ensemble du film, et c'est dommage. Une capacité évidente à bien faire, mais un manque de soin qui vient déclasser le film. c'est dommage. Sortir le pied de caméra de sa housse et demander la présence du cadreur à chaque scène aurait sauver la qualité niveau image sur toute la longueur du film. Trouver un vraie musique et nous épargner les voix d'outre-tombe qui nous susurrent des âneries dans l'oreille, aurait sauvé l'univers sonore du film. Quelques mauvais choix stratégiques qui nous éloignent d'un bon film dépassant le stade du "moyen" ou du "pas mal" majoritaire dans les critiques.
Bird Box est un film qui sort de l'ordinaire, la perte du sens de la vision donne un coté angoissant dans une ambiance de fin du monde. Le but ici n'est pas de chercher le comment du pourquoi ni d'attendre une révélation ou solution miracle à la fin mais bien de voir un film de 2h ou l'ambiance angoissante prédomine. De ce point de vue, c'est une indéniable réussite, on se questionne beaucoup sur cette peur invisible et on se prend à réfléchir à comment nous aurions nous même survécu. Si l'histoire est angoissante, il n'est pour autant pas effrayant ni gore comme bon nombre de films d'horreur, ce n'est pas le sujet du film. Quant au casting, celui ci est de qualité avec une très bonne Sandra Bullock à fond dans son rôle et un John Malkovitch comme toujours légèrement inquiétant. A voir et merci Netflix.