Derniers Avis sur Super Trash

Martin Esposito revient sur le lieu de son enfance, devenu une gigantesque décharge à ciel ouvert. Il décide de dénoncer à sa manière notre mode de (sur)consommation qui a entrainé une explosion des déchets, à tel point que la France produit jusqu’à 900 millions de tonnes de déchets chaque année.

Si l’idée de départ était fort intéressante, force est de constater que Super Trash (2013) n’a finalement pas grand-chose à raconter. Intégralement filmé à la décharge de La Glacière à Villeneuve-Loubet (en Provence-Alpes-Côte d'Azur), qui était gérée par Véolia et a définitivement fermée en 2009, on y suit le réalisateur caméra à la main en train de filmer le ballet incessant des camions-bennes et autres bulldozers qui viennent déverser leurs flots sans discontinue d’ordures.

Alors certes, le film met en lumière les graves dysfonctionnements de Véolia dans la gestion des déchets (en ayant par exemple, accepté d’enfouir dans le sol des produits toxiques et autres métaux lourds. On y voit aussi à quel point les déchets ne sont absolument pas revalorisés par les entreprises et habitants du coin, divers déchets (cartons, verres & ferrailles) qui pourraient être valorisés mais qui ne le sont pas en finissant à la décharge, sans parler de tous les médicaments, parfois par centaine, qui se retrouvent au milieu des ordures (jetés par des groupes pharmaceutiques). Sans oublier le gâchis alimentaire avec toute cette nourriture dont la DLC n’est pas toujours dépassée, des milliers de savons neufs en provenance des hôtels de la Côte d’Azur sans parler des kilomètres de moquettes et le célèbre tapis rouge du festival de Cannes (qui est changé jusqu’à 3 fois par jour !). On y découvre même quelques cercueils (en fin de concession, il n’est pas rare que certains finissent à la décharge).

Le film dresse le portrait de cette décharge, de nos actes et des conséquences sur la santé, la faune et la flore, notamment dû au lixiviat, ce jus de poubelles qui résulte de la fermentation des déchets enfouis et qui vient s’écouler dans les rivières avant de finir dans la mer.

Ce qui pose principalement problème ici, c’est que le film se contente de montrer ce qu’il se passe au sein de cette décharge et ce, sans aucune prise de position, ni témoignage aussi bien de l’exploitant que de la mairie, des pouvoirs publics ou des écologistes (il y a un intervenant extérieur, on ne saura rien de lui, ni son nom ni sa fonction). A part les éboueurs, personne d’autre ne prend la parole et c’est très regrettable. Martin Esposito se met constamment en scène sans que cela n’apporte quoique ce soit au film. Pseudo sensationnaliste, très brouillon dans son écriture, on ne comprend pas trop où veut en venir le film, dommage.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●

Film à voir impérativement pour ouvrir les yeux au gens face à notre société de surconsommation, il montre à quelle point on jette tout: spoiler: de la nourriture encore mangeable au sac dolce gabana
je suis encore choquée merci au réalisateur

Amer devant noutre Honte, quel délice de voir le réalité mais quelle souffrance de voir que nous ne pouvons pas lutter. Selon moi il fait partie du top des reportages qui dénoncent plus que n'importe lequel la destruction de très mère nature par la consommation. J'aimerai tellement qu'il poursuive son axe car cest une image de révolte qu'il nous envois LÀ. SI TOUT LE MONDE POUVAIT LE VISIONNER !

Enorme pétard mouillé que ce documentaire qui nous emmène au cœur d'une décharge dans le sud de la France. Certes, il y la volonté de montrer une mauvaise gestion dramatique des déchets mais au delà de cette information, le film se contente d'enchaîner des images fortes, dégoûtantes et exaspérantes qui finissent par nous faire frôler l'overdose. Et pour cause, passé cet aspect brut qui tente désespérément une mise en scène aguicheuse, on n'apprend rien d'intéressant. Un documentaire creux porté par la caméra d'un homme qui ressemble bien plus à un égocentrique avec une bonne idée qu'à un véritable investigateur concerné. Sur cette heure et quart d'images, il n'y a finalement que quelques minutes qui sortent de ce flot continue de déchets. Ironiquement, pour la reste, c'est à jeter. Dommage car après nous avoir ouvert les yeux, Martin Esposito, malgré tout le mal qu'il se donne, nous laisse avec l'envie de passer à autre chose. Maladroit et inconsistant, Super Trash se rate et se saborde lui même.

Un ovni... mais pas dans le bon sens. J'ai beaucoup de mal à comprendre ce qu'il s'est passé dans la tête du réalisateur... D'un égocentrisme incroyable, visible dans la plupart des plans, il nous livre ici une docu-fiction (ne dites pas documentaire !) sur un thème pourtant trop souvent laissé pour compte. Des décharges de la sorte existent bel et bien toujours, trouvons une solution pour ne pas être aussi "flemmards" en cachant les déchets sous terre.
BREF, malgré quelques plans "stylés", d'autres sur-stylés et ou de très mauvais goût, ce "film", cette parodie (?), me désole car il ridiculise non seulement la cause écologique mais aussi le genre documentaire en général. Et en plus, il vient d'en sortir un nouveau (Le potager de mon grand-père)... (soupir)

Ce film manque cruellement de fond.
Certes les images sont bien dégueulasses et mettent mal à l'aise mais Esposito se la joue trop selfie et c'est assez agaçant, du coup ça manque de recul. Nous ne sommes pas débiles et on est tous contre ces montagnes de déchets. Le vrai boulot de journaliste c'est d'aller voir derrière les camions, d'où viennent ces saloperies, QUI pourri le sol ? Car non ce n'est pas moi ni vous qui déversons 1000L d'hydrocarbure ou 1000 tonnes de plastiques ou 1000 tonnes de merde.On nous fait payer très très cher pour soi disant prendre soin de la nature mais m'est avis que le pognon va dans les poches des mafieux qui nous gouvernent (pire qu'à Naples) et pas dans le traitement et la gestion de ces montagnes de déchets. C'est ça, Esposito qu'il faut aller chercher ! Mais tu aurais du mal a te faire connaitre alors ...

donc c'est un gars qui se film en rain de jouer avec des ordures, super narcissique, sans aucune information, aucun chiffre, aucune interview....rien, on y apprend donc rien du tout, pendant 70 minutes on voit ce gars dans la decharge c'est tout, c'est du vide. par contre on voit beaucoup le mec en train de se filmer lui meme... a la BHL
aucun interet.

Le genre de film documentaire nécessaire, sur fond de journal intime d'un combat personnel, qui dénonce une réalité que certes tout le monde connait avec peut-être une difficulté à quantifier.
Si on ne peut qu'admirer la détermination de Mr Esposito, force est de constater que ce film est quelque peu raté. Il est pourtant difficile de lui jeter la pierre...
Mais il est vrai que les images sont très redondantes: décharge des déchets ménagers et autres des bennes, encore et toujours à l'image. Trop, vraiment trop. Puis cette fascination pour les têtes de poupées et des peluches sort d'où?? J'aimerais savoir tant nous en aurons vu et revu !
Cela manque aussi clairement d'intervention de la part de l'homme à la caméra, et peut-être de plus de chiffres et données pour donner un réel relief quantitatif à ce désastre écologique.
Reste, pour étayer ce docu, quelques images "chocs", ou du moins marquantes: ces cercueils qui arrivent comme de vulgaires boites en cartons dans cette décharge, le gaspillage éhonté du festival de Cannes et de ces célèbres tapis, ce tas d'ordure immense comparé à une piste de snowboard, ou encore ce petit bain courageux dans une eaux immonde.
Pour le reste, c'est un quotidien besogneux et répétitif qui est filmé et refilmé, qui dénonce une triste vérité, mais qui aurait pu être clairement mieux orchestré pour faire quelque chose de plus marquant et de plus concret.

Super Trash ou l'histoire d'un mec qui se filme en train de filmer une décharge. J'attendais ce film depuis un bon moment et j'ai été très déçu. Il y a presque plus de plans sur Martin Esposito que sur la décharge en elle-même. En fait, on dirait plus un making-of qu'un documentaire. Difficile de croire que le mec à passer un an dans cette décharge quand on voit le peu d'images qu'il incorpore dans le film... Mise à part quelques séquences un peu choc, ça reste assez vide! La moitié du film est composé de plans sur Esposito qui sont totalement inutiles... Dommage!

Malgré la redondance des scènes, Martin ESPOSITO arrive à faire passer le message : comment au 21ème siècle, le Progrès humain n'a-t-il pu décemment résoudre la gestion des déchets générés ? Et dire encore que nous sommes dans une société dite civilisée... Néanmoins, si l'évidence saute aux yeux sur l’absurdité de la situation, "Super Trash" n'apporte pas de réponse à cette problématique en se contentant simplement de ce fugace constant. Et c'est ici bien regrettable.

Beaucoup aimé ce film. Il m'a profondément touchée, réellement remuée. Le corps du personnage est traité comme une métaphore de la terre. Il est souillé par les déchets, et malade, comme la nature. La décharge est une plaie en nous-même. J'ai trouvé une grande sensibilité dans ce film, une réelle souffrance, qui a résonné, qui sonne juste.

L'aspect "sensationnel" tu un peu le sujet, et on y apprend pas grand chose finalement... DOMMAGE
Je n'ai pas compris la "charge" sur le festival de Cannes, qui n'est certainement pas le seul évenement générant du déchet à outrance dans cette région et pour finir on ne sait pas à qui profite le crime (pas de chiffre, pas d'information particulière, pas de remise en cause réelle)...
C'est un film courageux mais qui n'a pas d'intéret s'il ne s'appuie pas sur un accompagnement pédagogique, conférence ou débat comme nous l'a proposé les Surfrider La Rochelle

Il film risulta narcisista e dopo 10 minuti dovrebbe finire.

Outre les saucisses, Martin Esposito nous vomis un amas de niaiseries et une montagne de naïveté au moins aussi affligeants que les quantités de déchets déversées par les camions.
Mention spéciale à son ami Raymond dont la verve misanthropique a le mérite de m'avoir fait passer le temps à une vitesse normale.

Le film, intéressant par le côté dégoutant de ces amas d’immondices dégoulinant des gros culs des camions, aurait pu être un correct court-mé mais voila, beaucoup trop de passages n'apportent rien, mais alors rien du tout, ni au film, ni à la défense de l'environnement et encore moins au cinéma.