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Votre avis sur Charlie Mortdecai ?
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Caine78
Faire une comédie « so british », très bien. Seulement, lorsque le réalisateur est américain, comme le duo de stars, bizarrement, cela ne prend pas. Pourtant j'aime bien David Koepp, scénariste de talent et cinéaste plutôt correct (« Hypnose », « Premium Rush »), mais là... C'est simple : TOUT est raté, des dialogues insipides aux situations inintéressantes au possible, mal rythmé et plombé par un humour aussi désolant que répétitif
spoiler:
(le gag de la moustache : pitié...)
, où même Johnny Depp est touché par la médiocrité ambiante. Seule la beauté de Gwyneth Paltrow et la conviction à toute épreuve de Paul Bettany viennent très légèrement limiter le massacre d'un scénario chaotique, où seule la toute dernière scène provoque chez nous quelques sourires... avant de se conclure pitoyablement. Non, décidément, s'il partait peut-être de bonnes intentions, ce « Charlie Mortdecai » est une purge.
, où même Johnny Depp est touché par la médiocrité ambiante. Seule la beauté de Gwyneth Paltrow et la conviction à toute épreuve de Paul Bettany viennent très légèrement limiter le massacre d'un scénario chaotique, où seule la toute dernière scène provoque chez nous quelques sourires... avant de se conclure pitoyablement. Non, décidément, s'il partait peut-être de bonnes intentions, ce « Charlie Mortdecai » est une purge.
selenie
Réalisateur de l'excellent et trop méconnu "Hypnose" (1999) David Koepp est surtout connu en tant que scénariste notamment pour De Palma et Sam Raimi. Cette fois il réunit une belle équipe pour une comédie mêlant arnaque et espionnage qui reste plutôt fade. Un Johnny Depp hyper cabotineur au point qu'on se demande s'il sait faire autre chose aujourd'hui ! Il finit par se faire piquer la vedette surtout par l'excellent Paul Bettany qui sort son épingle du jeu en majordome-garde du corps tombeur de ses dames. Ca reste une comédie trop bancal pour une quelconque postérité.
benoitG80
"Charlie Mortdecai" comédie assez déjantée, à l'intrigue pseudo-policière assez secondaire, dont l'existence et la justification ne sont que des prétextes aussi loufoques que l'ensemble, vaut donc bien un petit passage en salle, rien que pour découvrir cette galerie de personnages assez hauts en couleur et au panache saisissant, sortie de l'imagination de David Koepp !
Johnny Depp est ici tout à fait à son aise en lord anglais moustachu de peu, mielleux et fourbe, choqué d'un rien et prêt à tout pour déguerpir au plus vite en sauvant sa peau...
Ses réflexions naïves et même limitées, face aux injures dont il fait l'objet, sont à savourer comme il se doit...
Quant à son épouse, la blonde Gwyneth Paltrow, elle est au diapason par moment ou alors aux antipodes à d'autres, de ce mari inattendu, excentrique et égoïste à la fois...
Reste quelques croquants énergumènes, tels Erwan McGregor, lui aussi à la mèche blonde travaillée et étudiée, assez détonnant en inspecteur de police très attiré par cette fameuse épouse blonde platinée, ainsi que ce domestique et homme de main incarné par Paul Bettany, rustre et brutal, mais toujours très fidèle en toutes circonstances, à son maître malgré ses aventures amoureuses irrésistibles et nombreuses !
Au milieu de toute cette bande, on se régalera des décors, des costumes où l'ambiance british et l'humour du même nom se donnent la main pour donner une certaine identité et un genre bien particulier à cette histoire.
L'intrigue et tout le passe-passe qui s'en suit, pourra être suivie plus ou moins assidûment sans que cela gêne ou pas le film...
Sans prétention aucune, avec juste le plaisir de s'amuser, cette comédie assez drôle aurait pu décoller davantage en nous surprenant davantage, mais présente malgré tout un aspect décalé et original appréciable en évoquant "Gambit, arnaque à l'anglaise" à mon avis bien plus abouti et réussi !
Alors peut-être qu'une petite séance pourra s'envisager sans s'attendre pour autant à la comédie de l'année ?
Johnny Depp est ici tout à fait à son aise en lord anglais moustachu de peu, mielleux et fourbe, choqué d'un rien et prêt à tout pour déguerpir au plus vite en sauvant sa peau...
Ses réflexions naïves et même limitées, face aux injures dont il fait l'objet, sont à savourer comme il se doit...
Quant à son épouse, la blonde Gwyneth Paltrow, elle est au diapason par moment ou alors aux antipodes à d'autres, de ce mari inattendu, excentrique et égoïste à la fois...
Reste quelques croquants énergumènes, tels Erwan McGregor, lui aussi à la mèche blonde travaillée et étudiée, assez détonnant en inspecteur de police très attiré par cette fameuse épouse blonde platinée, ainsi que ce domestique et homme de main incarné par Paul Bettany, rustre et brutal, mais toujours très fidèle en toutes circonstances, à son maître malgré ses aventures amoureuses irrésistibles et nombreuses !
Au milieu de toute cette bande, on se régalera des décors, des costumes où l'ambiance british et l'humour du même nom se donnent la main pour donner une certaine identité et un genre bien particulier à cette histoire.
L'intrigue et tout le passe-passe qui s'en suit, pourra être suivie plus ou moins assidûment sans que cela gêne ou pas le film...
Sans prétention aucune, avec juste le plaisir de s'amuser, cette comédie assez drôle aurait pu décoller davantage en nous surprenant davantage, mais présente malgré tout un aspect décalé et original appréciable en évoquant "Gambit, arnaque à l'anglaise" à mon avis bien plus abouti et réussi !
Alors peut-être qu'une petite séance pourra s'envisager sans s'attendre pour autant à la comédie de l'année ?
NeoLain
Oh mais comment c'est lourd de chez lourd. Un navet dans toute sa splendeur. Décidément quand Johnny Depp endosse le rôle d'un personnage qui se nomme Charlie, cela s'annonce pas folichon. Cette comédie policière trempe dans les manières ultra poussive de Deep, une heure quarante à tenir, faut en avoir l'envie je vous le dis. Le pire est qu'il semble vraiment prendre un plaisir fou.
Aristocrate anglais au bord de la faillite, Charlie Mortdecai est également amateur d'art. Voilà pourquoi le MI5 fait appel à lui pour retrouver un tableau volé au dos duquel il serait inscrit les numéros d'un compte en banque en Suisse ayant appartenu par Goering. Mortdecai n'est donc pas le seul sur la piste du tableau et il lui faudra bien l'aide de sa femme et de son majordome, dur à cuire ayant une activité sexuelle affolante, pour parvenir au bout de ses peines. Difficile d'accès dans ses premières minutes, "Charlie Mortdecai" finit par se révéler petit à petit, s'offrant comme un film à prendre au second degré, réjouissante comédie aussi improbable que délicieusement absurde. Le scénario n'est qu'un prétexte pour permettre au film d'enchaîner les gags et les situations relativement irrésistibles dans lesquelles se retrouve Mortdecai, caricature de l'aristocrate anglais par excellence. Dans ce rôle, Johnny Depp cabotine comme jamais mais parvient à tourner ses mimiques et expressions en sa faveur, livrant une irrésistible composition. Véritable star du film, il est hilarant et semble se faire plaisir, offrant au spectateur un personnage haut en couleur comme on les aime. Ce qui est une raison suffisante pour qualifier "Charlie Mortdecai" de bonne surprise.
Cinéphiles 44
Il y a des films dont on ne connait ni le scénario et ni le réalisateur, mais qu’on va voir malgré tout parce que tel acteur nous intéresse. C’est le cas de Charlie Mortdecai avec Johnny Depp. Seulement l’acteur n’arrive pas à porter le film sur ses épaules tellement ce dernier est déstructuré. Pas grand-chose à dire de cette comédie ridicule et ratée. Le réalisateur choisit la facilité en redéguisant un acteur qui ne croit pas en son rôle tellement l’histoire n’a pas de sens. Même Ewan McGregor et Gwyneth Paltrow s’infligeront de longs moments de solitudes en constatant que des spectateurs s’endormiront ou quitteront la salle.
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RedArrow
Une bande-annonce jamais drôle qui frisait le ridicule, un Johnny Depp en sérieuse perte de vitesse à toujours gesticuler le même rôle, un David Koepp qui n'a jamais réellement livré de petites perles en tant que réalisateur après "Hypnose" si ce n'est quelques thrillers pas déshonorants, bref, malgré le fait qu'il soit adapté d'une série de livres à succès, "Charlie Mortdecai" partait de loin, mais alors de très très loin.
Pourtant, peut-être parce que les attentes étaient tellement basses, le film va s'avérer étrangement sympathique grâce à son charme burlesque émanant de son ambiance figée et faussement désuète, un peu comme si on se retrouvait plongé dans une vieille bande dessinée de notre enfance fleurant bon la naphtaline.
Mais c'est surtout l'occasion pour Johnny Depp de nous livrer un numéro de cabotinage spectaculaire repoussant toutes les limites de ses dernières prestations (imaginez que ses personnages de "Las Vegas Parano" et "Pirates de Caraïbes" aient eu un fils qui serait rentré dans l'aristocratie anglaise et vous aurez une petite idée sur les gestuelles et mimiques de Charlie Mortdecai).
Bien sûr, ça ne marche qu'une fois sur trois voire quatre et on a souvent envie de lui arracher la moustache à l'instar de sa femme interprétée par Gwyneth Paltrow mais ça a le don de déclencher suffisamment de sourires pour qu'on puisse finalement pas mal s'amuser devant les aventures de cet amateur d'art roublard et farfelu.
Trop de défauts (sa durée beaucoup trop longue, une fâcheuse tendance à s'éparpiller, des personnages inutiles, etc) empêcheront "Charlie Mortdecai" de dépasser le stade de la petite farce futile mais le film aura eu au moins le mérite de bousculer tous les a priori négatifs que l'on pouvait avoir à son sujet.
Déjà pas si mal.
Pourtant, peut-être parce que les attentes étaient tellement basses, le film va s'avérer étrangement sympathique grâce à son charme burlesque émanant de son ambiance figée et faussement désuète, un peu comme si on se retrouvait plongé dans une vieille bande dessinée de notre enfance fleurant bon la naphtaline.
Mais c'est surtout l'occasion pour Johnny Depp de nous livrer un numéro de cabotinage spectaculaire repoussant toutes les limites de ses dernières prestations (imaginez que ses personnages de "Las Vegas Parano" et "Pirates de Caraïbes" aient eu un fils qui serait rentré dans l'aristocratie anglaise et vous aurez une petite idée sur les gestuelles et mimiques de Charlie Mortdecai).
Bien sûr, ça ne marche qu'une fois sur trois voire quatre et on a souvent envie de lui arracher la moustache à l'instar de sa femme interprétée par Gwyneth Paltrow mais ça a le don de déclencher suffisamment de sourires pour qu'on puisse finalement pas mal s'amuser devant les aventures de cet amateur d'art roublard et farfelu.
Trop de défauts (sa durée beaucoup trop longue, une fâcheuse tendance à s'éparpiller, des personnages inutiles, etc) empêcheront "Charlie Mortdecai" de dépasser le stade de la petite farce futile mais le film aura eu au moins le mérite de bousculer tous les a priori négatifs que l'on pouvait avoir à son sujet.
Déjà pas si mal.
ffred
Il y a quelques années David Koepp nous avait offert La ville fantôme, comédie grinçante assez savoureuse. Et il avait déjà croisé Johnny Depp pour une adaptation plutôt ratée d'une nouvelle de Stephen King (Fenêtre secrète). Les deux se retrouvent donc aujourd'hui pour cette comédie de bonne facture et même assez originale. C'est bien rythmé, visuellement réussie avec couleurs chatoyantes, décors et costumes très classe, dialogues «très british» et très drôles. C'est aussi très bien joué. Le casting est de choix. Johnny Depp cabotine honteusement mais ça passe. Gwyneth Paltrow est toujours très jolie et s'en sort très bien. On retrouve aussi le toujours impeccable Ewan McGregor et Jeff Goldblum. Mais celui qui est sans doute le plus drôle est l'inattendu Paul Bettany en garde du corps-ange gardien à la sexualité débridée. Bref, j'ai passé un très bon moment et je me suis bien marré. Je n'en attendais pas tant...
MaCultureGeek
Charlie Mortdecai est révélateur de l'évolution de la carrière de Johnny Depp : volontairement exagéré pour amuser la galerie, constamment répétitif dans ses gimmicks pour ne pas perdre le peu de public attentif. Mais tout comme Depp, le film fini par lasser, se montrant superficiel quand il pouvait faire preuve de sincérité de son jeu, sa mise en scène, son humour.
Parce que s'il commence comme une sympathique parodie d'espionnage à l'anglaise, le jeu de Depp et l'humour bien gras à l'américaine briseront les espoirs pour la suite de l'oeuvre; caricatural sans se montrer habile dans son déroulement, Charlie Mortdecai pense qu'en faisant seulement le pitre, nous lre retiendrons comme une bonne comédie.
Seulement, une bonne comédie demande un semblant de dosage dans l'humour; si l'on n'a pas le talent d'un Pegg ou d'un Wright pour enchaîner les gags sans jamais lasser, mieux vaut éviter d'en foutre autant que possible en espérant que ça prenne, par le plus grand des hasards. Bon scénariste durant les années 90, David Koepp, metteur en scène de Mortdecai, a perdu tout son talent dans l'écoulement des années 2000 : auparavant à l'oeuvre sur Mission : Impossible, Snake Eyes ou Panic Room, il a petit à petit flanché vers des productions à faible réputation, d'Indiana Jones 4 à La Momie (2017), jusqu'à nous sortir ce fameux Charlie Mortdecai, drôle de comédie à l'humour fort peu régulier.
Si l'on s'amusera des quelques fulgurances d'humour surprenantes, Koepp tombera rapidement dans la banalité de la parodie peu finaude au détour d'une mise en scène et d'une écriture qu'il aura complètement ratées, s'entichant toujours des mêmes gimmicks de réalisations et de runnings éculés jusqu'à la moelle, à plus vouloir en vomir qu'en rire.
Depp tentera de s'en dépatouiller tant bien que mal en nous livrant une parodie de lui-même fort attristante qui, tout en tentant d'adopter un accent anglais tellement forcé qu'il en devient cinglant plutôt que drôle, gesticulera dans tous les sens pour retenir l'attention d'un public navré, triste asticot sur le point de se faire écraser par la roue du succès avorté.
Incapable de retrouver cette étincelle de génie qui faisait la valeur de son jeu, de retrouver cette sincérité qui rafraichissait tant dans le paysage des nouvelles têtes des années 90, voilà qu'il nous livre une énième performance peu marquante post-Pirates des Caraïbes, imitant l'humour en nous offrant tout de même quelques surprises bien vues dans le jeu (notamment vers la fin, où il se lâchera complètement, tant pour le meilleur que pour le pire).
A ses côtés, de pauvres têtes fort connues viendront plonger dans le désastre comique : outre un Ewan McGregor génial (comme à son habitude), on se souviendra du bon Paul Bettany qui, par son personnage d'homme de main fidèle, marquera le plus le film et justifiera, par les seules blagues liées à son personnage, le visionnage du film; que dire de Gwyneth Paltrow qui nous livre une énième interprétation de Pepper Potts, certes charmante mais en complète demi-teinte.
Parce que s'il commence comme une sympathique parodie d'espionnage à l'anglaise, le jeu de Depp et l'humour bien gras à l'américaine briseront les espoirs pour la suite de l'oeuvre; caricatural sans se montrer habile dans son déroulement, Charlie Mortdecai pense qu'en faisant seulement le pitre, nous lre retiendrons comme une bonne comédie.
Seulement, une bonne comédie demande un semblant de dosage dans l'humour; si l'on n'a pas le talent d'un Pegg ou d'un Wright pour enchaîner les gags sans jamais lasser, mieux vaut éviter d'en foutre autant que possible en espérant que ça prenne, par le plus grand des hasards. Bon scénariste durant les années 90, David Koepp, metteur en scène de Mortdecai, a perdu tout son talent dans l'écoulement des années 2000 : auparavant à l'oeuvre sur Mission : Impossible, Snake Eyes ou Panic Room, il a petit à petit flanché vers des productions à faible réputation, d'Indiana Jones 4 à La Momie (2017), jusqu'à nous sortir ce fameux Charlie Mortdecai, drôle de comédie à l'humour fort peu régulier.
Si l'on s'amusera des quelques fulgurances d'humour surprenantes, Koepp tombera rapidement dans la banalité de la parodie peu finaude au détour d'une mise en scène et d'une écriture qu'il aura complètement ratées, s'entichant toujours des mêmes gimmicks de réalisations et de runnings éculés jusqu'à la moelle, à plus vouloir en vomir qu'en rire.
Depp tentera de s'en dépatouiller tant bien que mal en nous livrant une parodie de lui-même fort attristante qui, tout en tentant d'adopter un accent anglais tellement forcé qu'il en devient cinglant plutôt que drôle, gesticulera dans tous les sens pour retenir l'attention d'un public navré, triste asticot sur le point de se faire écraser par la roue du succès avorté.
Incapable de retrouver cette étincelle de génie qui faisait la valeur de son jeu, de retrouver cette sincérité qui rafraichissait tant dans le paysage des nouvelles têtes des années 90, voilà qu'il nous livre une énième performance peu marquante post-Pirates des Caraïbes, imitant l'humour en nous offrant tout de même quelques surprises bien vues dans le jeu (notamment vers la fin, où il se lâchera complètement, tant pour le meilleur que pour le pire).
A ses côtés, de pauvres têtes fort connues viendront plonger dans le désastre comique : outre un Ewan McGregor génial (comme à son habitude), on se souviendra du bon Paul Bettany qui, par son personnage d'homme de main fidèle, marquera le plus le film et justifiera, par les seules blagues liées à son personnage, le visionnage du film; que dire de Gwyneth Paltrow qui nous livre une énième interprétation de Pepper Potts, certes charmante mais en complète demi-teinte.
David Koepp a beau être un excellent scénariste, il s'avère aussi être un réalisateur de seconde zone, mettant en scène des films malheureusement pauvres et pas très mémorables. Ainsi, il retrouve Johnny Depp onze ans après Fenêtre secrète pour l'adaptation du premier roman de la trilogie "Mortdecai" écrite par Kyril Bonfiglioli où nous suivons donc Charlie Mortdecai, marchand d’art anglais un brin escroc, qui se retrouve dans une aventure déjantée à la poursuite d'une peinture recherchée par le MI5, les Russes et d'autres gangsters excentriques... Et là où on s'attendait à une comédie policière débordant d'humour british et de situations envolées, on se retrouve devant un énième Johnny Depp Show où la star va nous resservir comme d'habitude ses grimaces les plus connues, des accoutrements farfelus et ce jeu d'acteur répétitif qu'il recycle depuis plus de dix ans. Oui, Depp fait du Depp depuis Pirates des Caraïbes, revêtant à chaque fois la panoplie de Jack Sparrow pour n'en changer que le maquillage et le costume. Certes le personnage de Mortdecai, déluré, trouillard et alcoolique, sied parfaitement à l'acteur, mais on aurait tout de même préféré quelque chose de plus étonnant. Heureusement, la galerie de comparses qui l'accompagnent sauvent légèrement la mise, que ce soit la sexy Gwyneth Paltrow, le toujours aussi pince-sans-rire Ewan McGregor et surtout Paul Bettany, méconnaissable en homme de main balafré qui n'hésite pas à s'occuper tout ce qui a un vagin. Hélas, si les personnages sont amusants, le scénario n'est pas du même gabarit : une histoire alléchante mais qui ne démarre concrètement jamais, des gags faciles qui tombent le plus souvent à l'eau et un côté sexuel/vulgaire mal exploité, preuve qu'on ne peut pas faire une comédie british en étant Américain. Bien sûr, on rigolera de quelques passages décalés et de running gags gentillets mais dans l'ensemble, le long-métrage ne convainc pas, pire il laisse un goût amer dans la bouche avec ce sentiment que le projet aurait pu être bien meilleur entre d'autres mains. Réservé aux fans de Johnny Depp, aux fidèles qui continuent d'aduler cet ancien excellent acteur qui n'est aujourd'hui plus que l'ombre de lui-même.
tony-76
Charlie Mortdecai, un marchand d'art égotique, part à la recherche d'un tableau volé par les nais pendant la Seconde Guerre mondiale et qui donnerait la clef de la cachette de l'or du IIIe Reich. Il s'agit d'une comédie policière à la british rappelant une certaine Panthère Rose auquel Steeve Martin incarner le personnage avec beaucoup d'efficacité. Ici, l'univers créé par Koepp (cinéaste) et son équipe artistique est assez délirant et coloré pour attirer notre attention. Les décors et les costumes semblent provenir d'une autre époque même si l'histoire est contemporaine. Une bande sonore distrayante dans son ensemble. Mortdecai, un personnage à la fois burlesque, satirique et clownesque. Avec un casting honnête. Johnny Depp possède un cafouillage dans son jeu qui est évident et agaçant, mais en empruntant la voie de la caricature. Il y a aussi, Gwyneth Paltrow qui est de la partie, très charmante. Paul Bettany, dans le rôle du garde du corps dur à cuire, est probablement le plus mémorable. Et, Ewan McGregor, son retour au cinéma face à cette production américaine, une tache convenable de sa part. Néanmoins, le film est dénué de rythme... Bourré de clichés d'une rare lourdeur. Un humour potache, presque sans saveur. Pour finir, Charlie Mordecai manque de constance, mais cela ne décevra certainement pas les fans de Depp. Même si l'histoires'amorce lentement, les gestuelles de Depp et ses drôles d'expressions nous maintiennent intéressés pendant la durée de ce film. Assez divertissant, au final.
Julien D
A l’occasion des retrouvailles, dix ans après Fenêtre secrète, entre Johnny Depp et David Koepp, celui-ci réalise une comédie d’espionnage décalée adaptée des romans de Kyril Bonfiglioli. Or, depuis quelques années, Johnny Depp nous a tellement proposé de rôles outrancièrement excentriques et de leurs interprétations clownesques que de le voir ainsi cabotiner en dandy britannique ne fait pas davantage d’effet que dans son rôle d’indien mutique dans Lone ranger. Présent à chaque plan, son surjeu monopolise pourtant tellement l’écran qu’il en vient à faire de l’ombre à l’évolution de l’intrigue policière, le scénario devenant parfaitement dérisoire. Ceci ne serait pas un souci si l’humour venait palier cette absence d’enjeux et donc de suspense, mais le ton burlesque n’arrive jamais à trouver sa part de folie ni d’irrévérence qui en aurait fait, tel qu’il nous l’a été vendu, un successeur d’Austin Powers. La superficialité de la mise en scène à au moins le mérite de s’accorder à celle de son héros, mais, comme son acteur, elle devient rapidement exaspérante. On ne retiendra finalement de ce Charlie Mordecai que les brèves bravoures du reste du casting, à commencer par Paul Bettany et Gwyneth Paltrow (même si Ewan McGregor est, comme souvent dans le cas de films comiques, très lisse), qui en viennent à nous faire regretter que Johnny Depp leur pique la vedette pour une performance aussi exécrable.
Jorik V
David Koepp derrière la caméra et Johnny Depp devant c’était déjà la combinaison du moyennement convaincant « Fenêtre secrête ». Ici rien à voir avec le thriller fantastique mais le duo refait équipe pour une aventure comique (ou une comédie d’aventures selon l’humeur) prenant place dans le milieu de l’art. En effet ce Charlie Mortdecaï est un détective de romans anglais signés Kyril Bonfiglioli enquêtant dans ce milieu si singulier. Première adaptation au cinéma, c’est un agréable divertissement plutôt enlevé qui ne souffre d’aucune baisse de rythme.
Johnny Depp y excelle dans un rôle taillé pour lui mais le problème est qu’il s’est fourvoyé dans beaucoup de mauvais films récemment où il radotait ses pitreries acclamées au début dans « Pirates des Caraïbes ». La fraîcheur de sa prestation ici en prend donc un coup après des ratés comme « Lone Ranger »… Dommage, car effectivement ce rôle lui va très bien ainsi que les mimiques qui y sont associées, quoiqu’ici parfois un peu exagérées. Maintenant il est certain qu’il devrait retourner à des rôles plus sérieux et moins comiques ou déguisés pour se refaire une nouvelle santé !
L’enquête du détective n’a rien de révolutionnaire mais ce sont toutes les facéties de personnages bien croqués et les aléas rocambolesques de l’intrigue qui font le sel du film. On prend également un grand plaisir à lire et écouter (à voir en VO absolument) les joutes verbales savoureuses et les jeux de mots entre les personnages, dominés par ceux de Sir Mortdecaï, héros tout à fait cinégénique.
Un film tout à fait superficiel au demeurant mais qui se déguste admirablement à l’heure du thé comme le font ces anglais de souche, principaux protagonistes de cette histoire drôle et farfelue au possible !
Johnny Depp y excelle dans un rôle taillé pour lui mais le problème est qu’il s’est fourvoyé dans beaucoup de mauvais films récemment où il radotait ses pitreries acclamées au début dans « Pirates des Caraïbes ». La fraîcheur de sa prestation ici en prend donc un coup après des ratés comme « Lone Ranger »… Dommage, car effectivement ce rôle lui va très bien ainsi que les mimiques qui y sont associées, quoiqu’ici parfois un peu exagérées. Maintenant il est certain qu’il devrait retourner à des rôles plus sérieux et moins comiques ou déguisés pour se refaire une nouvelle santé !
L’enquête du détective n’a rien de révolutionnaire mais ce sont toutes les facéties de personnages bien croqués et les aléas rocambolesques de l’intrigue qui font le sel du film. On prend également un grand plaisir à lire et écouter (à voir en VO absolument) les joutes verbales savoureuses et les jeux de mots entre les personnages, dominés par ceux de Sir Mortdecaï, héros tout à fait cinégénique.
Un film tout à fait superficiel au demeurant mais qui se déguste admirablement à l’heure du thé comme le font ces anglais de souche, principaux protagonistes de cette histoire drôle et farfelue au possible !
dominique P.
J'attendais ce film avec impatience et au final j'en ressors un peu déçue.
Je m'attendais à beaucoup rire et en fait ce n'est pas très drôle finalement, dommage.
J. Depp c'est vrai cabotine trop.
Sinon j'ai adoré le rôle de son majordome qui est très amusant.
Aussi le film est tout de même bien rythmé et on ne s'ennuie pas.
Sentiment mitigé : ma note est la suivante : 3 / 5
Je m'attendais à beaucoup rire et en fait ce n'est pas très drôle finalement, dommage.
J. Depp c'est vrai cabotine trop.
Sinon j'ai adoré le rôle de son majordome qui est très amusant.
Aussi le film est tout de même bien rythmé et on ne s'ennuie pas.
Sentiment mitigé : ma note est la suivante : 3 / 5
tixou0
Charles ("Charlie"), lord Mortdecai, est un individu hautement ridicule (avec moustache - à étoffer - à la Guillaume II), doté de tous les défauts de la terre, dont une grande malhonnêteté, et une couardise considérable. Il se trouve entraîné sur 3 continents dans des aventures invraisemblables et échevelées, à la poursuite d'un tableau de valeur inestimable (il est marchand d'art), "motivé" par les services secrets de Sa Majesté (c'est l'occasion pour lui d'apurer une dette fiscale colossale, en utilisant ses relations et son savoir-faire). Ne pas chercher d'histoire bien construite (les épisodes farfelus se succèdent, sans cohérence le plus souvent), ne pas même espérer de parodie (policière, espionnage..) bien ficelée (rien de plus exigeant qu'un bon pastiche)... Le film de David Koepp ne vaut que pour ses interprètes. Le cinéaste retrouve Johnny Depp, déjà dirigé dans "Fenêtre secrète" (2004), qui livre un numéro de cabotinage absolument grandiose, dans le rôle-titre. Paul Bettany en homme à tout faire, valet et garde du corps ("Jock"), Ewan McGregor, en inspecteur du MI5, par ailleurs ancien condisciple de Mortdecai à Oxford et soupirant transi de son épouse ("Alastair") et cette dernière ("Johanna") alias Gwyneth Paltrow, forment la "garde rapprochée" du fantasque lord, avec brio. Spectacle clownesque et bon enfant.
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