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    Violence et Passion
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    4,0
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    31 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Quand le réalisateur ce donne le temps de monter à l'étage voir ce qui se passe, cela donne un grand cinéma. Helmut Berger sulfureux à souhait ( tient qu'est il devenu ?), Burt Lancaster en grand du cinéma à l'apogée de son art.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Je n'avais jamais vu ce film... Quelle déception ! Comment tous ces monstres sacrés, la beauté des scènes, la virtuosité de la caméra, peuvent-ils donner un film aussi insipide ???
    L'histoire est grossièrement manichéenne... On ne peut pas croire à la goujaterie, à la mauvaise éducation de cette smala mal embouchée qui "force" la porte de ce vieux professeur raffiné !
    Malgré la beauté des images, malgré le charisme de ces acteurs... On s'ennuie, on n'y croit pas un instant... On a envie de dire : quel gâchis !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    599 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2014
    Comment ne pas mettre 5 étoiles à un film si beau et si maitrisé ? La mise en scène de ce monde clos est admirable de bout en bout, le raffinement des gestes et des décors, le langage du professeur étant à peine troublé par les grossièretés des nouveaux arrivants. Silvana Mangano à une présence énorme, Helmut Berger est plus beau que jamais et le film ne serait pas le même sans Burt Lancaster dont la personnalité contrebalance à elle seule les excentricités de la nouvelle ‘’famille’’. Cela étant dit ce film ne me convient pas à cause de sa morale qui pour moi n’a aucun sens, je trouve le professeur plus vrai et même plus vivant que tous les autres personnages. Je ne crois pas une seconde à la possibilité d’une telle aventure et encore moins à la conclusion de Visconti qui veut nous imposer son point de vue : à savoir que une famille même aussi épouvantable que celle qui y est montrée vaut mieux qu’une solitude dorée. Du reste, peu de choses m’intéressent en dehors du côté esthétique dont la séquence la plus réussie demeure la scène d’amour à trois qui dégage une étrange impression de paix et de sérénité. Visconti est un aristocrate raffiné, cela ne fait pas l’ombre d’un doute mais ses tourments ont dû le faire souffrir, c’est cette souffrance qui demeure présente en moi en sortant du film.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Peut-être le plus viscontien des films de Luchino Visconti qui a donnè au cinèma italien une orientation semblable à Elia Kazan pour le cinèma amèricain! Les deux metteurs en scène sont comparables à de nombreux points de vue: tous deux ont menè à bien des activitès thèâtrales et cinèmatographiques parallèles et prestigieuses, tous deux sont assez maîtres en l'art de diriger des acteurs (en vieil amateur d'art, Burt Lancaster est juste magnifique), tous deux sont fidèles à une vision similaire du mèlodrame conçu comme le reflet critique d'une sociètè et tous deux aiment ègalement conduire les situations exacerbèes! Cette tendance se fera encore plus visible chez Visconti qui passera de l'ètude des amours frustrès par un contexte historique dèfini à l'examen minutieux de noyaux familiaux comme dans cet admirable "Gruppo di famiglia in un interno". "Ludwig" est aussi traversè par l'obsession de l'homosexualitè, une des constantes de l'oeuvre de Visconti, que l'on retrouve aussi dans ce dernier coup de maître du cinèaste ("L'Innocente" est à part car c'est un hommage ambigu à D'Annunzio) qu'il tourna deux ans avant sa mort en 1976! Mise en scène d'une beautè foudroyante, images cadrèes comme des tableaux, ce film peut-être considèrè comme l'un des plus beaux de Visconti! Même si "Il Gattopardo" et "Morte a Venezia" sont au dessus du lot, cette adaptation d'un rècit d'Enrico Medioli n'en reste pas moins un film important du 7eme art (mais pourquoi diable Jean A. Gilli ne l’a pas citè dans « Le cinèma italien » aux èditions de la Martinière ?). Le spectateur est comme prisonnier d'un monde clos dont les fenêtres donnent sur une Rome magique, recomposèe par le grand dècorateur Mario Garbuglia qu'on ne prèsente plus (le chef dèco de "Il Gattopardo" et du "Waterloo" de Bondartchouk, c'ètait lui). Et puis quelle distribution de rêve dans un seul et même long-mètrage! Jugez du peu: Burt Lancaster, Helmut Berger, Silvana Mangano, Claudia Cardinale, Dominique Sanda! Dommage que Dirk Bogarde ou Alain Delon ne soient pas prèsents pour ce film testament car la cinquième ètoile ètait à portèe de main...
    iamameloche
    iamameloche

    25 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Esthétique impeccable, chaque détail (musique, tableau, vêtement) trouve ici sa place dans cette magnifique fresque de Visconti. "Violence et Passion" c'est l'histoire du choc non pas des "civilisations" mais des "générations" : un vieux professeur contraint de cohabiter avec une famille aux moeurs plus que libérées. Ou comment passe-t-on de l'intolérance à la bienveillance en deux heures de film. Très intéressant pour comprendre la complexité des rapports humains.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    21 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Les 2 étoiles pour la beauté plastique du film, indéniable. Pour le reste, une trentaine d'années plus tard, l'invraisemblance et la grandiloquence alourdissent le propos et confinent au grotesque. Le baroque est pourtant plus subtil.. Est-ce simplement démodé ? D'autres films de Visconti demeurent intemporels pourtant...
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Le film testament de Luchino Visconti qui fait de Burt Lancaster son alter-ego, l'acteur jouant un professeur vieillissant et solitaire reclus dans son appartement et qui voit sa vie brutalement basculer le jour où des locataires s'installent dans l'appartement au-dessus du sien. Malgré tous les défauts de ces gens, il va les accepter au fur et à mesure en tant que famille. Visconti sait très bien utiliser son décor pour rendre compte des émotions des gens et donne à Helmut Berger son plus beau rôle en jeune homme cynique qui se fait entretenir et qui pourtant ne cesse de s'attirer des ennuis. Et quand la Mort vient rôder, elle n'est faite que de bruits de pas à l'étage au-dessus de Lancaster, sublime métaphore pour un très beau film plein de qualités.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    Film crépusculaire, film testament, où Burt Lancaster joue le rôle de Visconti et Helmut Berger son propre rôle ou presque. Ce dernier étant ici beaucoup mieux que dans les Damnés ou Ludwig. La VO anglaise est de loin la meilleure et la surcharge décorative est particulièrement réussie. Un film à réévaluer, décidément.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2012
    Deux sentiments contradictoires s’entrechoquent à l’issue de la projection de « Violence et Passion » : le premier, c’est l’immense plaisir (et la chance d’être parisien) de pouvoir redécouvrir sur grand écran cette avant-dernière œuvre de Visconti ; le deuxième, c’est de déplorer que des films de cette envergure se comptent désormais sur les doigts d’une main par décennie. Le scénario explore le thème général des confrontations de tous ordres et offre ainsi au réalisateur une matière riche pour exprimer les mille et un visages des hommes et de la société. Œuvre crépusculaire, magnifiquement mise en scène et impérialement dominée par la présence et l’interprétation de Burt Lancaster, ce « Violence et Passion » remue intérieurement et ne laisse pas indifférent. En aristocrate vulgaire et outrecuidante, Silvana Mangano et sa beauté classique éblouissent. Helmut Berger incarne un Konrad aux multiples facettes et rend attachant un personnage a priori détestable. Il est fort dommage que la carrière de cet acteur ait été si inégale dans son ensemble.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    106 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2011
    Violence et passion est très certainement le film le plus étrange de Visconti. Respectant la règle de l'unité d'action, ce drame se déroule exclusivement dans un immeuble somptueux où un professeur vieillissant, incarné par Burt Lancaster, vit coupé du monde extérieur, dans son univers de livres et de tableaux, jusqu'au jour où il est troublé par l'apparition de la belle Silvana Mangano, qui s'installe insolemment dans son appartement du dessus avec sa fille, le fiancé de sa fille et son propre amant, Helmut Berger. Lancaster est le parfait personnage viscontien : passif et nostalgique, il observe, impuissant, le déclin de son monde et sa propre déchéance. Ses réminiscences proustiennes font apparaître fugitivement Claudia Cardinale et Dominique Sanda comme deux courants d'air gracieux. Mais chacun des personnages est saisissant. Les hôtes du professeur sont blessants d'impudence et de désinvolture, mais le professeur lui-même ne peut s'empêcher de rompre avec un idéal misanthrope et les prend en affection. Les décors mêlent le style chargé du baroque viscontien et celui contemporain tape-à-l'œil. L'effet en est saisissant d'homogénéité. Enfin, la musique de Mozart achève de donner à l'œuvre un équilibre de grâce et de beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2009
    Extraordinaire huis-clos. Violent. Passionnant. Passionné. Un film qui va au bout, qui ne négocie pas avec les sentiments. Terrible.
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Sans livrer un pur chef-d'oeuvre Visconti encore une fois réalise une belle et intelligente oeuvre pour le 7ème Art, Violence et Passion (titre français que Visconti détesté et il est vrai que le titre original est plus juste) l'affrontement feutré parfois houleux d'un vieux professeur (remarquable Burt Lancaster) face à ses locataires au moeurs plus libérées et plus vulgaires mais nous ne sommes pas chez Verhoeven donc Violence et Passion restera à sa manière raffiné et élégant écorchant cependant au passage notre société et son hypocrisie. Deux mondes opposés et pourtant chacun se rendra compte d'un certain attachement, le vieil homme est loin d'être borné et aidera si possible le jeune Conrad peut-être le personnage le plus amoral mais aussi le plus sincère. Belle interprétation pour un magnifique film auquel il manque sans doute le truc pour pleinement nous enflammer mais il sera regrettable de passer à côté de Violence et Passion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 novembre 2008
    J'ai vu ce film, il y a quelques années. Aucune des critiques faites jusqu'à maintenant n'évoque ce que j'y ai vu avant tout : une évocation de la vieillesse. Je n'ai vu ce film qu'à travers le prisme du personnage principal joué par Burt Lancaster, et du regard qu'il a sur le monde à la veille de sa mort... Le regard qu'il a sur les valeurs qui ont façonné son existence et que rejettent ces jeunes qui vivent "en bas", incidemment, sans conflits, presque naturellement, le force à se remettre en question. Je dirai que la preuve est faite que c'est un grand film car dans tous les textes écrits aucun ne met en avant les mêmes éléments, mais tous ont aimé. Pour moi, je pense que c'est le film le moins connu de Visconti : je trouve cela dommage. Sans doute est-ce dû au fait que c'est un film "intime", il interroge le spectateur, plus fort il force le spectateur à entrer dans le film, à confronter ses doutes à tous les vécus des personnages, à se remettre en question.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2008
    Huis-clos agité dans un appartement romain: un professeur à la retraite (Burt Lancaster, immense) voit débarquer dans son immeuble une riche femme d'industriel (Silvana Mangano, à l'écrasante personnalité), son gigolo, sa fille (Claudia Marsani, mi-ange mi-peste) et son petit ami. Un bouleversement dans le vieil appartement poussiéreux confronté à cette nouvelle génération arrogante et futile. Si différente du digne professeur, cette jeune bourgeoisie décadente - et sa nouvelle famille - se révèle néanmoins attachante. C'est d'abord un hommage à la vie et à la jeunesse dans l'avant-dernier film du maître Visconti. Derrière une façade humoristique, Luchino Visconti dépeint les sensibilités cachées des uns et des autres, leurs désirs cachés, leurs frustrations et cette cruelle appartenance à une classe sociale. Helmut Berger irradie l'écran de sa troublante beauté.
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    A l'heure où il est confortable de clamer à tue-tête que nous sommes tous égaux, un petit retour en arrière cinématographique s'impose. Certes, ceci n'est qu'une vision subjective des conditions humaines, mais Visconti, avec sa force qui émane d'une mise en scène oscillant entre le merveilleux et le splendide, réalise avec "Violence et passion" un film engagé sur la lutte des valeurs, et d'une justesse de point de vue certainement indéniable. En opposant deux mondes, d'un côté les bourgeois intellectuels d'avant-guerre, de l'autre les jeunes paumés par les ravages de 1968 - entre autres - , le plus grand des cinéastes italiens renoue avec son thème de prédilection, soit les statuts humains et l'infinie guerre entre plèbe et rois. Avec beaucoup d'humour, il s'amuse à opposer les deux styles par des pulsions esthétiques (l'étage du bas est une merveille de raffinement, celui du haut devient une antre de laideur et de modernité), et avec dureté, pousse à son paroxysme la bassesse des gens du peuple, en ramenant leur vision de l'amour à un manège sexuel grotesque, à l'inceste et à la débauche des sens. Avec ces oppositions, ces personnages qui contrastent entre eux, cette effusion de visages qui engloutissent le cadre, cet art de déboucher vers tout en partant de rien, de signifier l'action dans un mouvement de cadre réduit et dans un unique décor (l'immense demeure), de faire éprouver l'acteur dans des rôles extrêmes, et surtout d'utiliser la musique comme une toile aux allures aussi politiques que son scénario, Visconti dé-squelettise les préjugés trop vite portés et, en portant un jugement après une longue étude morale de chacun des personnages, laisse souffler ce grand prestige d'âmes étouffées entre elles. Mais la critique se doit d'être courte, et c'est ainsi qu'il me faut rapidement mentionner le balbutiement génial, inégal, affiché, d'une troupe d'acteurs qui gravit l'Olympe à chaque scène, autant que la caméra de Visconti saisit leurs magnifiques visages en gri
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