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Votre avis sur Hawaii ?
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ffred
Après Plan B, Absent et Sexual Tension : Volatile, Marco Berger continue son exploration du désir au masculin avec toujours autant de tact et de sensibilité. Hawaii (inédit en salle, direct-to DVD) ressemble à ses précédents films. De par la thématique, une certaine douceur dans l'écriture et la mise en scène, et des personnages toujours aussi bien dessinés. Peut être un peu moins sombre, un peu plus romantique. Le rythme est lent, il ne se passe pas grand chose. Mais on sent bien monter le désir et les sentiments. L’histoire semble cousue de fil blanc mais prend des détours inattendus. Les dialogues sont plutôt rares, tout se passe dans les gestes et les regards. De belles images de la campagne argentine dans la moiteur de l'été. Manuel Vignau (Plan B) et Mateo Chiarino forment un joli couple et sont très convaincants. Moins fort et original que Plan B mais moins frustrant qu'absent, Hawaii est un beau film un peu mélancolique et qui peu rappeler certains souvenirs...Un très joli moment.
un scénario d'une grande pauvreté où les scènes sont longtemps répétitives et en effet, le spectateur attend inlassablement que quelque chose se passe, que la situation évolue enfin. seule la caméra (portée par certains plans précis) suggère les intentions de l'un envers l'autre sans que ceux là s'en rendent compte. quelle déception!
En soi, Hawaii n'est pas un mauvais film mais c'est l'étalon or de la frustration. 1h40 de jeux de regard, de suggestion et rien ne se passe..... On y croit bien souvent mais non.
Je n'ai toujours pas compris cette histoire d'ananas?!? ni ce titre Hawaii.... ??!
Les deux acteurs sont justes mais alors oui, vraiment, quelle frustration!
Je n'ai toujours pas compris cette histoire d'ananas?!? ni ce titre Hawaii.... ??!
Les deux acteurs sont justes mais alors oui, vraiment, quelle frustration!
Marco Berger parvient à créer une atmosphère et à rendre le désir et l'attraction mutuelle des deux hommes grâce à une réalisation subtile et sensuelle. La direction artistique et la musique sont pour beaucoup à nous emporter et nous tenir en haleine tout le long du film. Les deux acteurs sont magnifiques et jouent tout en finesse une partition délicate et envoûtante.
Personnellement j'ai beaucoup aimé ce film. Un peu tourné à la Brokeback montain, peu de parole, beaucoup d'échanges de regards, de perceptions, de sensibilité, de sentiments.
C'est languissant et pour ma part bon d'amener les rapports gay sous un autre angle que le sexe.
C'est languissant et pour ma part bon d'amener les rapports gay sous un autre angle que le sexe.
Même ambiance lancinante que "Taekwondo" où tout se joue dans les regards, les gestes, pour ressentir le désir masculin. Le "petit" suspense sur le
spoiler:
"ils vont y arriver ou pas, il va comprendre ou pas"
donne de l'épaisseur et provoque une certaine frustration qui spoiler: s'évapore enfin à la fin, toute en finesse et pudeur.
. Hawaii est un film romantique, sensible qui se démarque des autres romances gays. Et franchement, Mateo Chiarino à poil, ça vaut le coup d'oeil !!!
donne de l'épaisseur et provoque une certaine frustration qui spoiler: s'évapore enfin à la fin, toute en finesse et pudeur.
. Hawaii est un film romantique, sensible qui se démarque des autres romances gays. Et franchement, Mateo Chiarino à poil, ça vaut le coup d'oeil !!!
Je n'ai pas trouvé Berger beaucoup plus convaincant avec Hawaii qu'avec Ausente. Jusqu'à ce que j'écrive ma petite analyse et que je me rende compte que j'avais, en fait, toutes les pièces du puzzle en main.
Son travail sur une persona imposée par l'hétéronormativité est intéressant d'emblée, opposant parfaitement un jeu d'acteurs très naturel au malaise que provoque l'impossibilité d'évoquer son attirance pour l'autre. Les gestes faits pour se rapprocher deviennent ceux d'un autre, si maladroits qu'ils poussent à l'exhibitionisme et au voyeurisme. Un autre qui ne *peut pas* attirer, et repousse le moment de la communion.
Ce sont ces facettes négatives, trop crues malgré qu'il n'y a pratiquement rien d'explicite graphiquement, qui emportent le film dans une ambiance volontairement ambiguë et dérangeante, si constamment que je ne peux conclure que je l'ai aimé. Pourtant la vue d'ensemble est là, discrète mais lentement construite, d'une relation qui finira par vaincre la pudeur et les masques sociaux.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Son travail sur une persona imposée par l'hétéronormativité est intéressant d'emblée, opposant parfaitement un jeu d'acteurs très naturel au malaise que provoque l'impossibilité d'évoquer son attirance pour l'autre. Les gestes faits pour se rapprocher deviennent ceux d'un autre, si maladroits qu'ils poussent à l'exhibitionisme et au voyeurisme. Un autre qui ne *peut pas* attirer, et repousse le moment de la communion.
Ce sont ces facettes négatives, trop crues malgré qu'il n'y a pratiquement rien d'explicite graphiquement, qui emportent le film dans une ambiance volontairement ambiguë et dérangeante, si constamment que je ne peux conclure que je l'ai aimé. Pourtant la vue d'ensemble est là, discrète mais lentement construite, d'une relation qui finira par vaincre la pudeur et les masques sociaux.
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Tout en approche subtile et patience, cette histoire troublante pose un regard sur la fragile passion de ces 2 superbes personnages... jusqu´à la dernière minute où rien est certain... sauf le doute....
Très beau film dont la lenteur est à la hauteur de
spoiler:
l'enjeu qui règne entre ces deux hommes qui se retrouvent seuls, en pleine campagne, loin de tous les codes de la ville, et doivent composer avec le lien de subordination qui les lie ...
Un film lent, bercé par une musique lancinante, où il ne se passe pas grand-chose, où l'on parle peu. La lenteur du film traduit la difficulté qu'il y a à montrer ses sentiments lorsqu'on ne sait pas comment ils seront reçus. Un beau film, sobre, dans la vacance d'un été argentin.
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