Un film assez atypique et doux, emprunt de nostalgie mais qui manque d'émotion. Film plutôt familial et en vérité aux accents comiques. J'ai l'impression de retrouver du Rohmer
Le réalisateur a essayé de jouer sur plusieurs registres : humour, tendresse, mystère, mais sans parvenir à nous rendre ses personnages attachants et crédibles. Son film se déroule comme une série de sketchs, dont certains sont réussis et d'autres franchement ratés. Globalement, ça manque de rythme et ça se répète beaucoup. La faute sans doute à un scénario finalement assez peu imaginatif qui délaye pour tenir la distance. Les comédiens font ce qu'ils peuvent mais ne donnent pas non plus l'impression d'y croire vraiment, même s'ils forcent parfois la note, au point qu'on a parfois l'impression d'être au café-théâtre.
Un trio parfait. Un film remplis d'émotion.Une intrigue bien faite , un scénario aussi touchant que prenant. Simple, efficace , beau. Une très jolie surprise.
Ce premier long-métrage de Vincent Mariette, plutôt court en fait avec ces 1 h 26, est un film plutôt agréable à regarder et étrangement prenant, alors que l’action y est réduite à la portion congrue et que l’intrigue est pour le moins décousue. Les personnages sont tous plus ou moins gentiment décalés : un ancien tennisman peu sympathique et sans le sou, un dirigeant de site de rencontre on-line puceau, une sœur qui n’en est pas, un père arlésienne de cette aventure… Les péripéties sont à la fois très limitées et plutôt réjouissantes à regarder, même si certaines ne sont pas vraiment très réussies (la séquence avec Noémie Lvovsky notamment). En fait le film laisse une impression étrange, il est divertissant et on se laisse prendre à ce jeu de piste, mais en même temps il n’est pas non plus vraiment enthousiasmant et c’est vraiment aux acteurs que le film doit la vigueur qui transparaît à l’écran. Une oeuvre doucement étrange, mais qui reste quand même très abordable, prenante, mais pas incroyablement intéressante, simplement divertissante finalement. À voir.
Bruno, ancien tennisman professionnel, roule en Porsche mais en réalité, il est fauché. Séparé de sa femme Florence, les relations sont difficiles avec Gérôme son garçon. Un peu paumé, il va être sauvé par le gong : il doit aller en Savoie, avec son frère Bruno, aux funérailles de son père. Arrivé sur place, ils rencontrent Chloé, une sœur jusqu'alors inconnue.
Ambiance glauque et triste dans cette comédie à l'humour décalé. Le rythme est très lent et le scénario un peu pauvre. Cependant, les décors naturels de Savoie sont agréables ; le suivi des rapports entre les trois personnages principaux est peu à peu intéressant spoiler: et nous révélera bien des surprises.
Le jeu du trio de comédiens est excellent : Vincent Macaigne est délicieux dans le rôle de Bruno, Laurent Lafitte tout aussi brillant dans celui de son frère Léon et Ludivine Sagnier est plus que convaincante dans le personnage trouble de Chloé.
Déception. On à l'impression que le film grille toute ses cartouches au bout d'un quart d'heure. Moi aussi, la bande annonce m'avait séduit mais, au final, on sort de " Tristesse Club" en faisant la gueule... Pourquoi ? Parce que c'est une comédie sans rythme, avec un scénario sous exploité et une mise en scène sans inspiration...Vincent Mariette a voulu crée un univers situé, grosso modo, entre Bertrand Blier, Pascal Bonitzer et Bruno Podalydès en misant sur une écriture à la fois absurde, décalée et malheureusement soft alors qu'il aurait fallu, pour ébouriffer cette histoire, sans doute plus d'audace et de folie...Reste les acteurs. Mais du trio de tête, seul Laurent Laffite, en roublard sensible seul tire son épingle du jeu, Vincent Macaigne arrive bon deuxième dans une partition touchante mais sans plus, quant à Ludivine Sagnier, c'est une catastrophe, non pas que la comédienne soit mauvaise mais elle n'a rien à faire avec son personnage qui n'est pas fini et qui n'est ni attirant, ni touchant, ni transcendant...Bref, une misère de cinéma !!
Voilà une comédie atypique et borderline, tout comme le trio de losers sympathiques qu'elle met en scène, et visiblement sous forte influence Blier (fils). Et même si ce vagabondage un brin hipster n'a parfois pas beaucoup de sens il sait emporter l'adhésion, en particulier grâce à Vincent Macaigne, parfait en doux hurluberlu handicapé de l'amour.
Autant on suit les personnages dans ces situations particulières, autant il n'en restera pas grand chose même pas celui d'avoir été occupé. PLV : Laurent Lafitte, Ludivine Sagnier
Une bonne comédie complètement décalé. Le trio d'acteur est de haut niveau. L'ambiance y est spéciale mais l'on accroche. Le scénario est assez sympathique pour qu'il soit captivant. A voir. Une belle surprise.
Un début un peu tendre, un milieu fort de café, une fin décevante. On attend rien de ce film. Après les 15 premières minutes on veut que çà dézingue dans tous les sens. On est comblé avant que çà revienne lent et mélancolique. Le scénario est tenu, cache des onces de mystère. Mais au final le réalisateur ne pousse pas le bouchon jusqu'au bout, pour faire jeu, set et match.
Excellents plans photo. A l'ancienne. Scénario très original, vu ce à quoi nous avons droit ces derniers temps au cinéma. Très bon moment grâce aux acteurs tous justes. Merci.
Une production atypique, qui a le mérite d'affirmer sa personnalité. Mais quelle tristesse, quel manque de rythme. Les scènes s'enchaînent mal, les références sont difficiles à cerner. Les acteurs m'ont donné la sensation d'un féroce ennui... Une déception.
C'est vrai qu'on pense beaucoup aux meilleurs films de Bertrand Blier, mais en plus sage tout de même. Pour un premier long métrage, et dans un genre assez difficile, c'est plutôt bien fichu. Les dialogues sont bons mais cela manque un peu de scènes très percutantes (comme celle du vol d'essence par exemple, excellente). Un grand soin est apporté aux décors et paysages, ce n'est pas si fréquent dans notre bon cinéma hexagonal. Côté acteurs, Ludivine Sagnier arrive à ne pas complètement disparaitre, et elle a bien du mérite parce que le duo Lafitte/Macaigne - extraordinaires tous les deux - emporte tout sur son passage (et ce Tristesse Club leur doit énormément).
C’est le premier long métrage de Vincent Mariette après quelques courts métrages assez poilants. Film en forme de road-movie, « Tristesse Club » est un loin d’être parfait mais montre tout de suite, de la part du réalisateur, une envie de faire un cinéma assez singulier avec de l’humour, de la tendresse et un sens de l’absurde assez réjouissant, notamment dans une scène avec Noémie Lvovsky, très drôle. Notons également que le trio d’acteurs (Ludivine Sagnier, Laurent Lafitte, Vincent Macaigne) fonctionne bien dans cette comédie douce-amère par moment un peu décousue mais quand même très sympathique.