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tifdel13
87 abonnés
491 critiques
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3,0
Publiée le 29 juin 2014
Léon et Bruno, deux frères, retournent dans leur ville natale pour les funérailles de leur père. Pourtant sur place, aucun enterrement n’est prévu. Ils rencontrent alors Chloé qui prétend être leur demi-sœur. Tous trois décident de comprendre où a bien pu passer leur père s’il n’est pas mort. Avec Tristesse Club, Vincent Mariette signe un premier film prometteur, une comédie fine et subtile proche du style de Wes Anderson à qui le réalisateur rend hommage dès le premier plan. Le film emprunte aussi beaucoup au genre policier. On se méfie ainsi de cette mystérieuse Chloé (lumineuse Ludivine Sagnier). Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Que veut-elle ? La jeune femme se dévoile au fur et à mesure de ce road trip burlesque, à l’instar de Léon et Bruno. Retourner sur les lieux de leur enfance oblige ces derniers, non seulement à affronter leurs démons passés, mais aussi à faire face au présent. Deuil, divorce, solitude, rupture… Vincent Mariette aborde des thèmes douloureux sans jamais trop en faire. Dans Tristesse Club, l’atmosphère est mélancolique, pas dépressive. Tout comme ces frères perdus auxquels la maison abandonnée du paternel disparu, fait écho. Dans la peau de Léon, l’ancien tennisman pro qui cache son malheur derrière une attitude beauf et quelque peu agressive, Laurent Lafitte s’éloigne des comédies plus populaires dans lesquelles on l’avait précédemment vu, et ça lui va bien. Tandis que Vincent Macaigne, plus méconnu du grand public mais sur la pente ascendante de la célébrité, est parfait...
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Une production atypique, qui a le mérite d'affirmer sa personnalité. Mais quelle tristesse, quel manque de rythme. Les scènes s'enchaînent mal, les références sont difficiles à cerner. Les acteurs m'ont donné la sensation d'un féroce ennui... Une déception.
Une comédie dramatique, ça,reste un comédie. Hors, le problème ici c'est que le film est très peu drôle, bon ça fait sourire, mais à part ça pas de rire. Et le côté apporter au drame est aussi bien lisse. Mais bon, ce road movie est quand même sympathique à suivre surtout pour Ludivine Sagnier très bonne, mais bon ça tourne en rond, et c'est pas le film du siècle non plus. Le seul point positif c'est le mic mac entre les personnages de Sagnier et de Macaigne, pour ce ui est de Laurent Lafitte, il a tendance à être irritant dans ce film.
Un premier film. Un comédie assez étrange, décalé donc séduisante. On voit tout de suite le goût du réal pour Bertrand Blier avec ce trio qui fait beaucoup penser au trio Depardieu/deweare/miou-miou. Quelques fausses notes par ci par là mais un auteur à suivre....
Moi quoi qu'en dise les critiques ici, pour une comédie, on sourit et c'est ce qu'on demande. De la A rire aux éclats non mais on sort de la changé et tout du moins diverti.
Ensuite c'est pas un chef d'œuvre mais il vaut clairement le temps de le voir, le trio d'acteurs fonctionne a merveilles et on ne voit pas le temps passé ! Un peu de féminité avec Ludivine bref cocktail idéal pour une petite soirée tv :)
Les 3 acteurs principaux sont exceptionnels et portent le film assez haut, par leur talent. Film plein de charme. Dialogues corrects mais surtout, acteurs charismatiques.
Ce film embarque ce qui se fait de mieux en terme d'acteurs actuellement dans une histoire d'amitié riche en scènes mémorables. Un vrai moment de bonheur, et non de tristesse.
Je me suis intéressé au film pendant une bonne vingtaine de minutes intrigué par des personnages qui m avaient l air originaux, surtout celui de Vincent Macaigne très décalé. Las passé ce premier effet je me suis ennuyé ferme devant un film ni drôle, ni triste, manquant d âme dont cette critique servira à me rappeler que je l ai déjà vu et que ce n est pas la peine de m y attarder à nouveau.
Déception. On à l'impression que le film grille toute ses cartouches au bout d'un quart d'heure. Moi aussi, la bande annonce m'avait séduit mais, au final, on sort de " Tristesse Club" en faisant la gueule... Pourquoi ? Parce que c'est une comédie sans rythme, avec un scénario sous exploité et une mise en scène sans inspiration...Vincent Mariette a voulu crée un univers situé, grosso modo, entre Bertrand Blier, Pascal Bonitzer et Bruno Podalydès en misant sur une écriture à la fois absurde, décalée et malheureusement soft alors qu'il aurait fallu, pour ébouriffer cette histoire, sans doute plus d'audace et de folie...Reste les acteurs. Mais du trio de tête, seul Laurent Laffite, en roublard sensible seul tire son épingle du jeu, Vincent Macaigne arrive bon deuxième dans une partition touchante mais sans plus, quant à Ludivine Sagnier, c'est une catastrophe, non pas que la comédienne soit mauvaise mais elle n'a rien à faire avec son personnage qui n'est pas fini et qui n'est ni attirant, ni touchant, ni transcendant...Bref, une misère de cinéma !!
Le réalisateur a essayé de jouer sur plusieurs registres : humour, tendresse, mystère, mais sans parvenir à nous rendre ses personnages attachants et crédibles. Son film se déroule comme une série de sketchs, dont certains sont réussis et d'autres franchement ratés. Globalement, ça manque de rythme et ça se répète beaucoup. La faute sans doute à un scénario finalement assez peu imaginatif qui délaye pour tenir la distance. Les comédiens font ce qu'ils peuvent mais ne donnent pas non plus l'impression d'y croire vraiment, même s'ils forcent parfois la note, au point qu'on a parfois l'impression d'être au café-théâtre.
Un début un peu tendre, un milieu fort de café, une fin décevante. On attend rien de ce film. Après les 15 premières minutes on veut que çà dézingue dans tous les sens. On est comblé avant que çà revienne lent et mélancolique. Le scénario est tenu, cache des onces de mystère. Mais au final le réalisateur ne pousse pas le bouchon jusqu'au bout, pour faire jeu, set et match.
Le thème de ce film le situe à la limite de genres entre comédie, amour, suspense, thriller et une pointe de fantastique, teinté d'une belle étude de moeurs (la solitude, l'amour, la famille, ...) . Tout cela est assez long à se mettre en place, mais le résultat est intéressant, tendre et plein d'émotions.
Enfin un film français original, nonchalant, plein de surprises, avec trois acteurs exceptionnels. Vincent Macaigne va être un acteur très attendu. On a passé un très bon moment. Dommage que le titre ne soit pas porteur et décourage à l'avance le spectateur...
Déjà présent dans les premiers projets de Vincent Mariette, Vincent Macaigne et Noemie Lvovsky retrouvent le réalisateur sur ce premier long, accompagné de deux nouveaux, Ludivine Sagnier qu’on n’avait pas revue depuis Amour et Turbulences et Laurent Laffite, éternel abonné des comédies mais ici dans un rôle à contre-courant. Jamais il n’a été aussi juste et bon dans ce personnage de Léon, un salaud d’une beaufitude déconcertante, tirant sans cesse la tronche et coincé dans la pire des galères. Avant d’évoquer les ressorts scénaristiques, il faut rester un instant sur ces acteurs tous plus bons les uns que les autres. Laurent Laffite développe véritablement son personnage, et l’emmène dans une constante évolution amenant un vrai sentiment d’empathie. Son frangin Bruno, interprété par l’irrésistible Vincent Macaigne donne un ton juste qui oscille entre l’éternel mélancolique et le blasé touchant. Vincent Mariette qui l’a rencontré lors d’un festival lui avait proposé le rôle des Lézards car il avait été impressionné par cette puissance contenue dans son phrasé, sa gestuelle et ce « quelque chose de phénoménal » chez Macaigne. On ne doute pas que cette amitié va continuer après ce film. Cette vraie-fausse bromance entre ces deux personnages singuliers se verra perturber par l’arrivée d’une sœur inconnue jouée tout en sensualité, subtilité et douceur par une Ludivine Sagnier charmante. Un trio de joyeux gais lurons qui ont tous une profonde tristesse ancrée en eux, rendant le film aussi loufoque que mélancolique.