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selenie
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3,0
Publiée le 11 juin 2014
Après trois courts-métrages Vincent Mariette retravaille un projet scénario de fin d'étude à la Fémis (diplômé en 2009) et retrouve par la même occasion deux acteurs qui avaient tourné dans ses courts, Vincent Macaigne et Noémie Lvovsky. Entre road-movie fraternel et buddy-movie doux-amer Mariette signe une comédie qui ne manque pas de charmes ni d'idées mais qui peinent à vraiment trouver sa voie. Deux frères se rendent aux funérailles d'un père qu'ils haïssent et se retrouvent avec une soeur mystérieuse et un deuil en friche... Joli casting avec la merveille du ciné indé gaulois qu'est Vincent Macaigne, la vedette siglé "Comédie Française" Laurent Lafitte et le retour d'une "ancienne" avec Ludivine Sagnier. Casting hétéroclyte qui trouve une belle osmose dans ce récit bucolique et mélancolique. Cependant plusieurs choix laissent parfois perplexes (le bar sans barman, les chiens sauvages...). Malgré les qualités indéniables il manque pourtant une chose essentielle, l'émotion. En effet on sourit un peu mais c'est plutôt rare et surtout on n'est pas assez touché par les failles de ces trois "enfants". Un joli film auquel il manque une vraie émotion pour vraiment convaincre.
Après des études à la FEMIS et trois courts-métrages où il dirigeait déjà quelques acteurs bien côtés, Vincent Mariette signe un premier long-métrage qui s’inscrit dans la tendance de cette fameuse « Nouvelle nouvelle-vague française» dont Vincent Macaigne est l’acteur fétiche et reconnaissable à la légèreté sur laquelle se construit d’inattendus mélanges de genres. Dans Tristesse Club ce sont le drame familial, la comédie romantique mais aussi, dans une moindre mesure, le thriller fantastique à la sauce polanskienne qui s’entremêlent autour d’un hilarant buddy-movie porté par trois acteurs au plus haut de leur talent. Avec sa mise en scène épurée qui apporte un brin de poésie mélancolique, son montage qui laisse peser un certain malaise et son scénario qui, même s’il est globalement assez convenu, recèle de pleins de bonnes surprises tels que ses personnages secondaires singuliers et un minimum de suspense, Mariette a réussi à nous concocté une agréable histoire sur le poids que forment les liens de sang, s’imposant ainsi comme un réalisateur prometteur de la nouvelle scène cinématographique française.
Un premier film certes imparfait mais suffisamment réussi et surtout original pour pouvoir se permettre d’être indulgent dans l’approche qu’on en fait. Il y a vraiment une volonté de proposer quelque chose de différent sans pour autant être autarcique. On soulignera en particulier le soin apporté à la composition des plans et un réel sens du cadre chez Vincent Mariette. Même ses mouvements de caméra sont parfaitement étudiés et ont un sens, esthétique et narratif, un peu comme chez Wes Anderson en moins poussé. Il est difficile de dire si l’on est dans une comédie car le rire est assez rare mais présent, venant plus particulièrement de dialogues et de situations à la limite de l’absurde. Tout autant qu’on ne peut pas vraiment catégoriser « Tristesse Club » de drame, l’émotion n’arrivant qu’à la toute fin sans crier gare. On est davantage dans les eaux risquées du film d’atmosphère ; et elle est réussie grâce à la mise en scène et des notes d’humour décalé comme dit précédemment mais également par les lieux de l’action, difficilement localisables et l’alchimie entre le trio principal. Bien sûr, il y a des scories telles que baisses de rythme et séquences qui tombent à plat comme celle avec Noémie Lvovsky. Mais ça vaut vraiment le coup d’œil par le côté imprévisible et hors des sentiers battus.
Un bon film dans un style décalé , à l'humour original, un peu British, rempli d'absurde et d'humour noir. Le scénario est assez astucieux,et original. La retouvaille d'enfants illégitimes , fruits d'un Dom Juan coureur de jupons, dans sa très belle villa du bord du lac. Mais rien ne se passe comme on pouvait le prévoir .Les acteurs sont excellents , on retrouve Ludivine Sagnier , que l'on ne voit pas assez souvent et bien sûr Laurent Lafitte, un acteur magistral qui s'éclate ici dans ce rôle un peu louche , d'homme trouble et mystérieux.Des rebondissements intéressants et beaucoup d'absurde , on est presque dans du Becket " En attendant Godot" , qui ,ne viendra pas. On frôle le surréalisme parfois. Le final est très astucieux avec un retournement de situation dont on est pas tout à fait sûr, mais qui parait probable. Le spectateur peut imaginer sa propre fin, selon son humeur.
Publiée le 31 août 2014 ( par Michel Crotti ) Difficile à classer .. vraiment => allez je me lance : NUL ** On se demande s'il y a un scénario (construit je veux dire), s'il y a eu une idée force et une direction d'acteurs, pourtant capables on le sait (Laurent Lafitte et Ludivine Sagnier notamment) sauf peut être Vincent Macaigne qu'on a envie ..... de secouer !!! Bref vous l'avez compris pas terrible/// Remarquez le titre l'annonçait !! **
Ce premier long-métrage de Vincent Mariette, plutôt court en fait avec ces 1 h 26, est un film plutôt agréable à regarder et étrangement prenant, alors que l’action y est réduite à la portion congrue et que l’intrigue est pour le moins décousue. Les personnages sont tous plus ou moins gentiment décalés : un ancien tennisman peu sympathique et sans le sou, un dirigeant de site de rencontre on-line puceau, une sœur qui n’en est pas, un père arlésienne de cette aventure… Les péripéties sont à la fois très limitées et plutôt réjouissantes à regarder, même si certaines ne sont pas vraiment très réussies (la séquence avec Noémie Lvovsky notamment). En fait le film laisse une impression étrange, il est divertissant et on se laisse prendre à ce jeu de piste, mais en même temps il n’est pas non plus vraiment enthousiasmant et c’est vraiment aux acteurs que le film doit la vigueur qui transparaît à l’écran. Une oeuvre doucement étrange, mais qui reste quand même très abordable, prenante, mais pas incroyablement intéressante, simplement divertissante finalement. À voir.
En voyant ça, comment ne pas penser à certains films de Bertrand Blier ? Lequel ayant souvent mis en scènes des trios improbables. Ce qui est le cas ici avec ce joueur de tennis fauché en plein vol et qui n'a plus un rond devant lui, ce célibataire qui n'arrive pas à pécho et qui crée des sites de rencontres et cette demi-soeur qui tombe du ciel. Au bout du compte, ce "Tristesse club" me laisse quand même pas mal indifférent. Si j'ai pu me laisser séduire pendant un temps par le périple de ces trois blaireaux partant à la recherche de leur père, je m'en suis progressivement désintéressé. Qu'est-ce qui cloche ? Ben, déjà le trio en question. Ça ne fonctionne pas très bien. Ni Laurent Lafitte, ni Vincent Macaigne ne sont la source du problème. Le problème vient clairement de Ludivine Sagnier, constamment un ton en-dessous et qui fausse quasiment tous les échanges. Ensuite, le tout manque clairement de folie. En tout et pour tout, il n'y a qu'un seul passage qui soit décalé : celui où apparaît Noémie Lvovsky. Mais, il dure trop peu de temps pour avoir un vrai cachet. Voilà, on a déjà ça. Et, puisque la comparaison semble inévitable, dans les films de Blier, les trios cartonnaient. Rappelez-vous comment Depardieu, Blier et Carmet envoyaient le pâté dans "Buffet froid" par exemple. Ici, Sagnier est un tel maillon faible qu'une vraie alchimie est rendue impossible. Quant à la folie, si les films de Blier, toujours à l'exception de "Buffet froid", sont loin d'être des chefs-d'oeuvre, au moins, il y a quelque chose de timbré. Alors qu'ici... voilà quoi. Et quoi d'autre ? Les dialogues restent quand même assez plats. On ne demande pas forcément des répliques ultra vertes, mais au moins qu'elles claquent. Ça non plus on ne l'obtient pas. Deux petites étoiles pour récompenser les trois premiers quarts d'heure et le jeu de Lafitte et Macaigne.
Un film au scénario plutôt décalé et imprévisible, aux personnages pommés mais très attachant et tendre. Une réalisation franche, qui nous touche et qui nous fait passer un joli moment. Très plaisant!
pas du tout déçu d'avoir franchi le pas en salle obscure. en effet, une bonne petite comédie avec des moments drôles d'autres passages dramatiques et même certaines parties avec du suspense qui fait agréablement passer du bon temps durant la projection . il y a un très bon scénario bien original ainsi que de bonnes surprises servi par un très bon trio d'acteurs avec chacun un rôle différent qui leur va plutôt bien. ben voilà, encore un film qui ne seras pas longtemps à l'affiche mais qui mérite d'être vu et bien meilleur que d'autres films trop connus qui sont parfois plus mauvais que ceux souvent mis à l'écart. paroles d'une cinéphile.
Une histoire bien menée et pleine de bonnes surprises, qui parvient à distiller une atmosphère très particulière grâce à une direction d'acteurs bien maîtrisée. Malheureusement l'ensemble traîne un peu en longueur et quelques fausses notes (quelques personnages trop décalés) empêchent de remporter totalement l'adhésion. Un film au ton plutôt original, et réussit dans son ensemble, mais auquel il manque un petit supplément d’âme.
Quel joli film! Emouvant (surtout ses scènes finales absolument réussies), drôle (surtout grâce à Vincent Macaigne), inattendu (on se demande longtemps qui est vraiment le personnage interprété par Ludivine Sagnier), un petit bijou de tendresse...
Un film un peu long, un peu mort, avec heureusement 3 acteurs qui donnent de l'intérêt. Macaigne dans son rôle de timide, Laffite dans son rôle de loser bourru et Sagnier parce qu'elle est belle. Dialogues plutôt creux. On tient pour savoir comment ca va finir.
Léon et Bruno apprennent la mort de leur père. L'occasion pour ces deux losers (l'un est un ancien tennisman sans argent, méprisé par son ex-femme, l'autre est un célibataire maladroit) de se retrouver et de faire, pour la première fois de leur vie, quelque chose ensemble. Au lieu d'assister à la crémation de leur père, ils rencontrent Chloé, qui affirme être leur demi-sœur et qui leur avoue que leur père n'est pas mort mais qu'il a simplement disparu et qu'elle a besoin d'eux pour le retrouver, alors qu'ils n'ont jamais aimé ce coureur de jupons menteur. Pour son premier long-métrage, Vincent Mariette impressionne en imposant un univers bien particulier où les personnages loufoques côtoient un humour pince sans rire. Tourné dans de superbes décors en Savoie, "Tristesse Club" n'est pas exempt de défauts mais ses qualités rattrapent le tout : à mi-chemin entre le drame familial et la comédie absurde, le film dégage une atmosphère bien particulière qui fait plaisir à voir dans un paysage cinématographique français un peu trop formaté. Sans cacher ses références, Vincent Mariette nous offre un réjouissant cocktail porté par un trio d'acteurs en grande forme et une très bonne bande-originale.
Un film tres singulier qui se demarque avec un style a la Blier des annees 70. Un peu moins bien ecrit et pousse que Blier mais tres original et tres prometteur. Bonne surprise.