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Alain D.
588 abonnés
3 282 critiques
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3,0
Publiée le 29 janvier 2015
Bruno, ancien tennisman professionnel, roule en Porsche mais en réalité, il est fauché. Séparé de sa femme Florence, les relations sont difficiles avec Gérôme son garçon. Un peu paumé, il va être sauvé par le gong : il doit aller en Savoie, avec son frère Bruno, aux funérailles de son père. Arrivé sur place, ils rencontrent Chloé, une sœur jusqu'alors inconnue.
Ambiance glauque et triste dans cette comédie à l'humour décalé. Le rythme est très lent et le scénario un peu pauvre. Cependant, les décors naturels de Savoie sont agréables ; le suivi des rapports entre les trois personnages principaux est peu à peu intéressant spoiler: et nous révélera bien des surprises.
Le jeu du trio de comédiens est excellent : Vincent Macaigne est délicieux dans le rôle de Bruno, Laurent Lafitte tout aussi brillant dans celui de son frère Léon et Ludivine Sagnier est plus que convaincante dans le personnage trouble de Chloé.
Ce film nous offre une triplette d'acteurs assez sympathique sur fond d'enquête familiale. Il est assez dur de classer ce genre de film dans un style bien défini. L'humour côtoie le côté dramatique sans pour autant y consacrer trop d'importance. En découle donc un récit divertissant sans prétention et assez agréable à regarder.
TRISTESSE CLUB Certainement LA comédie pour intello-bobo, un poil loufoque, servie par de grands acteurs mais qui pêche par un manque de rythme et un gimmick musical irritant. On sourit grâce a la finesse des dialogues, c'est déjà ça. En bref : pas pour moi. #movie #review
Voilà un film supplémentaire décrié à tort et à travers par nos amis critiques cinéphiles. Parce qu’il est français et que le curseur n’est pas placé aussi bas que pour les films américains, ahhh chauvinisme malvenu. Parce qu’il est de la même trempe que « Alceste à bicyclette », et plus récemment que « On a failli être amies ». On montre là les très bon acteurs français presque au naturel, du moins le croit-on par la qualité de leur jeu. On fait ces films à partir de rien sur des sujets légers pour un résultat essentiel...
Ce film démarre bien, avec un humour un peu caustique, mais on se lasse très vite. C'est dommage de bons acteurs, mais un scénario qui tombe très vite dans la banalité. Dommage !
PAPAOUTAI. Bonjour tristesse. Le premier film de Vincent Mariette est poussif, ponctué de maladresses, mais heureusement sauvé par ses acteurs, dont la nouvelle coqueluche du cinema français Droopy Macaigne.
Oulala... énorme déception pour ce film sans saveur, malgré le casting. Scénario décousu, dialogues qui ne font pas mouche, intrigue prévisible, bande-son sans rapport... On se demande tout le film où le réalisateur veut nous emmener. Personnellement, je suis restée au fond de mon siège, à bailler et regarder ma montre.
Là encore déception, après la belle promo les acteurs séduisants.. les situations cocasses oui, mais ça se traine pas mal pour ne rien dire de neuf . Ce thème déjà archi rebattu au cinéma. Il aurait sans doute fallu changer le titre et essayer de forcer sur le non-sense et le burlesque. ..ça m'a rappelé ma déception de "Dans la Cour".
J'ai apprécié ce film décalé et sans prétention qui retricote avec distance et sensibilité les inévitables ratages de nos vies familiales à conseiller aux mélancoliques qui se soignent et aux amateurs de doux amae.
Un film assez atypique et doux, emprunt de nostalgie mais qui manque d'émotion. Film plutôt familial et en vérité aux accents comiques. J'ai l'impression de retrouver du Rohmer
Une tragi-comédie familiale sympathique et joyeusement mélancolique mais un peu ronronnante dans l’ensemble, portée néanmoins par un bon trio d'acteurs.
Si la fin de Tristesse Club n'était pas aussi ratée, on aurait été en présence de l'une des meilleures comédies françaises de 2014. Les 2 frérots has been, formidablement interprétés par Laurent Lafitte et Vincent Macaigne, et les répliques qui tombent à pic sont jubilatoires. Une comédie pas triste!
Rappelant à certains égards le cinéma de Bertrand Blier (la trivialité en moins), et sans être aussi jubilatoire qu'on aurait pu le souhaiter (la faute peut-être à des situations et des dialogues ne poussant pas le bouchon assez loin), « Tristesse Club » parvient toutefois à se faire une place à part dans le paysage si morne des comédies dramatiques françaises. Vincent Mariette a le sens de l'atmosphère, et sa réalisation parvient sans grand-mal à créer une sorte de « malaise agréable », à l'image de personnages inattendus que l'on va découvrir de plus en plus attachants au fil du récit, que l'interprétation du trio Macaigne - Sagnier - Lafitte (je ne suis pourtant vraiment pas fou du premier habituellement, mais là il est impeccable) vient renforcer, mettant bien en avant ce qui les réunit comme ce qui les sépare. Et comme certains passages sont excellents (notamment ceux avec Philippe Rebbot) et une poignée de rebondissements vraiment bien trouvés, à l'image d'un mystère flottant presque du début à la fin sur l'œuvre, on adhère en définitive plutôt aisément à ce « Tristesse Club » inégal mais salutaire. Une bonne surprise.