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Benoit C
3 abonnés
12 critiques
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4,0
Publiée le 8 juin 2014
J'avais lu le roman immédiatement après sa parution et me souviens avoir fermé le bouquin en me disant, après plusieurs éclats de rire que ça ferait un excellent film... Pensez bien que j'ai été enchanté de voir la BA et plein d'envie ! Et ben pas mal C'est assez fidèle, de toute façon c'était difficile de pouvoir tout y mettre non ? Côté acteurs, ça le fait bien aussi Un bon moment de cinéma !
Sans hésiter : 5 étoiles. Voici un film inventif, drôle, burlesque et vraiment distrayant. Ce film ne se raconte pas. Disons simplement qu'il y a là-dedans quelque chose de Forrest Gump, avec des trouvailles à la pelle et des situations iconoclastes, inattendues et parfois tordantes. Et en plus il n'y a rien de totalement invraisemblable. Exemple : l'épisode avec Oppenheimer sur l'ignition de la bombe atomique. Eh bien la solution proposée par Allan Karlsson est celle qui est réellement utilisée... Les personnages sont pittoresques, interprétés par des acteurs que je ne connaissais pas, mais tous très bons. Allez donc voir ce film, vous ne le regretterez pas. Il paraît de plus que le bouquin dont il est tiré est encore mieux. Devinez ce que je vais demander pour la fête des pères...
Un film exceptionnel à ne pas rater ,un humour assez noir mais très drôle assez trash ,mais exellent;un film qui vous feras rire pleurer mais excellent .
J'ai adoré ce côté déjanté. Certaines scènes sont hilarantes! Quelques longueurs parfois mais cela.reste une très bonne comédie bien meilleure que ce film cliché et banal du moment, qu'est ce qu'on a fait au bon dieu! les situations sont chaque fois complètement inattendues et jouissives pour certaines d'entre elles, notamment avec l'éléphant et à Bali.
Alors que le livre de Jonas Jonasson explosait les ventes, il paraissait inévitable que cette nouvelle bombe suédoise soit adaptée sur grand écran. Il en résulte un film savoureux et complètement loufoque dans lequel un vieil homme s'enfuit d'une maison de retraite le jour de son centième anniversaire et embarque par mégarde une valise remplie d'argent, se retrouvant alors avec un gang à ses trousses. Dans son périple, le vieux va faire des rencontres surprenantes et se souvenir de sa vie dans laquelle il côtoyé de grands personnages (Franco, Staline, Harry Truman) et contribué, malgré lui, à certains événements marquants du XXème siècle. Avec humour et des personnages hauts en couleur, "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" pose un regard tendre et ironique sur la vie et ses aléas avec comme morale "Ne réfléchis pas, agis". Le personnage d'Allan, centenaire loin d'être sénile, a vécu une belle vie sans regrets et sans jamais se poser de questions. Dans ce rôle, Robert Gustafsson, bien plus jeune que son personnage, s'avère plutôt crédible et son odyssée est un régal d'absurdités qui fait plaisir à voir.
Au (grand) soir de sa vie, Allan se fait la belle du mouroir où on allait fêter avec lui ses 100 ans. Commence alors une équipée drolatique, illustrant les caprices du hasard. Parallèlement à ce récit en direct (des malfrats sur la trace d'une valise échue fortuitement au vieillard, lequel rencontre de nouveaux amis, tout ce petit monde pisté par un policier débonnaire), un autre récit évolue tout au long du film, le récit picaresque (par l'intéressé) de la vie, très étonnante, du centenaire (totalement orphelin à l'âge de 10 ans, sa passion juvénile pour les explosions, et son expertise en la matière, vont le conduire de l'asile psychiatrique à l'espionnage, le menant de Suède, son pays natal, en Espagne, aux E-U, en URSS, en France.... le faisant participer, en toute innocence, à l'Histoire, et rencontrer, sorte de Forrest Gump nordique, Franco, Staline et Truman). Le tout est cocasse et tendre à la fois, dans ces histoires (où le rose n'est pas toujours la couleur dominante - en dépit de l'affiche). Allan est une sorte de Candide contemporain, revu à l'absurde, ne se départissant jamais du même optimisme que le héros du conte philosophique - pour notre édification, autant que notre agrément. Robert Gustafsson (qui incarne le rôle-titre en totalité, dès l'âge adulte) est épatant. Ses partenaires aussi - l'éléphante comprise !
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, roman de Jonas Jonasson, a connu un succès mérité. Non que son écriture soit particulièrement brillante mais le caractère échevelé des aventures du centenaire suédois dont le seul plaisir dans la vie était de "faire péter les choses", grâce à la dynamite, et son parcours à la Forrest Gump, dans une traversée rocambolesque du XXème siècle, avait une séduction burlesque et picaresque irrésistibles. La version filmée par Felix Herngren suit le roman à la lettre les rebondissements du livre avec ses innombrables flashbacks et en conserve l'esprit loufoque malgré une mise en scène qui reste d'une grande sagesse. Franco, Truman, Staline, Reagan et Gorbachev ne font que passer dans cette mini-saga qui constitue un divertissement de bonne facture fonctionnant par à coups avec quelques trouvailles visuelles et une placidité désarmante des dialogues. Bien qu'assez peu crédible en centenaire, Robert Gustafsson livre une interprétation délicieuse, typique d'un humour pince sans rire scandinave. Le film n'est qu'une illustration modeste et frustrante du roman mais il ne pouvait en être autrement, ce dernier contenant suffisamment de péripéties pour alimenter une dizaine d'épisodes de série. Peut-être pas de la dynamite mais pas un pétard mouillé non plus.
Avec un titre pareil, je ne savais s’il fallait m’attendre à un truc bien morose à la française ou à un film bien barré venu d’ailleurs. Quel plaisir ce fut de découvrir que c’était la deuxième option ! Pourtant, je ne le cache pas, ce film s’amorce avec une scène qui fait penser aux petites comédies anglaises bien gentillettes et bien sages qui n’ont pas énormément d’originalité. Oui mais ce n’est qu’un début. Ce que j’adore avec ce film c’est qu’il part justement de quelque chose de très simple, très sobre et de très gentil pour rajouter ses épaisseurs progressivement mais sans jamais ralentir dans son rythme ni dans son audace. Si bien que l’air de rien, très rapidement, ce film parvient à prendre une dimension foutraque assez hallucinante, surtout qu’il se déroule très habilement sur deux échelles de temps. En gros, ce film est en fait un « Forrest Gump » suédois, avec ce même regard drolatique sur les grands passages de l’Histoire, mais avec une dose d’humour absurde et d’épopée burlesque supplémentaires qui font que ce film m’a fait progressivement fait toucher les cimes du plaisir (spoiler: Herbert Einstein : moi je suis fan ! ). Bref, c’est original, drôle, exotique et surtout très bien mené. C’est sans conteste pour moi l’une des grandes perles de cette année. Ah que c’est bon !