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Jennah The Cat
49 abonnés
62 critiques
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4,0
Publiée le 28 septembre 2015
Une comédie noire truculente et originale qui nous embarque dans le road trip improbable d'un centenaire fugueur, malicieux et plein de bagout. Le film est bien rythmé, entre les flashback qui nous propulsent dans le passé explosif du protagoniste et les situations loufoques qui s'enchaînent tout au long de son périple, et nous propose un florilège de personnages délirants et hauts en couleur avec qui la complicité s'installe d'emblée. Décalée et bigarrée, cette adaptation du livre éponyme de J.Jonasson retranscrit parfaitement l'univers plein de folie et de légèreté de l’œuvre écrite, notamment grâce à une mise en scène et à un montage astucieux qui amènent chaque personnage et chaque situation, même les plus insolites, avec beaucoup de pertinence et d'inventivité. Par ailleurs la bande-son qui accompagne tout ce joyeux bordel est très bien choisie et participe grandement à l'ambiance générale de cette virée délirante et peu conventionnelle qui sonne comme une ode à la liberté.
Il semble difficile de retranscrire ce livre tellement tordu !! le résultat n'est pas décevant même si quelques raccourcis on été choisis, le livre est drôle le film l'est aussi, un peu moins certes mais on passe un très bon moment !
Ça traine un peu les pieds, mais, bon, à 100 balais, forcément... A part ça, ce film se déguste avec plaisir, avec son papy expandable décalé, ses situations décalées, invraisemblables, ses répliques décalées, ses truands décalés qui n'ont pas inventé le fil à couper le beurre, mais alors vraiment pas, son éternel étudiant décalé qui n'a passé que 960 diplômes et qui ne sait toujours pas ce qu'il veut, son flic nullissime décalé, sa vedette de cirque éléphantesque décalée. Et boum ! passez la dynamite. J'ai bien aimé l'humour noir, jubilatoire, explosif, parfaitement amoral de ce road movie ubuesque qui finit par réunir par "hasard" des compagnons de route déparés. Y'avait pas que du fric dans cette valise, tout compte fait.
Aaarrrgh...! J'aurais pas dû! Me doutais bien, pourtant, que je ne pourrais qu'être déçu par l'adaptation d'un livre que j'ai particulièrement apprécié. En effet, comment retranscrire un tel souffle épique? Une telle multiplication de lieux aussi grandioses que variés? Et tant de délires que seule l'imagination du lecteur permet d'apprécier à leurs justes valeurs? Sans aller jusqu'à le comparer à l’œuvre de Tolkien et ses indigestes adaptations blockbusteriennes, ce livre fait aussi partie de ceux qui ne peuvent que perdre de la valeur en étant porté à l'écran _comme en réduire les émotions à leur plus petit dénominateur commun. Pourtant le film n'est pas mauvais. Pour ceux qui n'ont pas lu le bouquin, je suis sûr qu'il y a même un agréable moment à passer.
C'est loufoque, confus mais fidèle au livre, que j'ai aimé ! Par contre, pour les autres spectateurs, pas sur que tout le monde soit emballé . Cela change de nos comédies à la française ! C'est original !
Forcément lorsqu'on a aimé un livre, il y a 95% de chances que son adaptation sur grand écran nous déçoive. Et c'est un peu le cas avec ce "Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" malgré d'indéniables qualités.
Le best-seller du suédois Jonas Jonasson (et donc le film) nous racontait l'histoire d'un centenaire fantasque, Allan Karlsson, qui, le jour de son anniversaire, s'offrait une dernière escapade loin de sa maison de retraite en provoquant toute une série de quiproquos dans lesquels se retrouvaient impliqués une valise remplie d'argent, une bande de gentils paumés, un gang de motards et même une éléphante dénommée Sonja. Ce sympathique road-movie était entrecoupé de passages sur la vie absolument incroyable du vieil homme dont le leitmotiv hérité des dernières paroles de sa mère "ne jamais réfléchir et accepter une situation telle qu'elle se présente" allait le conduire, suite à d'étonnants concours de circonstances, à se retrouver au cœur d'événements historiques du vingtième siècle et à rencontrer des figures majeures de celui-ci (Franco, Oppenheimer, Truman, Staline, etc). Totalement absurde à cause du détachement improbable de son personnage principal, le livre était un bijou d'humour nordique.
Dans un premier temps, le film va se montrer extrêmement fidèle au matériau d'origine tant dans la représentation des personnages (personnellement, je les avais imaginé à l'identique) que dans la construction du récit. Mais c'est ce dernier point qui va devenir un premier problème.
Les flashbacks de la vie d'Allan plutôt réussis quand il s'agit de l'enfance vont peu à peu se muer en saynètes imbriquées de manière assez aléatoire dans l'intrigue principale. Pire, le personnage d'Allan adulte nous apparaîtra particulièrement fade, un peu comme un ivrogne se trouvant toujours au bon endroit au bon moment sans que son bon sens absurde présent tout au livre se ressente une seule fois à l'écran. Et, dans la seconde moitié du film, la vie du centenaire va même se voir simplifier à l'extrême (on peut même parler de charcutage du livre) pour privilégier l'intrigue contemporaine.
Heureusement, ça ira beaucoup mieux du côté de celle-ci, le réalisateur semblant lui faire la part belle. Même si on n'évitera pas quelques facilités en fin de parcours, c'est bien ce récit du road-movie qui rendra le plus justice à la bonhommie du centenaire fugueur au travers de ses diverses rencontres avec ses futurs amis joyeusement allumés.
Un peu dommage qu'en voulant trop simplifier le livre, le film de Felix Herngren perde en partie ce qui faisait le charme du personnage d'Allan Carson. Néanmoins, il reste une très agréable comédie teintée d'absurde propre aux pays nordiques susceptible de déclencher beaucoup de rires chez ceux qui ne connaissent pas le matériau d'origine. Les autres apprécieront de retrouver cet univers sur grand écran mais seront forcément un peu déçus.
Une adaptation marrante , délirante très proche de l'oeuvre romanesque de Jonas Jonasson vu hier soir sur Arte à 23h00 . Drôle et touchant. Une belle histoire sur la vie d'un centenaire qui veut s'évader .
j'avais lu le livre , moment jubilatoire que je retrouve dans le film , à travers cet humour décalé , nous traversons l'histoire à travers des personnages . la passion d'un papy...à travers les explosifs.
Ne connaissant pas le roman de Jonas Jonasson dont ce film est l’adaptation, j’ignore en fait dans quelle mesure les scènes de flashbacks influencent la cavale d’Allan. En tout cas, je trouve que dans ce film elles apportent certes de bons moments mais n’enrichissent pas une histoire qui se suffisait largement à elle-même. En dehors de ça, cette comédie suédoise met dans le mille ; on se gondole de rires devant l’innocence du héros (qui n’est pas sans rappeler l’inoubliable Forrest Gump) ou encore en compagnie de Benny, l’homme qui est presque tout. Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire c’est un excellent moment en perspective qui se voit donc décerner un Coup de cœur Ciné2909 !
Quel humour! D'une finesse, d'une perfection implacable. Faut être friand de ce type d'humour et moi j'ai adoré dès le début, dès la présentation du grand père. Une histoire rocambolesque mais joyeuse. Celle d'un homme qui vit naïvement sa vie, à chaque instant!
Encore un joli film scandinave complètement délirant. Un peu dans la lignée d'un Wes Anderson mais un peu moins abouti tout de même, mais c'est peut-être lié en partie au doublage français.
« Ne réfléchis pas trop. Il faut que tu agisses ». Tels sont les conseils prodigués par une mère à son enfant avant de faire de lui un orphelin, conseils qu’il intégrera comme « philosophie » – si tant est que l’on puisse parler de philosophie alors même que le personnage refuse la médiation par l’intellect –, faisant de l’action son principe de vie. Aussi le long métrage de Felix Herngren, à l’image du roman qu’il adapte et du fameux vieillard au centre des préoccupations, refuse-t-il le sentimentalisme et la mélancolie que son sujet laissait à prévoir (et redouter) pour s’adonner de manière frontale à l’immoralité la plus jouissive et assumée, une immoralité qui n’apparaît jamais forcée ou artificielle, mais qui résulte d’une longue expérience du monde. Allan échappe aux caractérisations établies : il n’est pas cynique, il n’est pas engagé, il n’est pas non plus étranger à lui-même ; non, Allan se contente de vivre, d’entrer lorsqu’il voit une porte ouverte, de saisir puis garder une valise qu’il trouve devant le local des toilettes de la petite gare non loin de sa résidence. Il incarne cette relation première au monde et aux choses qui fait de lui un bourlingueur, un scandale aussi libre que les nombreuses bombes qu’il conçoit et explose pour son propre plaisir. Sa vie se situe hors de la notion de responsabilité : il agit, c’est tout. Son credo : « demain est un autre jour ». Et le film réussit à convertir ce principe d’action en structure scénaristique, si bien qu’il s’affranchit de bon nombre de conventions pour imposer son rythme à lui, laisser le temps à ses protagonistes de se rencontrer, de construire un lien affectif, à l’image de la camionnette de cirque volée aux forains et dans laquelle circule une famille recomposée par la force des choses et le hasard. Au-delà de constituer une comédie délicieuse et caustique, Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire nous invite à reconsidérer notre vision du monde, à réévaluer l’opportunisme aujourd’hui dévalué comme un moyen de parcourir l’existence, de traverser l’Histoire non pas en héros, non pas en victime, mais en simple être humain.
Curiosité que cette petite comédie scandinave. N'ayant pas lu;livre, je passerai sur les commentaires faciles sur la qualité de l'adaptation. Le film s'avère plutôt amusant avec sa construction en flashbacks et ses personnages déjantés chacun à leur manière. Néanmoins, le rythme est plutôt mou, le personnage du vieux paraît être une sorte de Forrest Gump version centenaire, et les "rebondissements" de l'histoire ne surprennent personne. A voir mais c'est loin d'être inoubliable.
Bon pour ce coup-ci je me tais et je me contente (presque) de vous dire que si vous ne l'avez pas vu, regardez ce film sans rien y connaître tant le plaisir vient de la découverte progressive d'où ce film pourra bien nous amener. Je ne lui donne pas 5/5, il n'empêche que ce Forrest Gump Suédois (j'ai limite l'impression d'en avoir déjà trop dit) est une petite merveille de malice. Foncez !