Avis : Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire - Page 4

Pas de chance j'avais lu le roman qui est beaucoup plus truculent que le film : c'est une sorte de Forrest Gump mais les flashback hachent la narration et lui font perdre de sa verve. C'est pas mal quand même !

Ce film est d'une nullité absolue.
Grande fan du livre je n'ai absolument pas retrouvé l'univers, ni même l'histoire qui ressemble vaguement dans le fond mais qui a été complètement été modifiée.

Je pense que ce film est sans interêt même pour ceux qui n'ont jamais lu le livre : Le jeu des acteurs est très superficiel, les personnages n'ont aucune profondeur. Tout s’enchaîne trop rapidement, de façon plate et dénuée de sens. Ce n'est qu'un résumé très mal fait d'un très bon livre.

ET pourtant je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre en allant voir ce film. Qu'il m'est déçu est un réel exploit. Vraiment, n'allez pas voir ce film (surtout si vous avez lu le livre)

Adaptation ratée. Je n'ai pas retrouvé l'univers et l'humour de Jonas Jonasson, qui m'avait tant plu.

Je n'ai pas lu le livre, j'ai lu les critiques d'Allo ciné qui correspondent aux miennes -en général- mais pas du tout cette fois-ci. Film déjanté oui, drôle non, ce n'est certainement pas la comédie de l'année, ni du moment. Un conseil, choisissez un autre film !

Le film '' le vieux qui ne voulait pas f^eter son anniversaire" est une comédie d' 1h 54 min realisé par Felix Herngren avec Robert Gustafsson, Iwar Wiklander et David Wilger. Il est de nationalité Suédoise.

Le jour de son 100ème anniversaire, Allan Karlsson s'échappe de sa maison et il prend l'autobus. Dans la station d'autobus il vole une valise avec 50 millions d'euros à une homme qui appartient à une bande armée de motorystes. Aprés, il connait Benny et quelques autres personnes. Ensemble, ils essayent d'eviter les motorystes et de cacher l'argent.

Je pense que ce film est décevant. Il a quelques moments dr^oles mais pour la plupart il est ennuyeux. En plus, je n'aime pas les ridicules flashbacks de ce film. Généralement, "le vieux qui ne voulait pas f^eter son anniversaire" n'a pas une histoire intéressante et je dirais qu'il n'est pas m^ur.

En conclusion, je ne recommende pas ce film. Il est une déception. Il ne vaut pas la peine de dépenser 10 euros.

Troisième long-métrage pour ce réalisateur suédois, Felix Herngren, qui a obtenu de l'auteur Jonas Jonasson, le droit d'adapter son best-seller vendu à 6 millions dans le monde. On comprend pourquoi : quelle ingéniosité ! L'histoire part dans une succession incroyable d’évènements, un, en entraînant un autre. Sous le principe "on ne sait jamais ce que la vie réserve", le réalisateur revient, sous forme de flash-back, sur la vie passée d'Allan (rôle principal interprété par Robert Gustafsson) faite de rencontres avec des personnalités importantes de ce monde et sur ce qu'il est entrain de vivre. De fait l'ensemble est loufoquement surréaliste mais bizarrement, totalement cohérent. Cette oeuvre surprend par les images, la musique, les couleurs, le rythme, l'originalité, les personnages si particulier, son humour décalé...

Je n'ai pas lu le livre mais en tout cas, j'ai beaucoup aimé ce film ! A vrai dire, il y a longtemps que je n'ai pas autant ri au cinéma. Attention, ici l'humour n'est pas franchouillard, à la "Qu'est qu'on a fait...", mais plutôt british, voire très noir. Et c'est ça qui me plait. L'escapade rocambolesque d'un vieillard et de ses amis pieds nickelés d'infortune qui en profite pour nous raconter sa vie totalement déjantée a des petits airs d'un Forrest Gump complètement hilarant... Une belle curiosité.

Film très agréable et plein d'humour. Pas déjanté mais un peu... décalé : le vieux vivant la vie en avançant sans se poser de questions, sans s'étonner de rien, en restant réaliste et stoïque alors que les évènements sont tout de même exceptionnels (comme sa vie) . Des acteurs tous impeccables dans leur rôle (et on a droit à un florilège de profils différents) et une leçon sur le cours de la vie à prendre "avec désinvolture" qu'on aimerait souvent appliquer. J'en souris encore alors que cela fait déjà deux heures que je suis sortie de la salle.

Tout d'abord ce film est un très bon film! C'est Forrest Gump à 100 ans! Il est naïf et en plus un peu sénile, ce film est l'exemple que même avec un sujet qui a déjà et magnifiquement traité l'on peu refaire un bon film! Hélas trop d'élément dans la bande annonce mais tout de même quelque belle surprise! Ce film est l'un de mes coup de cœur je le conseil vivement!

Des faux airs de Forest Gump pour ce road movie décalé et drôle, les acteurs n'y sont pas tous bons mais dans l 'ensemble le casting est plutôt correct ! Bref un bon petit divertissement.

Ce film Suédois est une très bonne surprise, une comédie qui ne force jamais sur l'humour mais qui arrive à être très drôle du début à la fin avec toujours le détails ou le mots pour faire rire. L'histoire se présente comme un road trip avec ce centenaire qui amène avec lui chaque fois une nouvelle personne dans sa folle aventure, les personnages sont déjantés et décalés entre les deux vieux briscards, l'homme qui est presque un peu tout, le motard gay ou le flic complètement à la ramasse. Entre ces moments de cette folle aventure on assiste à des flash-backs sur son passé avec des faits historiques qui sont revisités à l'image du film d'une façon décalée un peu à la manière d'un Forrest Gump. Cette comédie vaut vraiment le coup d’œil.

L'intrigue est exceptionnelle, aussi bien la propre histoire du personnage principal, très riche, qu'on découvre tout le long du film, faite de rencontres hasardeuses et incroyables, que le scénario entier, vraiment original.
Les personnages sont géniaux, les acteurs jouent bien, on ne s'ennuie jamais. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi agréablement surpris par un film, qui plus est un film suédois ! A la fois parce que je ne m'attendais pas à voir quelque chose d'aussi bon, mais aussi parce que je n'ai pas l'habitude de voir des productions de cette origine. S'ils étaient tous comme celle-ci, je crois que ce cinéma serait l'un des plus divertissants du monde.
Petit bémol - qui n'est qu'un insignifiant détail - concernant l'affiche. Je ne sais pas ce qu'il aurait pu y avoir à la place, mais franchement, le costume d'éléphant est hors sujet.
Il est regrettable que ce film n'ait pas pu être aidé médiatiquement, où que ce soit, pour lui permettre d'avoir le succès qu'il méritait.
A noter que l'acteur principal (Robert Gustafsson) n'avait absolument pas 100 ans dans ce film mais 49 ans et a l'apparence de son personnage lorsqu'on voit les retours dans le passé. Superbe travail de maquillage.

film tout simplement excellent les acteurs sont géniaux et on rit énormément

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, roman de Jonas Jonasson, a connu un succès mérité. Non que son écriture soit particulièrement brillante mais le caractère échevelé des aventures du centenaire suédois dont le seul plaisir dans la vie était de "faire péter les choses", grâce à la dynamite, et son parcours à la Forrest Gump, dans une traversée rocambolesque du XXème siècle, avait une séduction burlesque et picaresque irrésistibles. La version filmée par Felix Herngren suit le roman à la lettre les rebondissements du livre avec ses innombrables flashbacks et en conserve l'esprit loufoque malgré une mise en scène qui reste d'une grande sagesse. Franco, Truman, Staline, Reagan et Gorbachev ne font que passer dans cette mini-saga qui constitue un divertissement de bonne facture fonctionnant par à coups avec quelques trouvailles visuelles et une placidité désarmante des dialogues. Bien qu'assez peu crédible en centenaire, Robert Gustafsson livre une interprétation délicieuse, typique d'un humour pince sans rire scandinave. Le film n'est qu'une illustration modeste et frustrante du roman mais il ne pouvait en être autrement, ce dernier contenant suffisamment de péripéties pour alimenter une dizaine d'épisodes de série. Peut-être pas de la dynamite mais pas un pétard mouillé non plus.

"Le vieux qui..." propose une synthèse à la sauce suédoise du "Tambour" (Volker Schlöndorffer en 1979) , de "Little Big man" (Arthur Penn en 1970) et de "Forrest Gump" (Robert Zemeckis en 1993) tiré du best seller mondial éponyme de Jonas Jonasson. La mayonnaise montée par Félix Herngren pouvait laisser craindre l'indigestion mais c'est tout le contraire. Si les emprunts aux trois films précités sont évidents, Herngren parvient parfaitement à les agréger pour proposer un pamphlet iconoclaste et rafraîchissant qui donne un grand coup de pied dans l'arrière-train du jeunisme ambiant actuel tant le vieil Alan Karlsson qui prenant la clef des champs le jour de ses cent ans pour se retrouver embringuer dans la disparition d'une valise pleine de couronnes suédoises nous démontre que le grand âge n'est rien si l'on a su comme lui acquérir le détachement lié à un avenir plus que limité tout en conservant son âme d'enfant. Dans cette course du lièvre et de la tortue, Alan va nous montrer une fois de plus qu'il ne sert à rien de courir. C'est une course poursuite au rythme cacochyme et aux intonations malicieuses qui se met en place suite au quiproquo de départ. Alan libre comme l'air (ça peut aussi être ça le grand âge!) va attirer à lui au cours de son périple qui le mènera jusqu'a Bali, des personnages hauts en couleur et attachants y compris un éléphant de cirque promenant sur son dos le vieil homme dans la forêt boréale . Comme tous les hommes de son âge Alan à des souvenirs plein la tête qu'il nous expose à voix haute ("Little Big Man"), dessinant à l'aide de flashbacks une personnalité qui nous fait mieux comprendre le flegme imperturbable du bonhomme face aux malfrats qu'il rencontre. Comme pour Forrest Gump le handicap d'Alan va lui faire rencontrer les grands de ce monde et lui permettre de côtoyer la grande histoire en la teintant au passage d'une légère uchronie. C'est ainsi que nous le voyons partager une paella avec Franco, expliquer à Oppenheimer comment faire fonctionner sa bombe, prendre une cuite du tonnerre avec Staline ou discuter le bout de gras avec Reagan, se transformant au gré des hasards en savant devenu agent double. Tout ceci complètement loufoque et jouissif nous donnerait presque l'envie d'avoir cent ans (pas tout de suite quand même!) . Il faut dire que Robert Gustafsson spécialiste comme l'était Dustin Hoffman ("Little big man") des rôles de vieillards campe un Alan charismatique en diable. Ce pavé dans la marre qui n'est pas sans rappeler la fulgurance en moins, "Un poisson nommé Wanda" (Charles Crichton en 1988) peut être vu comme un éloge philosophique "du prendre son temps" enseigné par un centenaire encore vert après avoir su plier comme un roseau face aux événements de la vie. Comme quoi le fatalisme peut avoir du bon.