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    Un illustre inconnu
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    218 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Le cinéma est l'art du mensonge et le spectateur une victime consentante. D'accord. Mais exigeante tout de même, la victime, à partir du moment où ce que l'on lui raconte est plausible. Sur le thème de 'Je est un autre", Un illustre inconnu commence par nous présenter le plus terne des individus que l'on puisse imaginer. Une (très) longue introduction assez ennuyeuse qui peine déjà à convaincre avant que le scénario ne se décide à entrer dans le vif du sujet. D'invraisemblances en incohérences (des dizaines !), filmé dans des teintes grises, Un illustre inconnu se mue en thriller existentiel qui n'arrache hélas pas une once d'empathie. La profondeur psychologique du "héros" joué avec talent par Kassovitz est réduite à sa plus simple expression (Douglas Kennedy a écrit sur le sujet de l'usurpation d'identité avec un plus de respect pour le lecteur). La froideur de l'ensemble et son côté terriblement artificiel ont l'aspect d'une mécanique sans âme dans une histoire misanthrope à laquelle on n'adhère pas une seule seconde.
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Un sujet en or pour un film mais tres mal exploite.Le personnage principal est mal decrit , sa psychologie mal definie.Seule la derniere partie du film remonte un peu en intensite et sauve le film.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    La première 1h30 touche à la perfection, prenant et intriguant on se demande jusqu'où il va aller. Malheureusement dans la dernière partie trop d'invraisemblances s'accumulent en trop peu de temps. Dommage car les premiers 3/4 du film sont superbes de maitrise et d'intérêt avec en prime un Mathieu Kassovitz éblouissant. Son meilleur rôle à ce jour.
    leobis
    leobis

    59 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Bien que l'image soit belle, la musique classique bien choisie et le jeu des acteurs excellent, ce film a beaucoup de mal à démarrer ( il faut attendre 3/4h ). Beaucoup d'invraisemblances, notamment la présence d'un chien incapable de différencier un usurpateur de son maître, ce qui coupe court au suspens. De plus on a du mal à prendre au sérieux la psychologie des personnages.
    Bref on est loin de l'excellent thriller " Gone girl".
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Après le succès critique et public de "Le prénom",Matthieu Delaporte prend un chemin totalement différent en signant "Un illustre inconnu" où il nous fait suivre Sébastien, un homme discret et sans personnalité qui observe les gens pour parfois les imiter et se faire passer pour eux, aidé par du maquillage et des prothèses.

    Ouvrant son film de manières explosives, Delaporte braque sa caméra sur ce personnage de Sébastien, un agent immobilier sans histoire ni ami ou quelconque ambition professionnelle ou sociale, qui s'occupe à observer dans les moindres détails les gens puis les copier. Delaporte en tire un portrait saisissant et nous fait rentrer dans la peau de ce personnage, ressentir son côté glauque et glacial pour en faire ressortir une atmosphère troublante, froide et inquiétante.

    Delaporte s'attache parfois à de simples détails pour mieux exploiter cette atmosphère tel l'appartement et l'intérieur de Sébastien ou ses relations, inexistantes, avec sa famille. Delaporte ne se fixe pas de limites et nous emmène à travers divers chemins parfois totalement inattendus, il va explorer ce personnage et voir jusqu'où il est prêt à aller et à s'imprégner d'autrui, s'attacher à des gens à travers une personnalité qui n'est pas la sienne. Le rythme est lent mais ici le choix est adéquat, il prend son temps pour explorer ce personnage et l'atmosphère sait se faire puissante. Il met en avant l'illusion, le faux-semblant, la personnalité et qui on est vraiment, si on joue un personnage ou non.

    Très bien et élégamment mis en scène, le récit monte crescendo tout en gardant sa part de mystère. Les dialogues sont toujours justes, tout comme l'écriture de manière plus générale que ce soit le personnage principal où la galerie tournant autour, à laquelle Delaporte sait donner de l'importance, même pour les rôles minimes. Il soigne ses plans et rend l'immersion dans le récit plus forte. Mathieu Kassovitz trouve là un rôle ambitieux duquel il s'affranchit à merveille, jouant de manière troublante ce "bernard-l'hermite" qui change régulièrement de coquille.

    Alors, si les qualités sont nombreuses, certains points m'ont tout de même (légèrement) gêné. Si la direction scénaristique garde tout le long du suspense, elle n'en devient pas moins surprenante et les choix ne sont pas toujours payants, le film perdant en intensité dans sa deuxième partie et certaines scènes sont même trop "exagérés" et/ou caricaturales pour être un tant soit peu crédible dans un film qui prend clairement un parti pris réaliste (la séquence au commissariat, les scènes de "père"). Néanmoins et toujours porté par un excellent Kassovitz, "Un illustre Inconnu" reste de bonnes voire très bonnes qualités avec une atmosphère tout le long prenante.

    De très bonnes idées, souvent inventives, "Un illustre Inconnu" met en place une atmosphère ambiguë de plus en plus présente avant de commettre quelques maladresses qui ne nuisent pas non plus à la qualité de l'ensemble. Le genre de films que l'on aimerait voir plus souvent et porté par un très bon Kassovitz qui joue sur l'illusion et les faux-semblants.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Assez long et l'intrigue a du mal a se mettre en place, beaucoup d'incohérences
    Un très bon kassovitz comme d'habitude
    benoitG80
    benoitG80

    3 412 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    "Un illustre inconnu" est un film impressionnant et inattendu...
    Tout repose sur cet individu seul créant le vide autour de lui, sur sa psychologie et son fonctionnement bien plus que sur l'histoire elle-même, dont la fin prend l'allure d'un court thriller occasionnel et anecdotique, en fait plutôt un prétexte pour amener une fin spectaculaire !
    Cet homme dont sa vie l'ennuie, au point de refuser d'en avoir une, va par contre réussir à éviter l'ennui total chez le spectateur pour le captiver complètement de long en large...
    Car au delà des nombreuses incohérences, sur lesquelles on n'insistera pas trop, on retiendra avant tout le brio avec lequel est filmé le vide absolu à travers cette solitude dont le ressenti est incroyable au point de flirter avec un véritable malaise ambiant.
    En effet, la manière de filmer, les tons gris-verts des décors et le portrait dans la même teinte de cet agent immobilier sont tellement justes que l'on saisit très bien la psychologie du personnage et sa seule raison de vivre : emprunter celles des autres !
    Mathieu Kassovitz est certainement dans un de ces rôles les plus difficiles, et ce changement d'apparence, au fond moins physique que mental, est une révélation !
    Bien sûr, les détails techniques, le matériel utilisé ainsi que son antre aménagée en véritable labo dans sa cave pour arriver à ces transformations, peuvent gêner mais il faut aller bien au delà pour se concentrer sur la personnalité de Sébastien Nicolas qui ne sait vivre que dans la peau d'un autre en allant jusqu'à presque s'installer chez lui !
    On assiste alors à une véritable mutation, et même à une métamorphose au point de mimer les expressions, les intonations en imitant la voix de l'autre afin de voler son identité...
    La dimension dramatique s'intensifie vraiment à la découverte de ce célèbre violoniste riche et méprisant avec autrui, qui fascine littéralement Sébastien qui trouvera là enfin son but ultime, sa raison d'être enfin en devenant vraiment celui qu'il aurait voulu habiter jusqu'à interférer et changer le cours de la vie de ce musicien, en modifiant ces choix, ces décisions.
    Car la vie et l'œuvre de ce dernier, seront bien plus que calquées, puisque notre usurpateur va y imprimer sa propre vision afin de découvrir ce qu'est l'affection et l'amour d'un père...
    La fin est surprenante et au bout du compte s'explique très bien quand on comprend que c'est la seule solution possible à cette escalade, c'est à dire le juste prix à payer pour aller jusqu'au bout de ce projet de nouvelle vie, tant espérée par cet homme lambda invisible aux yeux des autres !
    En changeant de registre après son excellent "Le Prénom", Matthieu Delaporte a franchement réussi un coup de maître en la matière, nous livrant ainsi une réflexion et une étude passionnantes en nous laissant enter dans les méandres du cerveau d'un individu tout de même inquiétant et pourtant loin d'être un cas isolé, sans aller jusqu'à cette extrémité pour autant ...
    Il suffit de se souvenir d'une fameuse chanson "Le Monsieur Qui Passe" de Serge Reggiani dont les paroles résonnent avec un curieux goût de similitude !
    Étrange, original et passionnant...
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Un film très réussi et original. Matthieu Delaporte nous offre le beau portrait d'un homme ne se trouvant une personnalité qu'à travers celles des autres (un sujet pouvant être vu comme une métaphore du métier d'acteur) et une histoire passionnante mélangeant film policier, film psychologique et film sur la paternité, le tout porté par le talent d'acteur de Mathieu Kassovitz et la force de la musique de Felix Mendelssohn. A mille lieux du Prénom (le précédent film du réalisateur), Un illustre inconnu se révèle être une belle réussite.
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    Le scénario de « Un illustre inconnu » a au moins deux grandes qualités : il est très original et il nous emmène à partir de son troisième tiers dans un voyage dont on se demande bien, à chaque scène, comment il va finir. Bémol : je ne pense pas en revanche qu’il soit hyper crédible, ou plutôt je l’espère car sinon, c’est sacrément flippant ! Les rebondissements sont astucieux, on ne les voit pas venir et ils sont pertinents sur le fond, et jusqu’aux tout dernières images, on est dans l’expectative. C’est suffisamment rare aujourd’hui dans le cinéma français (malheureusement très formaté) pour être souligné, « Un illustre inconnu » est un film intelligemment différent. La réalisation est plutôt soignée et même inventive par moment. Il y a quelques scènes très réussies, dont la scène d’ouverture qui à la fois donne le ton mais qui, en plus, prends tout son sens après plus d’une heure de film, sans qu’on l’ait vu arriver. Matthieu Delaporte fait le grand écart avec le théâtre filmé du « Prénom », son précédent film, au niveau de la réalisation comme du scénario puisqu’il l’a écrit avec le même co-scénariste. Mais c’est bien de ne pas s’enfermer dans un style et de prendre le contrepied d’un succès, c’est courageux, c’est même gonflé. Matthieu Kassovitz porte tout le film sur ses épaules et il est parfait dans un rôle probablement très difficile. On peut penser ce qu’on veut de Kassovitz (réalisateur qui se plante, mégalo, tête à claque…) mais c’est un acteur épatant, et en tous cas ici, il est vraiment très bon. Et son rôle est très exigeant : son personnage met mal à l’aise au début, dans le premier tiers du film, il fait des choses malsaines même s’il les fait pour des raisons qui touchent à la psychologie pour ne pas dire à la psychiatrie. On pense qu’on ne va pas comprendre cette façon de « vivre », et puis curieusement, au bout d’un moment, on est presque sur le point d’adhérer à son délire, quand on touche du doigt son immense détresse intérieure (la scène chez le prêtre). Et puis, à partir du moment où il entre dans la peau d’Henri de Montalgue, il se trouve. Plus il va loin (et il va très loin) dans le rôle de Montalgue, plus il devient lui-même à travers lui. Ce n’est pas facile à expliquer comme çà, avec des mots mais c’est çà : Il devient lui en changeant de peau. Du coup, son personnage devient attachant, et il ne met plus mal à l’aise pour les mêmes raisons : on a peur qu’il se fasse démasquer ! La relation père-fils est au cœur de cette nouvelle vie et on se prend à remarquer que Sébastien Nicolas, lui, ne semble avoir de père, il a une sœur, une mère, un neveu, un beau-frère mais pas de père et il n’en est jamais question. Le sujet n’est jamais évoqué dans le scénario, mais sans vouloir faire de la psychologie à deux euros, c’est peut-être une des clefs pour comprendre l’étrange comportement de Sébastien. Le film dure deux heures, même s’il n’y a pas de longueurs ni de scènes superflues, son rythme assez lent donne l’impression de durer plus longtemps, notamment sur la fin. C’est le principal défaut de « Un illustre inconnu », il semble long alors qu’il ne l’est pas ! Ah non, il a un autre défaut aussi : sa bande annonce n’est pas très efficace et ne donne pas envie. Il faut passer outre, elle ne donne pas vraiment le ton du film et c’est vraiment dommage car souvent, c’est la bande annonce qui pousse vers le film et là, elle pourrait presque rebuter.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Du Kassovitz en ration complète hyper protéiné. Un premier rôle qui tend vers la définition même de l'expression. On patine légèrement au début, puis on passe en statut immersion totale pour ne plus décoller de son siège. Les défauts sont là, visibles, trop nombreux à mon goût. Mais un cinéma français qui se creuse la tête pour nous pondre cette fable, je dis oui.
    7fabcool7
    7fabcool7

    53 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    Tout le film est trop long. Il faut attendre près de 50 minutes pour que l'histoire commence. Ce qui a été vendu comme un thriller est un film sans surprise qui multiplie les invraisemblances. On ne croit pas à cette histoire improbable qui ne surprend jamais. Et ça, j'aurais bien du m'en douter car rien qu'avec la bande annonce (en exagérant) ;on s'endort...
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Quelle étrange histoire! Personna, dit le latin. "Mon nom est Personne", disait Ulysse dans l'Odyssée d'Homère. Ce fut aussi le titre d'un western spaghetti de Tonino Valerii sorti en 1973. "Enemy", le récent film de Denis Villeneuve emprunte à une thématique semblable. Etre le semblable d'un autre, lui ressembler, apparaître comme le même, telle est l'expérience inaugurale de l'enfant lors du stade dit du miroir décrite par Jacques Lacan. Ici, avec "Un illustre inconnu", les "Mat(t)hieu" Delaporte, à la réalisation et Kassovitz, dans le rôle vedette, nous déplient les aléas et les ratés de l'image spéculaire. Qui est cet autre qui me ressemble ou auquel je ressemble ou bien encore auquel je m'identifie? Expérience d'unification ou bien parfois également de dépersonnalisation. Ici, on assiste à la solution de guérison à laquelle recourt Sébastien Nicolas. On peut penser dans un registre pas si éloigné à la douleur et aux revendications identitaires de ceux qui se déclarent en inadéquation avec leur anatomie, prêts à sacrifier un de leurs organes pour se réparer, pour se retrouver en conformité avec ce qu'ils ressentent dans leur intériorité. Mathieu Kassovitz fait ici une belle performance d'acteur, le maquilleur mérite également d'être salué. Un film troublant et captivant.
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    Soucieux de prendre à contre-pied la légèreté de leur comédie à succès, Le prénom, le duo Delaporte-De La Patellière a mis au point un scénario conçu comme un thriller psychologique sombre, tout en gardant pour thématique centrale la recherche de repères identitaires. Le film qui en résulte vaut à Mathieu Kassovitz une prestation impressionnante, mais également un récit quelque peu capillotracté et difficile à mettre en place. Les troubles de la personnalité du protagoniste et sa volonté d'usurpation de l'identité d'autrui sont intéressants mais pas auraient pu aboutir à l’élaboration d’une intrigue plus psychologiquement complexe et humainement enthousiasmante que cette vie par procuration dans la peau d’un vieil violoncelliste aigri, qui n’aboutit que dans ses dernières minutes sur un véritable suspense. C’est en fait dans la mise en abyme du métier d’acteur, et en particulier le rapport au personnage qu’il incarne, qu’Un illustre inconnu prouve son intelligence, tandis que la mise en scène très plan-plan (qui n’a pour seule avantage que la qualité de sa photographie grisonnante) confirme le trop d’expérience des deux réalisateurs-scénaristes face à l’ambition de leur concept.
    tixou0
    tixou0

    698 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    Sébastien, la quarantaine terne, est banal, à tous les points de vue : du patronyme ("Nicolas") à la vie plan plan, en passant par le physique et la garde-robe. Alors, Sébastien s'est trouvé, depuis longtemps, un hobby dans lequel il met tout son temps de loisirs, et toute sa maestria : il se fait la tête de X, Y & co, tous clients de l'agence immobilière où il travaille, et il les singe dans leur intimité, profitant de doubles de clés conservés pour se glisser chez eux, dès qu'il les sait suffisamment éloignés. Puis arrive une opportunité de chef d'oeuvre en la matière, avec un riche et solitaire ancien virtuose, qu'un accident a privé à jamais de l'usage de son violon. Les joyeux complices du "Prénom" (de la scène à l'écran), Mattthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière (les 2 à l'écriture, et seul le premier à la réalisation), se lancent avec "Un illustre inconnu" dans le "thriller" et l'étude psychologique. Las ! Le "suspense" tarde à montrer le bout de son nez (presque la moitié du film pour exposer laborieusement le sujet), tourne court, et la psychologie est celle d'un roman de gare, à la Musso ou Marc Lévy... Resterait la "performance" de Mathieu Kassovitz, dans le rôle-titre.... L'essai montré en premier (un fleuriste, aussi gris que lui) n'a rien de probant - pour le spectateur (2 acteurs). Cela s'arrange évidemment quand la "grosse affaire" conduit l'acteur à jouer les 2 rôles (le sien, et celui d'Henri de Montalte).... Si "performance" il y a, c'est celle du maquilleur - et c'est tout ! Un propos ambitieux (comment devenir enfin soi-même grâce à une sorte de "complexe du bernard-l'ermite"), mal servi par une histoire bancale en permanence, à effets et ressorts totalement invraisemblables.
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    Cette idée de film aurait pu voir la naissance d’une série télévisée haut de gamme, où chaque épisode serait l’occasion pour l’acteur principal de se grimer en quelqu’un d’autre tout en s’appropriant sa vie. Mais ce n’est pas le cas et jugeons donc de l’œuvre sur grand écran. Une œuvre qui entretient beaucoup de rapports formels et thématiques avec un film sorti sur les écrans la semaine dernière. Un acteur de haut niveau jouant un personnage dérangé, une atmosphère lourde, un malaise constant, une esthétique froide et désincarnée, … Il s’agissait du malheureusement très raté « La prochaine fois je viserai le cœur » avec Guillaume Canet. Ici, le film souffre d’imperfections notables notamment dans une grosse première demi-heure où l’on s’ennuie et on où il s’avère difficile de rentrer dans l’histoire de cet homme qui n’en a pas au point de voler celle des autres. Puis dès que le film s’arrête sur le personnage du violoniste, cœur du film, notre attention est de nouveau consacrée au film de Matthieu Delaporte, qui après « Le Prénom » prend un risque en forme de grand écart louable mais pas toujours abouti. Notamment au niveau des invraisemblances de tout le long du film, des détails semblent un peu gros puis, dans la dernière partie, dans l’invraisemblable sur les grandes largeurs. C’est du cinéma mais quand même ! « Un illustre inconnu » est n’est donc pas dénué de qualités et d’originalité et Mathieu Kassovitz est excellent mais tout n’est pas parfait comme on l’aurait souhaité, malheureusement.
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