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nikolazh
60 abonnés
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3,0
Publiée le 24 novembre 2014
Il faut être courageux et tenir bien plus d'une demie heure pour enfin rentrer dans le cœur du film, cette histoire d'un homme déçu par sa vie qui se cherche une existence par procuration en incarnant des inconnus rencontrés au hasard. Passé cette trop longue entrée en matière d'une maladresse incompréhensible, qui accumule les scènes sans intérêts et gâche véritablement le film, l'histoire se met enfin en place, le scénario commence à se construire et l'émotion à surgir. Et à partir de là tout devient passionnant, très intelligemment construit (tant d'un point de vue du rythme que de la psychologie des personnages), et mis en scène avec efficacité. Un film pour une fois vraiment original, et qui offre un rôle magnifique à Kassovitz, tout en nuances et en non dit. A voir.
Véritable notice explicatif pour devenir un usurpateur hors pair. Mathieu kassovitz vous guidera à travers ces deux heures de film, qui porte littéralement d'ailleurs sur ces épaules. Ces confrères sont carrément oubliés et éclipsés. Regarder le montage de Delaporte et sa réalisation pour vous imprégner ou retenir les principaux facteur de la construction de ce personnage ambigu. Enfin un film français de qualité, ça faisait longtemps. Un excellent drame!
Quel film étrange, mystique, quelle idée de barjo. Pas un super film mais malgré son long début, l'intrigue est accrocheuse. L'idée est originale, le film surprenant. Je reste sur un avis partagé. ----Février 2016----
Un film vain et invraisemblable , finalement très loin de la métaphysique où il voulait nous emmener. Et que dire de ces insupportables filtres grisailles dignes d'un vieux feuilleton allemand .... Kassovitz est bon mais on le savait déjà .
Le film est réglé comme du papier à musique. Une partition brillante, des dialogues ciselés (mention spéciale pour les aphorismes du musicien.) Plusieurs références à Hitchcock sont à noter, comme Fenêtre sur cour et La Corde. L'ambiance rappelle les pièges kafkaïens. Si toutes ces références peuvent venir à l'esprit, le film ne ressemble à aucun autre.
Le scénario de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière est d'une richesse étonnante, et nous entraîne peu à peu dans la complexité du protagoniste. Tout est maîtrisé dans ce polar sombre, implacable, unique, porté par un Kassovitz au sommet de son art.
On ne peut plus aujourd'hui faire croire n'importe quoi en matière policière. Car la science est implacable. Certes, ce film serait plutôt une réflexion sur l'intérêt de la vie en général que le thriller annoncé. Mais quand même, cette histoire est tirée par les cheveux à plus d'un titre. L'enchaînement des évènements ressort d'une logique artificielle et frise le Deus ex machina. Ceci étant, on a un joli conte moral interprété avec talent et bien conduit. Un poil larmoyant mais le violon y est pour quelque chose. Pas vraiment passionnant tout cela et pour tout dire un peu long.
Un film étonnant. Le spectateur qui se laisse porter, séduire, qui sait encore regarder un film sans se prendre pour un script, un scénariste ou un réalisateur, passe un bon moment. Quant à la vraisemblance, depuis quand vient-on au cinéma pour voir des histoires réelles ? Parfois, plus le mensonge est gros, mieux il passe. Ce film passe tout seul. Et ça fait du bien !
porté par un Mathieu Kassovitz sobre et juste, cet illustre inconnu nous entraîne dans les méandres d'un homme qui n'aime pas l'homme qu'il est et fera tout pour le supprimer, prêt à aller jusqu'au bout. Métaphore du mal-être, le film, assez minimaliste dans sa forme, peut déranger parfois, interroger souvent. Le réalisateur parvient d'ailleurs à distiller cette ambiance lourde et malsaine que traîne le personnage, cette volonté auto-destructrice. Petit bémol sur certaines clés absentes qui rendent le scénario parfois elliptique. Il n'en reste pas moins une vraie idée originale et cela devient rare aujourd'hui de se laisser encore surprendre. A découvrir...
Un film à l'ambiance froide, sombre, dérangeante voire malsaine! Rien que ça! Il y a tout ça dans ce film qui ne vous laissera certainement pas indifférent. Matthieu Kassovitz nous offre une performance encore plus convaincante que pour "vie sauvage" où il était déjà très bon. Malgré un rythme très lent, le film produit progressivement son effet, il intrigue, il fait réfléchir sur la notion de l'être de nos jours, sur la solitude également et ça m'a presque fait froid dans le dos ! Le constat n'est pas réjouissant en effet et Kasso m'a fait ressentir cette solitude, cet anonymat rien que par son regard vide, du moins durant une bonne partie du film. On le sent ensuite devenir plus humain au contact de ce petit qui lui donne l'amour dont il a besoin, dont tout le monde a besoin pour se sentir un minimum vivant... Un film profondément humain qui m'a vraiment touché et donner envie d'aller vers les autres... Je conseille, évidemment !
Ce que je craignais avec ce film c'était surtout le manque de crédibilité. Et bien cela ne s'est pas avéré. Sur ce point le film est bien foutu, pas de grosse faille, les détails sont soignés. Le problème c'est que la partie intéressante commence à partir d'une heure. La première moitié du film est uniquement consacrée à la mise en place. Elle est lente, austère, répétitive. La deuxième moitié, durant laquelle se déroule la majorité de l'intrigue parait presque bâclée. Un manque d'équilibre gênant que les quelques idées intéressantes et l'interprétation sans défaut (mais également sans génie) de Mathieu Kassovitz n'arrivent pas à contre balancer.