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Malgré quelques longueurs et des passages qui n'en finissent pas, surtout au début, le film est bien. Une histoire haletante, dérangeante. Le spectateur est mal à l'aise à plusieurs moments, du à une espèce de voyeurisme malsain, comme on l'était il y a 2 ans dans le film de François Ozon "Dans la maison". La lourdeur de l'atmosphère en plus. Très bien joué, forcément très bien maquillé, c'est le principe du film. On finit par passer un bon moment.
FaRem
Mathieu Kassovitz est impressionnant dans ce film, c'est sûr que tout le travail make-up y est pour beaucoup dans le rendu visuel, mais la performance de l'acteur est vraiment à la hauteur. J'ai trouvé que le film était vraiment pas mal, l'histoire est fascinante et originale, il n'y a pas vraiment de surprise dans le déroulement, mais c'est tellement troublant et bien mis en scène que le film est captivant du début à la fin. Il y a bien 20 minutes de trop au film, mais ça reste un détail et ça ne remet pas en cause la qualité du film.
Shawn777
Après le très réussi "Le Prénom", Matthieu Delaporte décide de s'attaquer au thriller en 2014 et on est loin du résultat promis ! Eh oui, comme mentionné sur la jaquette DVD, je m'attendais à un thriller bluffant, troublant et fascinant, surtout avec un pitch pareil mais ce que j'ai eu sous les yeux, c'est plutôt un thriller chiant. Le film raconte l'histoire de Sébastien, un homme qui vit sa vie par procuration en se déguisant au gré de ses rencontres. Et c'est lorsqu'il fait celle d'un violoniste mondialement connu qu'il décide de se faire passer pour lui, jusqu'à ce que ça dégénère. On est donc dans un film qui fascine au moins de par son synopsis et la déception en est ainsi que plus lourde lors du générique de fin. Eh bien oui car on est dans un thriller grisâtre et mou, le genre de film français qui pense qu'il faut forcément être lent et terne pour traiter son sujet au sérieux. Ce qui est bien dommage car ça donne tout le contraire : on ne rentre jamais dans l'histoire et s’ennuie profondément ! C'est même plus un ennuie poli à ce niveau-là, c'est à un niveau où l'on regarde sa montre toutes les cinq minutes en espérant que la fin arrive au plus vite. Et pour rester sur la fin, quelle déception une fois de plus ! C'est en effet une fin qui n'est pas spécialement prévisible mais qui reste à l'image du film, c'est à dire particulièrement molle et sans relief. Surtout comparé à la scène d'introduction qui annonçait pour le coup du triller haletant et fascinant. Encore une fois, on en est loin. Alors la faute à une mise en scène assez plate et à des personnages que trop peu intéressants, ce qui est le comble pour un film sur le vol d'identité. C'est pourtant le genre de personnages normalement captivants et fascinants, des personnages détestant tellement leur propre vie qu'ils préfèrent vivre celle des autres. Mais là aussi, c'est raté, on a très vite cerné Sébastien, le reste n'étant que du remplissage. "Un illustre inconnu" est donc un film qui ennui plus qu'il ne trouble.
Alain D.
Écrit et mis en scène par Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière, " Un illustre inconnu" est un thriller noir d'une efficacité redoutable. Ils nous livrent un drame nous offrant des moments forts, des scènes intenses servies par la grande prestation d'acteur de Mathieu Kassovitz ; ses maquillages et effets visuels de transformations sont hallucinantes. La mise en scène parfaitement travaillée et le scénario très habile nous donnent une histoire impressionnante.
Benito G
Vu totalement par hasard. La 1ere chose qui m'a tapé dans l'oeil, c'est la superbe interprétation de Mathieu K. qui tient le film sur ses épaules de A à Z (bien qu'il faille un peu de temps pour le film de se mettre en route). Partant d'une scénario quelques peu original et qui par sur une chose vraie. Transféré cela dans la vraie, en devient impossible. Comme un film fantastique teinté d'une certaine vérité. Le film en devient sombre avec son climat, la mise en scène... Ajoute un peu de piquant au film. On est scotché du début à la fin! LA complexité globale n'est pas là pour rien, mais ne nous permet pas par exemple d'aller faire une petite pause si l'on veut comprendre complètement le film. Le sujet principal du film. Peu souvent exploité au cinéma, est la quête d'identité. Un thème donc difficile à bien maitrisé pour convaincre le spectateur. Mais ici, le réal s'en sort plutôt bien. Le film se veut efficace, ^grâce à ce scénario solide et à sa mise en scène. La reflexion est donc de mise^^. Mais il faudra pouvoir mettre de coté les invraisemblances que l'on retrouve un peu tout le long du film... Heureusement que le jeu des acteurs et surtout de Mathieu K. sort du lot habituel et nous tient en haleine. Là ou l'on frôlerait parfois presque le fantastique. Une sorte de thriller fantastique, nous subjuguant sur plusieurs niveaux et ou on aurait donc parfois préféré que cela soit moins "complexe". Mais l'on en ressort généralement à la fois perplexe et conquis, pour un film ; ou l'on a passé un moment "étrange" et unique. Pourquoi pas.
Tout le film repose sur ce personnage hors du commun : un homme extraordinairement ordinaire qui ne sait pas vivre sa vie et copie celle des autres. Cette coquille vide créant le vide autour de lui est merveilleusement interprété par Mathieu Kassovitz. La mise en scène est très carrée et le film est intéressant, pas passionnant. La faute à une mise en place un peu longue.
Publiée le 22 novembre 2014 ( par Michel Crotti )
Allez passer deux heures de vrai cinéma !!! un cinéma qui va vous creuser les méninges, pas dérangeant je trouve, qui ouvre des portes et fait preuve d'originalité. Mathieu Kassovitz (Nicolas Sebastien, agent immobilier simple et ordinaire) est extraordinaire... je ne dis pas trop - car il faut voir ce film. Bien entouré de Marie-Josée Croze - que l'on retrouve toujours avec grand plaisir, et aussi de Philippe Duclos que l'on voit pas mal sur Canal , en juge - physique s'y prêtant. Sacrée performance, mystère, souci du détail, tous imagineront des fins possibles, et pourtant la surprise s'impose à nous !! **
Allez passer deux heures de vrai cinéma !!! un cinéma qui va vous creuser les méninges, pas dérangeant je trouve, qui ouvre des portes et fait preuve d'originalité. Mathieu Kassovitz (Nicolas Sebastien, agent immobilier simple et ordinaire) est extraordinaire... je ne dis pas trop - car il faut voir ce film. Bien entouré de Marie-Josée Croze - que l'on retrouve toujours avec grand plaisir, et aussi de Philippe Duclos que l'on voit pas mal sur Canal , en juge - physique s'y prêtant. Sacrée performance, mystère, souci du détail, tous imagineront des fins possibles, et pourtant la surprise s'impose à nous !! **
Après la formidable comédie “Le prénom” le duo Matthieu Delaporte - Alexandre De La Patellière revient avec un thriller plus sombre. On y suit un Mathieu Kassovitz formidable en agent immobilier terne qui mène une double vie. Dans sa deuxième existence ce dernier endosse (y compris en se grimant) la personnalité de rencontres et singe leurs vies pendant quelques heures. La rencontre d'un musicien et de son fils va bouleverser cette étrange routine. Le film n'est pas à proprement parler enthousiasmant notamment dans une première heure un peu lente et dont le propos aurait, à mon humble avis, gagné à être plus condensé. La deuxième partie a un caractère de thriller plus marqué et l'émotion se fait également plus marquée, du coup on se sent plus en phase avec un personnage principal qui jusque-là nous laissait à distance par sa froideur. Le vrai problème, à mon sens, de ce film est l'absence d'explication ou au moins de pistes sur le pourquoi de cette double vie et de ce besoin d'endosser la personnalité, ou du moins les apparences les plus saillantes, de la part de cet homme qui ne semble pas vraiment vivre sa vie et dont l'existence est complètement vide. Du coup on suit l'intrigue avec un vrai détachement qui n'exclut pas un certain ennui. On peut souligner la belle prestation de Kassovitz qui tout en retenue portraiture un homme qui n'est pas loin d'être une page blanche. Un thriller un peu mou, mais pas si inintéressant que ça, même s’il manque un peu de nerf et d'explicitation sur les motivations de son héros. Intéressant mais pas passionnant.
Le scénario de « Un illustre inconnu » a au moins deux grandes qualités : il est très original et il nous emmène à partir de son troisième tiers dans un voyage dont on se demande bien, à chaque scène, comment il va finir. Bémol : je ne pense pas en revanche qu’il soit hyper crédible, ou plutôt je l’espère car sinon, c’est sacrément flippant ! Les rebondissements sont astucieux, on ne les voit pas venir et ils sont pertinents sur le fond, et jusqu’aux tout dernières images, on est dans l’expectative. C’est suffisamment rare aujourd’hui dans le cinéma français (malheureusement très formaté) pour être souligné, « Un illustre inconnu » est un film intelligemment différent. La réalisation est plutôt soignée et même inventive par moment. Il y a quelques scènes très réussies, dont la scène d’ouverture qui à la fois donne le ton mais qui, en plus, prends tout son sens après plus d’une heure de film, sans qu’on l’ait vu arriver. Matthieu Delaporte fait le grand écart avec le théâtre filmé du « Prénom », son précédent film, au niveau de la réalisation comme du scénario puisqu’il l’a écrit avec le même co-scénariste. Mais c’est bien de ne pas s’enfermer dans un style et de prendre le contrepied d’un succès, c’est courageux, c’est même gonflé. Matthieu Kassovitz porte tout le film sur ses épaules et il est parfait dans un rôle probablement très difficile. On peut penser ce qu’on veut de Kassovitz (réalisateur qui se plante, mégalo, tête à claque…) mais c’est un acteur épatant, et en tous cas ici, il est vraiment très bon. Et son rôle est très exigeant : son personnage met mal à l’aise au début, dans le premier tiers du film, il fait des choses malsaines même s’il les fait pour des raisons qui touchent à la psychologie pour ne pas dire à la psychiatrie. On pense qu’on ne va pas comprendre cette façon de « vivre », et puis curieusement, au bout d’un moment, on est presque sur le point d’adhérer à son délire, quand on touche du doigt son immense détresse intérieure (la scène chez le prêtre). Et puis, à partir du moment où il entre dans la peau d’Henri de Montalgue, il se trouve. Plus il va loin (et il va très loin) dans le rôle de Montalgue, plus il devient lui-même à travers lui. Ce n’est pas facile à expliquer comme çà, avec des mots mais c’est çà : Il devient lui en changeant de peau. Du coup, son personnage devient attachant, et il ne met plus mal à l’aise pour les mêmes raisons : on a peur qu’il se fasse démasquer ! La relation père-fils est au cœur de cette nouvelle vie et on se prend à remarquer que Sébastien Nicolas, lui, ne semble avoir de père, il a une sœur, une mère, un neveu, un beau-frère mais pas de père et il n’en est jamais question. Le sujet n’est jamais évoqué dans le scénario, mais sans vouloir faire de la psychologie à deux euros, c’est peut-être une des clefs pour comprendre l’étrange comportement de Sébastien. Le film dure deux heures, même s’il n’y a pas de longueurs ni de scènes superflues, son rythme assez lent donne l’impression de durer plus longtemps, notamment sur la fin. C’est le principal défaut de « Un illustre inconnu », il semble long alors qu’il ne l’est pas ! Ah non, il a un autre défaut aussi : sa bande annonce n’est pas très efficace et ne donne pas envie. Il faut passer outre, elle ne donne pas vraiment le ton du film et c’est vraiment dommage car souvent, c’est la bande annonce qui pousse vers le film et là, elle pourrait presque rebuter.
Pas vraiment crédible si on reste terre à terre mais très original comme sujet et bien joué. J'ai adhéré à ce personnage dépersonnalisé et tout en intérieur qui commence à vivre quand il change de peau....
orlandolove
En dépit d'invraisemblances encombrantes, "un illustre inconnu" reste dans son ensemble assez séduisant, grâce à Mathieu Kassovitz et quelques idées scénaristiques.
WutheringHeights
Le postulat de départ fonctionne plutôt bien dans la première partie, mais la fausse bonne idée de faire jouer le rôle de Sébastien Nicolas et du musicien qu'il va "vampiriser" par le même acteur apporte un souci de crédibilité. (...) La mise en scène et le jeu de Mathieu Kassovitz tiennent la route, mais l'illusion autour de cet Illustre inconnu ne convainc pas complètement. Après le vaudeville, dans un tout autre genre, le tandem Delaporte / De la Patellière s'impose comme d'habiles auteurs de "blockbuster" populaire.
LA SUITE :
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Est ce que ça ne nous est pas arrivé, à tous? Brièvement, avoir envie d'entrer dans la peau d'un autre? Se dire, si j'étais lui, comment je vivrais ma vie?
Mais ça passe très vite parce que, globalement, tout le monde est content d'être soi.... Chez Sébastien, c'est au contraire une obsession. Ce quadragénaire terne, agent immobilier, catholique non pratiquant et qui rentre chez lui seul le soir bouffer un surgelé accompagné d'un verre d'eau a une passion: mimer les gens qu'il rencontre, ses clients en général, les copier, les reproduire (il a tout un atelier de moulages dans sa cave), acheter les mêmes vêtements, les suivre; s'introduire chez eux...
Jusqu'au jour où il tombe sur un client spécial: ancien grand violoniste (il a perdu deux doigts dans un accident), parfaitement misanthrope, parfaitement exécrable (il ne se soucie pas, entr'autres, de l'avenir des bâtards qu'il a pu produire.....) odieux, donc, mais fascinant. Le mimétisme va entraîner Sébastien, Sébastien l'inexistant, Sébastien l'invisible, beaucoup plus loin qu'il ne le voudrait.
On ne peut pas dire que le scénario, touffu, brille par sa crédibilité.... Tout ça est un peu dommage.
Dommage car Mathieu Kassovitz, une fois encore, est exceptionnel! Que ne se contente t-il d'être un grand acteur au lieu de réaliser des films aussi violents que bas-du-plafond, d'insulter la presse et d'envahir les media de commentaires débiles....
Dommage aussi car le sujet méritait mieux. Ce thème de l'individu banal qui se sent inexistant, qui passe à côté de la vie et qui pense qu'il existerait vraiment dans une autre peau, il est superbe et passionnant. Et mériterait autre chose que le film agréable, distrayant, mais superficiel de Matthieu Delaporte.
Mais ça passe très vite parce que, globalement, tout le monde est content d'être soi.... Chez Sébastien, c'est au contraire une obsession. Ce quadragénaire terne, agent immobilier, catholique non pratiquant et qui rentre chez lui seul le soir bouffer un surgelé accompagné d'un verre d'eau a une passion: mimer les gens qu'il rencontre, ses clients en général, les copier, les reproduire (il a tout un atelier de moulages dans sa cave), acheter les mêmes vêtements, les suivre; s'introduire chez eux...
Jusqu'au jour où il tombe sur un client spécial: ancien grand violoniste (il a perdu deux doigts dans un accident), parfaitement misanthrope, parfaitement exécrable (il ne se soucie pas, entr'autres, de l'avenir des bâtards qu'il a pu produire.....) odieux, donc, mais fascinant. Le mimétisme va entraîner Sébastien, Sébastien l'inexistant, Sébastien l'invisible, beaucoup plus loin qu'il ne le voudrait.
On ne peut pas dire que le scénario, touffu, brille par sa crédibilité.... Tout ça est un peu dommage.
Dommage car Mathieu Kassovitz, une fois encore, est exceptionnel! Que ne se contente t-il d'être un grand acteur au lieu de réaliser des films aussi violents que bas-du-plafond, d'insulter la presse et d'envahir les media de commentaires débiles....
Dommage aussi car le sujet méritait mieux. Ce thème de l'individu banal qui se sent inexistant, qui passe à côté de la vie et qui pense qu'il existerait vraiment dans une autre peau, il est superbe et passionnant. Et mériterait autre chose que le film agréable, distrayant, mais superficiel de Matthieu Delaporte.
Nicolas V
Le fond du film subit une réalisation lente, sans rythme à la pénibilité constante. Un illustre inconnu ne séduit pas, voir endort.
j''été très curieuse de visionner ce film qui m'avait l'air bien, spécial et original.et ben bon choix, j'ai assez bien apprécié ce film qui donne une impression d'étrange mais très bien conçu dans tous les plans. en effet, très bon scénario, une bonne intrigue de bon acteurs mais surtout un très bon matthieu kasovitch en un homme "d'illustre inconnu" au vu de multiples facettes qu' il joue en les imitant ce dont pourquoi il ne sais pas qui il est et qui il veut être.en gros un film qui n'est pas destiné à tout le monde, soit ça passe soit ça casse, dans mon cas ça passe assez bien.
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