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mx13
248 abonnés
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3,0
Publiée le 12 décembre 2018
Un film poignant sur la schizophrenie et la multi personnalité. Mathieu Kassovitz excellent avec son interprétation magistrale, dans ce film simple mais original. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
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4,5
Publiée le 18 octobre 2020
Quel film merveilleux incroyable est Un illustre inconnu. Avec un sujet insolite un homme à la recherche de sa vraie personnalité qui se transforme en d'autres personnes en changeant de visage avec des masques et en assimilant leurs vêtements. Je n'en dirai pas plus de ce conte fantastique qui va vraiment très loin dans un vrai voyage. En voyant ce presque chef-d'œuvre j'ai pensé à des films réalisés par Franju ou The Unknown de Tod Browning (avec l'inoubliable Lon Chaney). Quand je regarde ce genre de films inclassables je trouve enfin qu'il y a un espoir de découvrir des films avec de vraies histoires qui sont capable de vous faire rêver ou avoir des cauchemars sur la vie, C'est loin des blockbusters de ketchup pleins de rien et coûtant tant d'argents et qui sont sans émotions. En fait Un Illustre Inconnu est intensément riche en émotions et il a un récit captivant avec un suspense énorme...
A mon sens, film à tort présenté au 1er degré comme un thriller. Considéré sur ce plan, on ne peut être que déçu, les critiques négatives en témoignent. Il s' agit d'un excellent film philosophique sur le sens de la vie et les vraies valeurs, que je recommande vivement sous cet angle. J'ai adoré.
Mathieu Kassovitz incarne un quarantenaire solitaire, au quotidien et à la personnalité vide, mais qui vit par procuration grâce à son hobby et talent : celui d'observer et d'imiter les autres. Cet "Illustre Inconnu" va faire la rencontre d'un vieux musicien ermite, dont un mélange de hasards bienheureux et de de bonnes occasions vont faire la "cible" idéale. On retient en premier lieu du film la (double) prestation de Kassovitz, excellent à la fois en vieille gloire odieuse, et en introverti contraint en permanence de rentrer dans un moule auquel il n'adhère pas. Par ailleurs, la réalisation est plutôt soignée, appuyée par une photographie de bel effet, et des intérieurs bien choisis. C'est peut-être le scénario qui pêche un peu : s'il est assez fin et intéressant à suivre, on note quelques passages à vide, et des éléments parfois invraisemblables. A découvrir néanmoins.
On ne croit pas une seconde à ce personnage , et c'est dommage car il y avait de la matière pour une réflexion intéressante. Mais cette usurpation, ce manque de caractère n'est pas crédible. On s'ennuie très vite. Trop de séquences sur les séances de maquillage pour masquer la faiblesse du scénario.
Déstabilisant et fascinant à la fois, Un Illustre Inconnu explore les mystères de l’esprit humain à travers une histoire étonnante. Cependant, certaines facilités viennent fragiliser la crédibilité du film, entre la « double casquette » de Matthieu Kassovitz et une trame policière trop légèrement exploitée. Si Un Illustre Inconnu captive grâce à une exploration méticuleuse des rapports humains, l’ambiance grisâtre, le ton souvent trop monotone et le manque de cohérence de certains personnages rendent l’ensemble un peu long et triste. Malgré ses défauts, Matthieu Delaporte réussit à proposer un thriller complexe et recherché dans lequel Matthieu Kassovitz excelle.
Imitateur, usurpateur mais pas tueur tel peut-être présenté l’anti-héros de ce film au sujet plutôt déroutant car si Un illustre inconnu, a des allures de thriller c’est avant tout un drame psychologique. Passionnant dans son description d’un personnage malade, à la recherche de sa place dans la société, le film comporte quelque sévères problèmes de rythme qui malheureusement s’accumulent dans la très laborieuse deuxième partie du film avant de sérieusement lasser.
C’est dommage car le film partait bien, mené par un Mathieu Kassovitz plutôt convaincant alors que le personnage de Sébastien Nicolas s’affuble de masques en latex, faits maisons, et ajuste sa voix pour imiter les personnalités fascinantes qui ont retenues son attention. Individu insignifiant, quasiment invisible aux yeux des autres il recherche, à travers la vie des autres, le cocon, l’enveloppe qui lui permettra de se (re)faire une place, préférant partir des bases construites par quelqu’un d’autre plutôt que de développer lui-même son statut social.
Véritablement intéressant le film trop long finit par se perdre en même temps que son personnage principal alors que celui-ci met en scène sa propre mort pour embrasser définitivement les traits d’un autre. Une bonne tentative donc, mais ratée. Dommage !
Mélangez une intrigue capillotractée, une bonne dose de facilités scénaristiques et un soupçon de fadeur, et vous obtenez cette production totalement dispensable.
Cette idée de film aurait pu voir la naissance d’une série télévisée haut de gamme, où chaque épisode serait l’occasion pour l’acteur principal de se grimer en quelqu’un d’autre tout en s’appropriant sa vie. Mais ce n’est pas le cas et jugeons donc de l’œuvre sur grand écran. Une œuvre qui entretient beaucoup de rapports formels et thématiques avec un film sorti sur les écrans la semaine dernière. Un acteur de haut niveau jouant un personnage dérangé, une atmosphère lourde, un malaise constant, une esthétique froide et désincarnée, … Il s’agissait du malheureusement très raté « La prochaine fois je viserai le cœur » avec Guillaume Canet. Ici, le film souffre d’imperfections notables notamment dans une grosse première demi-heure où l’on s’ennuie et on où il s’avère difficile de rentrer dans l’histoire de cet homme qui n’en a pas au point de voler celle des autres. Puis dès que le film s’arrête sur le personnage du violoniste, cœur du film, notre attention est de nouveau consacrée au film de Matthieu Delaporte, qui après « Le Prénom » prend un risque en forme de grand écart louable mais pas toujours abouti. Notamment au niveau des invraisemblances de tout le long du film, des détails semblent un peu gros puis, dans la dernière partie, dans l’invraisemblable sur les grandes largeurs. C’est du cinéma mais quand même ! « Un illustre inconnu » est n’est donc pas dénué de qualités et d’originalité et Mathieu Kassovitz est excellent mais tout n’est pas parfait comme on l’aurait souhaité, malheureusement.
Sans doute ce film serait-il moins percutant sans l'omniprésence de Matthieu Kassovitz, taillé sur mesure pour ce rôle de personnage mal dans sa peau... Maintenant, que dire du film, sinon qu'il maintient de bout en bout un certain suspense, mais aussi un malaise certain...
Malgré un Mathieu Kassovitz très bon dans son rôle, le rythme peu soutenu, fait que l'on a du mal a vraiment être pris par le film. On s'interroge d'ailleurs bien du pourquoi, le personnage principal fait cela, si ce n'est que ce dernier s'ennuie dans sa vie. Pas inintéressant, mais aurait pu être mieux, je pense.
Pour Un illustre inconnu, Matthieu Delaporte n’a pas été de main morte sur le marketing. Critiqué pour son atteinte à la vie privée, le film a été médiatisé sur les réseaux sociaux. Pourtant, cette campagne reflète bien le long-métrage. En observant et en recherchant un minimum, il est très facile de s’immiscer dans la vie intime de quelqu’un. Agent immobilier lambda, le personnage entre chez ses clients et s’inspire de leur vie au point de devenir et de remplacer ces derniers. L’atmosphère glauque et ultra réaliste du film en ferait presque peur. De plus, on peut saluer sans honte un Mathieu Kassovitz qui n’avait pas donné autant depuis bien longtemps. Un illustre inconnu ne perd pas en profondeur de récit, mais en effets de maquillages grotesques qui enlèvent une grosse part de crédibilité à l’ensemble. Un illustre inconnu reste néanmoins une œuvre française réussie et opérante. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un excellent concept qui ne sera pas mis en valeur ! Des moments trop difficiles à digérer d'un point de vue réalisme, notamment le coup de l’usurpation du fic au commissariat, qui s'enchaînera avec un coup de fil au timing idéal... "Un illustre inconnu" arrive malgré tout à nous entraîner dans cette histoire par son effet caméléon, mais ne provoquera pas l’effet escompté sur son final, quelque peu décevant. Quitte à se séparer du message légèrement "niais" (je ne suis pas certain que ce soit la seule issue à sa solitude), une fin plus réaliste aurait été davantage appréciable... PS : Ah, si comme présenté dans le film, on pouvait avoir affaire à des conseillers aussi callés à la Fnac...(on est proche de la science-fiction sur ce coup-là).
Le gros problème de ce film, indépendamment d'un style de mise en scène très planplan, réside dans le déni de toute logique dans le scénario. Passé la première demi-heure qui illustre bien toutes les difficultés de ce "choix de vie" du personnage (le risque d'être démasqué par un proche de l'usurpé), le film s'assied allègrement dessus pour lancer un pseudo-thriller psychologique sur fond de drame intime. Ce n'est pas pour autant que la tension va s'accroître et la mayonnaise prendre mieux: Kassovitz est un bon acteur mais ici il ne fait pas d'éclats, et l'on ne voit pas ce qui pourrait relancer la machine tellement l'intrigue semble s'enferrer dans une impasse à tout bout de champ, pour ne s'en sortir qu'au prix d'une pirouette ou d'une invraisemblance. Un peu dommage car l'esthétique globale du film est très soignée et les acteurs plutôt bien dirigés, mais tout ceci manque furieusement d'inventivité.