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    Un illustre inconnu
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    218 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    Si vous aimez le cinéma! Courrez-y! Ce film ne ressemble à aucun autre! Vous allez vibrer, avoir peur, rire, pleurer, voyager! Enfin du grand cinéma made in France!
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Du Kassovitz en ration complète hyper protéiné. Un premier rôle qui tend vers la définition même de l'expression. On patine légèrement au début, puis on passe en statut immersion totale pour ne plus décoller de son siège. Les défauts sont là, visibles, trop nombreux à mon goût. Mais un cinéma français qui se creuse la tête pour nous pondre cette fable, je dis oui.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2015
    Ayant acquis depuis la sortie du Prénom une certaine notoriété, on se demande toujours un peu pourquoi, Matthieu Delaporte s’offre ici les services de Mathieu Kassovitz afin de livrer un thriller psychologique relativement original. Il y est question de personnalité, notamment. Un illustre inconnu s’inscrit très clairement dans la mouvance d’un cinéma pessimiste qui s’octroie toutes formes de droits visant à décrédibilisé d’individu esseulé, faisant du pauvre bougre en question un sociopathe, un indéfinissable danger de l’ombre pour tous individus venant à croiser sa route. Kassovitz incarne ici un dénommé Sébastien Nicolas, célibataire, solitaire dont on ne sait presque rien si ce n’est son manque prégnant d’identité. Pour combler cet énorme vide identitaire, le bonhomme, méticuleusement, s’emploie à s’approprier toutes sortes d’identité. Maquillé, déguisé, Sébastien s’acharne à voler, littéralement, l’identité d’un autre, à vivre comme lui, dans son milieu. Mais cette forme de vice le mènera, on s’en doute, vers les complications.

    Matthieu Delaporte adopte une réalisation languissante, voire pachydermique, pour dresser le portrait de ce drôle de bonhomme. Le postulat est sombre, noir, et le jeu de l’autre Mathieu, Kassovitz, s’harmonise parfaitement avec la volonté du metteur en scène de faire de son film un thriller paranoïaque, glauque. L’introduction, qui donne clairement le ton, s’avère bien utile quand à la levée du rideau, intervenant une petite heure plus tard. Tout est soigneusement inscrit dans les pages d’un scénario audacieux, peut-être un peu trop. Si l’on apprécie l’idée, cette forme de perversion, on ne peut que juger les imperfections, tant techniques que narratives. La crédibilité des situations devient compromise, parfois parce que les maquillages du comédiens sont visible de loin, la nuit et par temps brumeux, ou d’autres fois du fait d’un scénario qui voit large mais qui oublie les détails, des détails importants. En somme, tout n’est pas parfait, narrativement. Mais n’est-ce pas d’abord l’intention qui compte?

    Dans ce cas précis, l’idée sauve la narration. On ne fait dès lors que peu de cas des petites incohérences tant le personnage principal s’avère curieusement fascinant. Le twist indispensable, à mi-parcours, ouvre toutes sortes d’horizons et l’on suit, jusqu’à la fin, les péripéties d’un homme s’étant mis les deux pieds dans un monceau de fumier. S’en sortira-t-il indemne? La question est pertinente et le film mérite alors d’être vu jusqu’à son final. On pourrait toutefois regretter que le cinéaste et son scénariste aient optés pour un certain embourgeoisement des personnages. Oui, quitte à s’octroyer l’identité d’un tiers, il aurait été préférable que le fameux Sébastien Nicolas prenne l’apparence d’un type lambda et non pas d’un musicien terne et énigmatique, un homme détestable tant il est élitiste, un type morne dont on ne peut cerner ni l’âge ni l’ethnie.

    En concision, disons sans trop nous voiler la face qu’Un illustre inconnu est un exercice partiellement réussi, ce qui n’est déjà pas si mal. Si durant la première heure on hésite entre dépit, curiosité ou cruelle envie de passer à sa série préférée, la seconde partie relève le niveau, notamment de par ce twist, toujours lui. On pourra alors saluer le cinéaste pour avoir osé mettre en scène ce film relativement déprimant mais aussi réjouissant pour ce qui touche au cinéma de genre français, au thriller, un genre qui s’apparente souvent à la tentative en France mais qui pourrait redorer le blason de certains noms du cinéma. Mathieu Kassovitz, quant à lui, profite de l’occasion pour démontrer qu’en dépit de toute polémique, il est un acteur sur qui on peut compter. Il est en vérité le premier bénéficiaire d’un Illustre inconnu. 11/20
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    Un thriller psychologique français sur la quête d'identité plutôt bien ficelé, mais qui souffre d'une austérité dans la mise en scène et l’interprétation qui nuit à l'ensemble.
    En effet les personnages, malgré l'excellente prestation de Matthieu Kassovitz demeurent antipathiques et ne suscitent guère d'empathie et d’émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    "Vous êtes comme un chat. On vous oublie, puis on vois croise". Les mots du personnage du violoniste déchu résonnent fort dans le bar ou il est assis avec Sébastien Nicolas, ces mots sont le résumé de ce qu'il pense ou plutôt de ce qu'il lit de son interlocuteur. Car ce dernier imprime les autres, les imite et finit par dépasser certaines limites. Delaporte mélange un brin d'Hitchcock, une goutte de De Palma et beaucoup de Kassovitz dans ce film de suspense qui tient ses promesses. Le scénario d'abord est malin et plus social qu'il n'y paraît. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter une des dernières phrases du film parlant la prison. Prison ou l' "on est qu'un corps". Le scénario toujours, bien structuré, à la fois pseudo-réaliste et ambiguë. Une réalisation sobre qui ne juge aucun personnage, qui porte un œil presque chirurgicale sur les protagonistes. Et ils sont tous joués solidement, Kassovitz en tête qui prouve son talent une fois de plus en jouant un rôle différent de son autre film à l'affiche en même temps, Vie Sauvage.
    Il y a quelques défauts tout de même. Parfois certaines choses sont oblitérées et cela peut être gênants comme le fait que Henri de Montalte doit se rendre à Cap Ferret contrôler les dégâts dans sa maison et quand Sébastien Nicolas prend sa place on ne nous explique pas si il y est allé à sa place. Pas d'explication de la raison pour laquelle le personnage principal se métamorphoses en d'autres personnes, ou il a appris à le faire voir même comment il a pu obtenir tout le matériel pour le faire. Tout ceci ne gâche pas le plaisir de ce film car ce n'est pas pour ce genre de détails qu'on regarde d’ailleurs les films des autres réalisateurs du genres, voir ceux des maîtres eux mêmes, cités plus haut.
    Enfin, a bien y chercher, il y a même un certain intérêt philosophique avec la phrase finale toute simple, presque ridicule, mais tellement universelle : "Je suis devenu quelqu'un d'autre, je suis devenu moi même. Je suis différent, je suis comme les autres".
    Veneto
    Veneto

    19 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    L'idée de l'agent immobilier à la vie terne et banale qui copie la vie de ses clients en se grimant et en les singeant, est bonne. Mais on n'y croit pas. Le richissime et ancien grand violoniste, Henri de Montalte, est Mathieu Kassovitz, pourtant bien maquillé. Le "grand bluff" ne prend pas, il apparaît difficile de rentrer dans le film. Dommage, l'acteur y est excellent et la réalisation réussie.
    Eric C.
    Eric C.

    240 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2015
    Remarquable performance d'acteur de Mathieu Kassovitz pour ce film qui au premier abord paraît austère avec ce personnage terne qui n'a pas de vie propre, qui est seul est vide et se remplit de la vie d'autres pendant de cours moments de vie en adoptant leur tête, leur voix, une vie par procuration. Puis petit à petit ce personnage prend de l'épaisseur et un événement va le rendre humain, une vraie personne avec de la sens et de l'empathie . On vire même au thriller sur la fin du film avec une fin tout à fait spectaculaire. Un excellent film français qui hélas n'à pas connu le succès et la reconnaissance mérités.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2015
    Mon nom est personne

    Complètement surréaliste mais avec une ambiance particulière qui sauve le film.
    Après le « Le prénom » Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière plombent l’ambiance avec un scénario plutôt sombre voir déprimant, de plus pas vraiment crédible.

    Mathieu Kassovitz porte le rôle de Sebastien « Le passe-muraille ». Il fige, un peu trop, son manque d’expression. Un sourire aurait donné plus de relief au personnage et sa dépression finit par nous gagner.

    Marie-Josée Croze est toujours aussi lumineuse, on aimerait la voir plus souvent sur des premiers rôles.

    Tel un caméléon, Sébastien se glisse dans la peau des autres afin d’exister, comme un voleur d’identité, l’idée est bonne mais plusieurs maladresses font tâches. Une enquête de police incohérente, dirigée par des inspecteurs zélés et insupportables font que l’on décroche dès la moitié du film. La cerise sur le gâteau reste la fin complètement loufoque.

    Bref à voir tout de même pour son côté sinistre très particulier.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Qu’on l’adore ou qu’on le déteste, Mathieu Kassovitz fait partie des grands noms du cinéma Français. Réalisateur controversé, acteur inégal, personnalité iconoclaste, il est capable d’enchaîner les chefs d’œuvres et les pires navets, de La Haine à L’Ordre et la morale en passant par Gothika, Le 5ème élément ou Babylon AD. Ce dernier lui avait d’ailleurs valu une petite notoriété il y a quelques années, lorsque sortait un making-of officiel du film, intitulé Fucking Kassovitz, et qui montrait l’accumulation de bourdes et la somme de bêtise humaine qui avait fait de cet ambitieux projet une série B à l’esthétique douteuse. Alors, forcément, voir le bonhomme en tête d’affiche d’un film ayant pour titre Un Illustre inconnu, ça peut surprendre…

    Fucking Kassovitz

    Et pourtant, c’est bien lui qui porte le film sur ses épaules, de bout en bout. On peut ne pas aimer le directeur ou la personne, mais force est de reconnaître que sa prestation d’acteur est ici impeccable, dans un rôle casse-gueule sur lequel reposent la réussite et la crédibilité du scénario. Kassovitz entre totalement dans la peau de ce personnage, ou plutôt de ces personnages. Car c’est là la subtilité du film. Le protagoniste n’est, finalement, qu’une page blanche, un bloc de glaise malléable à l’envie, et qui se modifie au fur et à mesure de ses rencontres avec des inconnus, dont les caractéristiques l’attirent. L’acteur joue donc un double rôle, celui de Sebastien Nicolas, et celui de Henri de Montalte. Et, tout comme dans le film, ce n’est pas tant l’histoire que la transformation qui fascine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Un film étrange, captivant, troublant ... Même si elle n'est pas vraiment tout à fait crédible, je suis restée sous le charme de cette histoire où l'on découvre un Mathieu Kassovitz inattendu et plutôt touchant. Ce rôle lui va très bien.
    Raphaël O
    Raphaël O

    146 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Ce thriller psychologique mettant en scène la quête d'identité possède un scénario original, efficace, sombre et fascinant, et est porté par une bluffante prestation de Mathieu Kassovitz endossant les personnages et les masques de façon troublante.
    Un moment de cinéma diabolique.
    virnoni
    virnoni

    98 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    Comme pour The Search, le réal du Prénom ose prendre un autre chemin après ce grand film et succès. Pour cela, bravo et c'est réussit : beaucoup de maîtrise et intelligence pour un sujet casse gueule. Le film captive souvent, grâce à une interprétation hors pair de Kassovitz, définitivement meilleur acteur que réal. Il est juste magnifique et étonnant de retenu. Cet illustre inconnu ça serait presque lui! Le film dérange, questionne sur l'identité et le sens que chacun donne à sa vie. Quand on ne l'aime pas et qu'on s'efface, quand on vole celles des autres...sujet qui laisse perplexe. Il serait presque anecdotique sans son traitement particulier et intense. Car il devient un vrai thriller. Mais, c'est un film justement si atypique que l'on en sort "bizarre". Presque sans avis sur l'immédiat. Car il y a des lenteurs qui freinent l'ensemble et une fin avec une grosse impossibilité [spoiler](comment peut-il être arrêté sans être démasqué ? Et les empreintes alors!??)[/spoiler. Bon film, osé, dérangeant mais trop lent qu'il en perd sa particularité.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Être différent pour être comme tout le monde, c’est le souhait le plus cher de Sébastien Nicolas. Agent immobilier sans histoire, celui-ci va s’en inventer des centaines en prenant l’apparence d’autrui. Mais jouer avec la vie des gens ne prend qu’un temps, car viennent rapidement des ennuis bien plus importants.

    Qu’il est étonnant de voir Mathieu Delaporte (coréalisateur de la comédie culte Le Prénom) derrière la caméra d’Un illustre inconnu, film hybride oscillant entre thriller et récit fantastique. Voilà peut-être le problème principal de cette création, certes originale, mais parfois maladroite. A l’image de son protagoniste principal, le récit n’a pas de réelle identité, justement parce qu’il emprunte trop d’éléments composites à plusieurs genres cinématographiques. Sans jamais franchir les frontières de ces derniers, l’auteur brouille les pistes et perd son spectateur à quelques reprises.

    Mais attention, Un illustre inconnu reste une œuvre à voir, rien que pour sa singularité et son désir de sortir des cases. En dépit d’un scénario pas toujours cohérent et des longueurs, on réussit à se plonger dans le quotidien d’un anti-héros fascinant. Mathieu Kassovitz, désarmant de tristesse et empli d’ombres, donne à son personnage un ton inquiétant. Quelles sont ses motivations, et qui est-il réellement ? Aucune réponse n’est apportée, permettant au public de se faire sa propre opinion. Certains seront déroutés, d’autres magnétisés.
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    (...) Qu'on l'adore ou qu'on le déteste, Mathieu Kassovitz fait partie des grands noms du cinéma Français (...) c'est bien lui qui porte le film sur ses épaules, de bout en bout. On peut ne pas aimer le directeur ou la personne, mais force est de reconnaître que sa prestation d'acteur est ici impeccable, dans un rôle casse-gueule sur lequel reposent la réussite et la crédibilité du scénario. Kassovitz entre totalement dans la peau de ce personnage, ou plutôt de ces personnages. Car c'est là la subtilité du film (...) L'acteur joue donc un double rôle, celui de Sebastien Nicolas, et celui de Henri de Montalte. Et, tout comme dans le film, ce n'est pas tant l'histoire que la transformation qui fascine (...) Totalement inclassable, cette œuvre tantôt malsaine, tantôt mélancolique, est plutôt une bonne surprise, et parvient à questionner le spectateur sur le thème de l'identité et de la personnalité.
    Jean-Claude M
    Jean-Claude M

    13 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2014
    Film assez surprenant par l'atmosphère qui s'en dégage, Mathieu Kassovitz y est assez troublant, énigmatique, un rôle qui lui va bien. C'est l'histoire d'un homme qui n'aime pas sa vie et qui prend celle des autres, en tout cas c'est comme cela que je l'ai perçu. J'ai aimé, la mise en scène est dépouillée, sobre, les couleurs et les décors vont avec le sujet, simple, minimaliste. Comme dit l'autre: j'achète !!!
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