Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
766 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 29 janvier 2019
Malgré les présences de John Wayne, de la jolie Ann Dvorak ou encore de la belle photographie de Robert De Grasse, on ne prend pas beaucoup de plaisir à visionner ce long-métrage de Joseph Kane qui mélange sans véritable brio le western et la comédie musicale. L'histoire qui se déroule a San Francisco en 1906 est finalement assez quelconque et propose peu de péripéties et la réalisation manque clairement d'entrain. Quant au passage qui montre le terrible tremblement de terre que la ville à subi à cette époque, il s'avère, à l'image du film, bien peu marquant.
Kane a fait un tas de westerns dont la quasi totalité ne mérite pas une vision en dehors du coté ‘’histoire du cinéma’’. On est presque toujours déçu. La belle de San Francisco n’est pas un western ni une comédie musicale, c’est un film passe partout basé sur un scenario nul et brouillon. Anne Dvorak y est moins belle que Virginia Grey et John Wayne joue comme un sabot, ses mimiques ne font rire personne. On peut vraiment parler de mauvais film. Il ne mérite d’être retenu que pour la reconstitution de l’époque et qu’il évoque le terrible tremblement de terre de San Francisco (matin de 1906) ainsi que l’incendie qui a suivi. On y voit bien le manque d‘eau des pompiers mais beaucoup trop peu les chinois, peuple le plus touché par ce drame gigantesque.
Sympathique mais fort anecdotique, Flame of Barbary Coast vaut essentiellement pour le dépaysement offert à John Wayne, qui troque ses bottes de cow-boy, laissées d’ailleurs sur la plage en début de film, pour le costume d’un joueur de casino puis d’un propriétaire soucieux de se venger d’une arnaque. Le voir évoluer dans le petit monde du cabaret, contempler les numéros la bouche ouverte et les yeux allumés par les séductions chatoyantes des robes en chorégraphie réjouit un spectateur davantage habitué à le voir traquer les voyous, parlementer avec les Indiens et écumer les saloons – ce qu’il fait par variation, passant d’un bar à l’autre jusqu’à l’ivresse assez mal jouée, reconnaissons-le… Le cadre urbain d’un San Francisco saisi avant le tremblement de terre produit un sentiment diffus de nostalgie, et la fascination naïve du fermier originaire du Montana pour le poker, la roulette et autres jeux associés témoigne de cette entreprise de reconstruction d’un âge d’or saisi aux dernières heures de sérénité, avant l’écroulement de ses infrastructures et de ses valeurs. Une curiosité.
on y parle du tremblement de terre de San Francisco. Ce film a donc un (petit) intérêt historique, mais pour le reste c'est une catastrophe : pas d'histoire, un casting peu convaincant, tout cela est vieux, poussiéreux. Bof !