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moket
528 abonnés
4 332 critiques
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2,5
Publiée le 19 juin 2015
Une comédie décalée et sympathique bien qu'inégale : certains gags tombent à plat, d'autres font mouche. Ngijol livre un film dans l'air du temps, mais instille aussi une forme de malaise. D'autre part, à trop en faire sur son personnage (alors que paradoxalement il n'est pas assez développé), il le rend plus agaçant qu'attachant. Un film plein de défauts mais qu'on n'arrive pas à détester...
Ngijol est insupportable, voilà ce qu'on retient de ce film. Il en fait des tonnes pour pas grand chose et on devient vite soulée par son rôle d'idiot. Le film n'a rien à offrir qu'un bon mal de crane et il est aussi consistant qu'un salsifi à l'eau chaude.
J’avais adoré les deux derniers films de Thomas Ngijol en duo avec Fabrice Eboué : “Case départ” et “Le crocodile du Botswanga. C’est donc avec envie que je me suis mis devant cette comédie ou le comédien réalisateur s’attaquait, après le racisme et les régimes africains, au monde du sport et ses dérives. Hélas, le film est loin, très loin de la qualité que présenté les deux premiers longs-métrages. Le principal point noir de ce film, c’est l’absence de ligne directrice claire dans l’histoire. Le film se résume à la succession de scénettes plus ou moins drôles qui sont liées par une intrigue pour le moins faiblarde qui voit une ex-gloire du sprint français essayer de revenir sur le devant de l’affiche, alors même qu’il n’a clairement plus le niveau sinon dans ses prétentions de diva du sport. Le personnage est presque trop caricatural pour qu’il soit drôle et même efficace dans cette satire sur le sport-business/star-system et les personnages qui l’entourent finissent même par être plus efficaces que lui dans cette optique. Alors, le film ne la joue pas petit-bras et bénéficie allègrement des contacts de son réalisateur pour rendre l’action aussi crédible que possible : fausse émission de “On n’est pas couché”, faux JT avec des vrais présentateurs, faux commentaires sportifs avec de vrais commentateurs et surtout séquences de courses avec les acteurs dans de vrais meeting d'athlétisme… mais tous ces artifices cinématographiques ne peuvent repêcher une histoire mal ficelée qui ne passionne pas et irrite parfois devant sa médiocrité. C’est vraiment décevant de la part d’un réalisateur qui a pourtant plus de talent que ce que ce film montre. Un film peu inspiré donc, qui échoue à faire rire et manque du coup sa critique du sport moderne. Décevant.
On ne peut pas mettre 0 à un film mais celui-ci en est très proche. Déjà quand vous avez une dizaine de placements de produits en moins de cinq minutes, c'est que le film n'est pas bon. Et il n'y a pas que ça. Le scénario et les dialogues sont minables (quand je lis les critiques de spectateurs qui se réjouissent des dialogues, j'ai les yeux qui saignent), les personnages sont désagréables, antipathiques, manquent de soin dans l'écriture, dans le caractère ou sont complètement inutiles. Et puis, en regardant une comédie, on s'attend à rire et là ça n'arrive jamais parce qu'il n'y a aucune situation burlesque, comique, attachante ou décalée. On veut même nous faire croire, dans ce film, que le viol ce n'est rien. On le minimise, à se demander même s'ils savent que ça existe. Le viol n'a pas sa place dans une comédie et ce n'est pas un acte à utiliser puis à se débarrasser après. Un très mauvais film !!
le scénario n'est pas à la hauteur, comme s'il avait été trop vite validé suite à sa bonne idée de départ. Les séquences du retour au Cameroun de l'idole déchue laissent entrevoir une mélancolie et une sensibilité à laquelle on aurait bien voulu goûter plus longtemps.
Ce film nous présente un sportif "bling-bling" caricatural, qui n'est pas sans rappeler certaines stars du foot, entre sexe, drogue, alcool et argent. Thomas Ngijol campe cet athlète avec beaucoup de justesse, débile, crétin, superficiel...etc. Je n'ai pas complètement adhéré à l'histoire, mais j'ai passé un agréable moment malgré tout.
Les Romains disaient qu'il n'y a pas loin du Capitole à la roche tarpéienne. (Le Capitole était un centre religieux où s'achevait le triomphe des guerriers vainqueurs de retour à Rome. La roche tarpéienne était l'endroit où l'on exécutait les traitres en les précipitant dans le vide). C'est en somme l'histoire de Franklin, médaillé d'argent aux jeux olympiques, qui, grisé par sa nouvelle célébrité, devient très imbu de lui-même et se rend odieux auprès de tous, même de sa compagne et de son agent. Allié à une baisse de forme, son comportement discutable va lui faire tout perdre. Il retournera alors au Cameroun, son pays d'origine, et s'y ressourcera, ce qui lui permettra, une fois revenu en France auprès de sa compagne enceinte de leur petite fille, de se qualifier à nouveau pour les prochains jeux olympiques. La fin du film nous laisse néanmoins quelques petites surprises en prime... C'est un film agréable sur la griserie que peuvent ressentir de jeunes célébrités montées trop haut et trop vite et qui se brûlent les ailes en voulant atteindre le soleil (encore une référence à l'antiquité...). C'est assez drôle, tout en nous incitant à une petite réflexion sur les priorités à choisir dans la vie. Ce n'est pas de la grande philosophie et c'est facile à comprendre. A voir -- la salle était bien vide ce matin à l'UGC de Villeneuve d'Ascq...
Le numero de comédie tourne vite en rond malgré un début interessant mais le sujet est mal et pas assez exploité. Quelques scenes efficaces noyées parmi des scènes à l écriture bâclée. Fast life se regarde et s oublie vite.
au premier abord la bande annonce ne m'attiré pas particulièrement mais quelques temps après je voulais être curieuse de voir ce film. et ben bonne surprise, je l'ai bien apprécié cette comédie où j 'ai bien rigolé avec un très bon scénario et de bon acteurs avec surtout thomas ngijol qui est super en homme très sûr de lui en voulant toujours aller très loin et toujours plus haut aux yeux de tout le monde. en gros j'ai passé un très bon moment en salle obscure.
Sans son acolyte FabriceÉboue, Thomas Njigol ne vaut rien et ne parvient pas à recréer les bonnes surprises qu avaient été Case départ ou Le crocodile du Bostwinga ! Jamais drôle, jamais convaincant, jamais crédible, Fastlife traîne en longueur comme s il attendait d avoir enfin une bonne idée de scénario pour enfin rendre le film intéressant. Cela n arrivera jamais et on se sent mal à l aise devant un tel navet et on se retrouve plus énervé devant ce personne que ému car il ne sait pas transparaître les émotions et ne fait pas rire du tout.
Avec FastLife, Thomas N'Gijol nous offre un film à son image qui se veut être une comédie sympathique. L'histoire nous fait directement rentré dans le vif du sujet et ne perds pas de temps avec des futilités. C'est plaisant à suivre, il n'y a pas de temps mort, tout s’enchaîne très vite. Le personnage de Franklin qui se croit brillant mais qui enfaîte est un loser ridicule est attachant et fait rire très souvent dès qu'il ouvre la bouche. Les autres personnages sont pas mal non plus que ce soit Pauline, Lionel et Samir. J'ai bien aimé aussi le rôle d'Olivier Marchal ainsi que les guests qui apparaissent. Il y a pas mal de scènes qui sortent du lot comme spoiler: le passage de la branlette, le faux départ, la chanson du phoenix ou encore la scène de l'augmentation . Malheureusement la dernière demi-heure est plus sage et moins réussi même si la fin est correcte. A noter aussi une b.o. sympa et vous obtenez avec FastLife un bon film pour passer une petite soirée détente. Si vous aimez Thomas N'Gijol et son humour ce film vous plaira et je vous le conseil.
Imparfait, certes, mais prometteur. Thomas Ngijol a des idées et il les met en scène de façon très originale, donnant à son film des moments d'intense émotion mais aussi de franche hilarité...
Parcours initiatique d'un champion qui connaît la rédemption après la chute. On s'ennuie un peu pendant la chute qui dure longtemps. Mais comme le dit Matthieu Kassowitz dans son film "La Haine", ce qui compte c'est l'atterrissage. Et celui-là provoque une émotion d'autant plus forte qu'on ne l'espérait plus. Et tout ça grâce à un acteur-réalisateur vraiment génial.
Plein de clichés, "Fastlife" est un bon moment à passer en compagnie du toujours très hilarant Thomas N'Gijol, aka Franklin Ebagé, ancien champion de sprint sur le déclin. L'acteur trentenaire porte à bout de bras un film certes comique, mais aussi peu exempt de moment dramatiques, ou plutôt pathétiques pour le "héros", qui accumule les galères et coups durs. Doux-amer, "Fastlife" ? Je dirais oui, tant le réalisateur s'amuse des clichés sur les sportifs et banlieues avec beaucoup de dérision.