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AMANO JAKU
324 abonnés
797 critiques
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3,5
Publiée le 22 juillet 2014
Après "Case Départ" et "Le Crocodile du Bostwanga", Thomas Ngijol décide enfin de réaliser un film seul sans son ami Eboué (je vous rassure tout de même : Fabrice est présent pour un tout petit caméo !). Et il a choisi un thème intéressant qui est un vrai phénomène de société : la célébrité express et démesurée. L’histoire est celle de Franklin, un sprinter dont le seul moment de gloire est d’avoir gagné, sept ans auparavant, une médaille d’argent aux Jeux Olympiques dans des circonstances insolites et contestées. Depuis, il vie dans une certaine médiocrité en racontant à qui veut l’entendre qu’il va remonter la pente…Le personnage de Franklin permet donc à Ngijol de critiquer avec une certaine habileté ce phénomène nombriliste consistant à se mettre tout le temps en avant aux yeux des autres, quelques soient les médias et notamment sur les réseaux sociaux (génération « Nabilla »). A la manière de ces insupportables empotés narcissiques imbus de leurs compétences (incompétences ?), nourris aux idéaux d’une célébrité express, dans le culte du bling bling et du cash, notre héros vie en permanence dans le déni de la réalité comme nous le prouve le running gag de la Range Rover qu’il persiste à vouloir garer là où il ne le peut pas. Ne mettant jamais son personnage en valeur (au contraire : il met l’accent sur la médiocrité d’une vie gâchée par un style de vie puéril et régressif qui éloigne l’individu des vraies valeurs et de ses racines), Thomas Nigijol nous livre un véritable festival de successions de situations grotesques amusantes, et ce avec un véritable sens de l’auto-dérision et un réalisme presque terrifiant (il n’y a qu’à voir la fin surprenante et sans concession du film !!) soutenu par les bonnes prestations de Karine Rocher, Julien Boisselier, Yazid Ait Hamoudi et Olivier Marchal (impressionnant de beaufitude !!). Même le rappeur Kaaris livre un jeu honnête bien qu’il interprète son propre rôle. Original dans son sujet et son traitement, "Fastlife" est une bonne surprise qui nous fait passer un agréable moment grâce à l’énergique implication de son réalisateur/acteur. On attend le prochain avec impatience mon cher Thomas...
Pas mal ce premier film réalisé par Thomas Ngigol. C'est drôle, sans être hilarant. Plutôt intelligent dans son propos. Assez simple et prévisible dans son scénario, mais suffisamment divertissant pour ne pas qu'on s'ennuie. Les acteurs sont justes. Après on adhère ou non à l'humour particulier du comédien et à ses frasques. Mais ça reste un divertissement honnête qui rempli son office : divertir et faire glisser son petit message durant 1h30mn.
Pas mauvais. Thomas et Olivier Marchal jouent super bien. On passe un bon moment, on rit, mais j aurais aimé un happy end, pas un film sur un loser. Sinon cela se regarde
Thomas nous en porte avec son humour et se personnage de champion de course , qui veut se qualifie pour les jo . Passe un bon moment , et toujours le même humour que dans djamel comédie club .
j'ai trouvé cela pas mal, bon le scénario ne m'a pas spécialement intéressé , l'histoire d'un mec champions de sprint mais il y avait de très bonne blagues même si certaines étaient un peu lourdes , certaines en vaut vraiment le détour?
Thomas NGijol est un très bon acteur, j'ai beaucoup ri tout le long du film, et aussi été touchée par les moments de solitude et de doute de Franklin. L'ensemble des comédiens est vraiment dans son rôle, on ne peut plus dire aujourd'hui que les films français sont tous nuls et que les acteurs français ne savent pas jouer!
J'ai beaucoup aimé et mon fiancé aussi.
De belles scènes tournées au Cameroun, pays que je ne connaissais pas du tout mais qui m'a donné envie de davantage m'y intéresser. Le scénario est bien ficelé sans pour autant l'alourdir avec du drame, ou des éléments complexes, on reste bien dans le divertissement.
Merci Thomas NGijol, nous avons passé un super moment et nous attendons votre prochain film avec impatience vu que nous avons aussi beaucoup aimé Case départ et le Crocodile du Botswanga (devenu culte pour nous) !
Parfois, c'est drôle. NGijol est sympa et même si son personnage n'évolue pas d'un iota malgré tous ses échecs, on s'y attache. Olivier Marchal en fait des caisses, mais son numéro caricatural de beauf plein de fric reste un bon moment du film. Mais on y croit jamais et ça traîne en longueur. Les champions du 100 m ont du bide (et sous les justes-au-corps, ça ne pardonne pas), Kaaris ne sert à rien dans l'histoire, le retour au Cameroun est trop rapide, mal foutu et le héros n'en retire pas grand-chose...
C'est cliché, c'est téléphoné, c'est un peu lourd mais qu'est-ce-que ça détend et que c'est drôle ! Le mec est mégalo, bling-bling, agaçant par moments mais en même temps il est sympa, il galère...
Inégal, quelques bonnes scènes (la caricature de rappeur avec sa chanson "mains dans le dos", le star-system, l'affiche caricaturant une publicité de montre...) et des longueurs. Si on aime le second degré et une certaine dérision.
Rien de nouveau sous le soleil de la comédie française. On a aucun mal à deviner les ficelles derrière les vannes, mais elles fonctionnent parfois. Un bon film du dimanche après-midi.
Premier film solo de Thomas Ngijol sans son acolyte Francis Eboué qui ne fait qu'une micro apparition, Fastlife laisse un gout amer, car ça aurait pu être un meilleur film si le scénario n'était pas autant brouillon, et plus, centré sur l'essentiel, à la place, on a une histoire qui s'éparpille dans tous les sens avec surtout cette pub pour Kaaris qui est incompréhensible et surtout insupportable, c'est vraiment dommage surtout que la dernière demi-heure est d'un bon niveau, mais ça arrive un peu trop tard même si tout au long du film Thomas Ngijol fait bien le job.
thomas ngijol a beau se démener, cette comédie ne décolle pas !! elle oscille entre quelques sourire et de grosses lourdeurs et vulgarité gratuite ......
Un bon scénario, des gags drôles et un film contemporain. Mais on reste sur notre faim. Et puis la fin est surprenante car on se dit spoiler: qu'il va réussir à se qualifier pour les J.O. et lorsqu'il y arrive, on nous dit qu'il a été contrôlé positif au test de dopage . Du coup, on se demande quelle est la morale du film puisqu'on pensait que c'était quelque chose du genre spoiler: "il faut toujours y croire même si on est au fond du trou", alors qu'en fait on a un sportif qui tombe au fond du trou et qui termine mal sa carrière . C'est juste pour le côté comique, pour qu'on en rigole.