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Un visiteur
4,5
Publiée le 6 juillet 2015
Bjr très belle surprise! j'avoue que je n'aurai pas été voir ce film si je n'avais pas lu un reportage sur B Wilson dans "l'obs" qui m'a donné l'envie. Les 2 heures m'ont parues courtes, le scénario en flashback pas gênant bref aucun reproche à ce biopic soigné, bien réalisé avec des acteurs parfaits dont la magnifique E, Banks attachante à souhait face à J Cusack torturé, souffrant....le tout bercé par le soleil californien et les douces mélodies des "beach boys"...à voir absolument.
Remarquable! Les acteurs sont formidables dans leurs incarnation de la "folie" créatrice de Brian Wilson. Des chansons utilisées à bon escient, parfait!
Personnage très attachant, dont la "folie" créatrice est bien rendue par ce film. Cette vraie histoire m'était inconnue. Mention spéciale à Paul Dano, excellent acteur.
ce film ren hommage au génie brian Wilson d'une facon originale et non conventionnelle en allant d'une époque à l'autre. Le tout s'avére plein de sensibilité et d'émotions, on a envie d'aller ensuite (re) découvrir ce grand homme fragile, mais surdoué .
Un film assez éloigné de ce que j'imaginais, sombre et bien trop dramatique dans son scénario. 2 visages de Brian Wilson axés sur son mal être, sa folie, son côté psychotique. J'attendais un peu plus l'aspect musical des beach boys, leur ascension, leur parcours, rien de tout cela. Si les acteurs sont bons et la réalisation efficace, suis resté sur ma faim quand même...
Le producteur Bill Polhad passe à la réalisation pour un film psychédélique sur le processus de création et les travers mentaux de l'incroyable Bryan Wilson, tête pensante des Beach Boys. Une mise en scène abstraite réussie et une interprétation brillante d'un trio d'acteurs qui signe leur meilleure prestation. A voir.
Le biopic que je n'attendais pas, Amour & Compassion. Les deux faces du génie à la schizophrénie paranoïde. C'est inspiré, les passages de la création artistique m'ont donné la chair de poule. Si je rajoute que John Cusack est formidablement bien dirigé et que Paul Dano est Paul Dano, le fantastique jeune acteur de "There will be blood", donc toujours excellent, on aurait envie que le film dure encore plus longtemps. Le film est brillant, émouvant, très bien équilibré grâce au montage dynamique, à mille lieux d'une hagiographie.
Un film qui annonce la couleur avec un titre tout à fait explicite pour un biopic sur Brian Wilson, leaders et concepteur des plus grands tubes du célèbre groupe des Beach Boys... Iinspirés du film "I'm not there" pour la construction du scénario et d'explorer ainsi la dualité de Brian Wilson. Plus qu'un biopic le duo Pohlad-Moverman ont voulu surtout montrer une évocation de ce qu'il était avant tout, une âme géniale d'artiste. La musique des Beach Boys est finalement peu utilisée et laisse une certaine frustration. C'est un biopic original, bien écrit et diablement interessant, un film qui a le mérite de rappeler que non les Beach Boys sont plus que des plagistes.
L'apogée de la gloire au milieu des années 60 et la lente sortie des enfers au milieu des années 80. Montées en parallèle, ces deux périodes fonctionnent en miroir et Brian Wilson est incarné par deux acteurs (Paul Dano et John Cusack). (...) Une enfance marquée par la violence d'un père exigeant qui poussera ses fils (et son neveu) au sommet des charts, un caractère introverti et un génie musical sont les piliers d'une légende de la pop-rock. (...) Le mouvement de balancier délicat qu'opère le film entre les deux époques de la vie de Brian Wilson est la grande réussite de ce film, en dépit de quelques séquences finales un peu cucul.
Bill Polhad, certainement conscient que la mode des biopics au cinéma tendait à sérieusement se tarir, a fait le choix payant de se focaliser sur non pas un mais deux morceaux de la vie de Brian Wilson, le légendaire leader du groupe californien les Beach Boys. Chose étonnante, il zappe les années 70, celle de sa déchéance aux drogues, à l’alcool et la dépression (déviances et dérives que le cinéma aime à montrer) pour se focaliser sur les années 60 et les années 80. La première période est celle où le génie musical de Wilson se confrontait à un désir de changement, loin des tubes musicaux des premières années. Quant à la seconde, elle caractérise sa rencontre avec celle qui sera l’amour de sa vie mais aussi sa tutelle avec son psychologue tyrannique. Ce choix narratif est une excellente chose, brouillant les pistes du traditionnel biopic et évitant ainsi la trivialité qui lui est inhérente. De plus, le montage alterne les deux périodes de manière habile, ne créant ainsi pas un fossé trop important entre elles qui aurait pu procurer au spectateur une impression de deux long-métrages distincts. Cependant, elles ne se répondent pas toujours aussi parfaitement que le metteur en scène l’aurait voulu. Mais pour cela il aurait fallu changer la vie de l’artiste… Une autre bonne idée du film est de donner le rôle à deux acteurs différents. On évite ainsi les postiches ratées ou les maquillages grossiers décrédibilisant fortement certaines prestations où l’on doit vieillir les comédiens. Mais de ce fait un des deux sort gagnant du lot et c’est John Cusack qui incarne un Brian Wilson âgé et mentalement faible qui emporte le morceau. Enfantin, bipolaire, aux aguets il est surprenant. A l’instar de ses partenaires Elizabeth Banks, à qui l’on devrait davantage confier des rôles hors blockbusters, et Paul Giamatti monstrueux comme à son habitude dans le rôle du psy. On est donc face à un film qui parle de création musicale mais aussi d’amour et de reconquête de soi. Un film à la délicate et ensoleillée nostalgie des sixties à laquelle se mêle une mélancolie typique et si caractéristique des eighties. D’ailleurs, Polhad aurait gagné à faire ressortir plus ses sentiments avec davantage de scènes aux gros grains de l’image bercées par les mélodies du groupe. Un long-métrage qui nous en apprend plus sur l’un des génies musicaux de cette époque dorée et qui montre encore une fois que l’art nait de la souffrance. Cela peut résonner encore un peu cliché à force mais si tout s’était fait dans la platitude la plus totale tout cela n’aurait pas mérité un film…
Avec ''Love & Mercy'', le réalisateur Bill Pohlad se penche sur la vie de Brian Wilson, musicien de génie à qui l'on doit tous les tubes des Beach Boys. En mélangeant les époques, passé et présent, il nous montre un génie en proie à ses démons, cherchant la perfection sans être sûr de lui, traumatisé par un père violent et manipulé par un de ses proches. Classique dans son approche, le film n'apporte rien de nouveau au genre musical (les musiciens de génie se droguent et ont leurs démons, oui et alors ?) et il faudra bien les prestations névrosées de Paul Dano et de John Cusack dans le rôle de Wilson pour maintenir l'intérêt de ce biopic charmant mais finalement assez fade, étriqué dans un scénario dont on ne saisit pas bien l'enjeu. Reste de belles séquences en studio d'enregistrement et la bande-originale, forcément géniale.
Ici, le conditionnel est d'usage. Et si Brian Wilson, leader des Beach Boys, n'était pas tombé sur Melinda, ange-gardien l'ayant sauvé des abimes ? Peut-être serait-il déjà mort. Et si ce même homme n'avait pas souffert de troubles psychologiques ? Peut-être n'aurait-il pas été l'un des plus grands compositeurs de son époque. Retour vers un passé tumultueux, et un présent incertain.
Ray Charles, Ian Curtis, John Lennon, beaucoup de ces icones musicales ont eu le droit à leur adaptation cinématographique. Un peu à la manière de I'm Not There (superbe biopic fantasmagorique sur Bob Dylan, où plusieurs acteurs jouent le musicien), Bill Pohlad a eu la belle idée de reprendre deux moments clés de la vie de Wilson. En évitant de réaliser une biographie classique qui retracerait toute la carrière de l'artiste, le réalisateur a préféré montrer l'essentiel, afin de comprendre qui se cache derrière le mythe.
Cusack et Dano auraient pu faire une interprétation exclusive et ne regarder que leurs propres nombrils d'acteurs pour incarner ce personnage. Il n'en est rien, le premier semble être le prolongement naturel du second. Tout deux apportent à Wilson une réelle pertinence, où passé et présent s'entrechoquent pour former un puzzle dramatique. La tyrannie d'un père, la soumission d'un docteur ou l'amour inconditionnel d'une nouvelle muse sont autant de pièces éparpillées, que Pohlad filme avec une infinie délicatesse.
Sous une bande originale qui ne se fait pas écraser sous le poids des Beach Boys, le spectateur parcourra les années sans se rendre compte de rien. Cette musique, indémodable, traverse les âges sans prendre un centimètre de ride. On a aimé, alors merci.
Que vous aimiez ou pas, le rock des années 60, ce film est à découvrir.....On a tant d'idées reçues sur les Beach Boys (, groupe de rock, les bimbos, le surf) que le film vous fait tomber des nues, et carrément revoir l'histoire de toute une époque......Je ne vais pas dévoiler le film, mais c'est un biopic efficace et sans compromis, sur la manipulation d'un individu génial "malgré lui" (Brian Wilson)......Le film est centré sur deux époques en parallèle, l'époque de la jeunesse (créativité exemplaire) et celle de l'âge adulte ( une grande histoire d'amour)....les deux sont très intéressantes et illustrées de morceaux musicaux que l'on ne connait pas forcément (attendez vous à être surpris).....Il est centré aussi sur les déboires psychologiques d'un individu, sur sa fragilité relationnelle, sur la confrontation entre l'imaginaire et le réel quand on est un artiste.....C'est filmé de façon agréable sans plus, avec les plages de Californie, les studios, les habits de l'époque, les voitures, (elles ont un impact dans le film) etc.......Il règne dans le film , une certaine noirceur plus que le supposé bonheur des Beach boys, un portrait acide de la schizophrénie , une vérité qui fait mal et soulage à la fois, et un portrait social allant du médecin aux père, aux frères qui ne peut pas ne pas interpeller le spectateur........La musique (je ne parle pas des chansons excellentes) a d'excellents passages, notamment un pour nous faire sentir une angoisse qui vous fera vibrer.....Si vous voulez vraiment savoir qui étaient les Beach boys, un film que je conseille....
J'ai plutôt les biopic chronologiques commençant au début de la vie ou carrière et finissant sans flashback du style Ray ou Chaplin. Mais j'ai trouvé génial ce biopic en 2 parties sur 2 périodes de la vie essentielles de Brian Wilson. De plus les acteurs ressemblent bien à leur modèle, même John Cusak au Brian Wilson des années 80. J'ajoute que cela permets de montré que les Beach Boys n'étaient pas qu'un groupe de surf music mais une des rares formation à rivalisé à un moment de leur carrière avec les Beatles. A voir si vous y arrivez. Le meilleur film que j'ai vu au Cinéma depuis Rush.