Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 17 juillet 2015
La qualité de ce biopic vaut surtout à mon sens par la formidable interprétation des 3 acteurs principaux Dano Cusack Giamatti , si l'on met de coté bien sur la bande son qui a évidemment son importance, tout comme la miss blonde d'ailleurs. C'est donc avant tout très bien interprété et le scénario qui va et vient tout au long du film entre 60's et 80's est audacieux et intelligent. A voir, et pas seulement si l'on n'est fan des beach boys (ce n'est d'ailleurs pas spécialement mon cas)
Biopic de Brian Wilanson, leader des beach boys, Love and Mercy aurait pu se contenter de ratracer chronologiquement les grandes lignes d'une biographie en soulignant les dates clé de la vie du groupe populaire des années 60 et 70. Or, ici, le point fort est que ce n'est pas tant l'histoire du groupe qui est contée ici mais bien la description de l'esprit tortueux et torturé de leur leader qui, on le voit, oscille entre phases de créativité et de dépression. J'avoue ne pas apprécier spécialement John Cusack de manière générale mais ici sa performance est plus que louable, de même que pour Paul Dano. Les effets de style et de jeu qui décrivent les pics de folie dans lesquels est parfois plongée Brian Wilson sont réussis, transmettant la psychose au spectateur. Certains trouveront cependant des scènes bizarres mais c'est justement là le but : montrer aux sains d'esprit la perception du monde vécue par ceux qui souffrent de troubles mentaux; objectif réussi. Plus que de valoir le détour, Love and Mercy est un film qui plonge dans les méandres de la psychologie, et mérite d'être vu (et entendu) ne serait-ce que pour la bande-son qui retrace les grands tubes des Beachs Boys.
Deux périodes charnières de la vie de Brian Wilson des Beach Boys, rôles joués par 2 acteurs différents.
Le film évite sciemment toute narration exhaustif ou chronologique. Le cinéaste s'attache notamment aux épisodes suivants : entrée de Brian Wilson dans la maladie mentale, genèse d'un tube, maltraitance de Brian Wilson par diverses personnes (son père, son tuteur, son cousin) et histoire d'amour salutaire, qui dure encore.
Je n'ai été ni vraiment captivée, ni émue, même si j'ai trouvé ces thèmes intéressants et bien menés.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce musicien génial. Je connaissais bien sûr les Beach Boys et leurs morceaux les plus connus mais c'est tout. Les deux acteurs qui interprètent Brian Wilson sont formidables et vraiment j'ai suivi avec intérêt cette histoire. Comme les artistes même les plus géniaux peuvent être abusés par leur entourage. L'histoire de Brian m'a fait penser à Elvis et aussi à Michael Jackson. Vraiment intéressant.
Il y a des films qui posent la question de la différenciation entre une œuvre pour le cinéma et pour la télévision. "Love and Mercy, la véritable histoire de Brian Wilson des Beach Boys" est de ceux-là. Certes, le téléfilm est intéressant, bien construit mais du cinéma, on attend autre chose : des émotions vives, des frémissements de l'âme. Ce qu'on en voit est plus terne, plus académique, en dépit du vœu de complexité apparente de la mise en scène. La fiction superpose les époques. L'idée est bonne, encore faut-il que les époques se répondent vraiment et illustrent la contemporanéité de l'action. On assiste en fait à une juxtaposition de périodes de vie du chanteur Brian Wilson, jamais expliquées, jamais datées, qui finissent pas sonner creux. Brian Wilson est un vrai fou, un halluciné. On apprend à la fin que sa folie n'est pas tant réelle que le résultat d'un diagnostic erroné et manipulateur par un psychiatre maudit. Pour autant, il entend des voix. Ce sont ces mêmes voix qui le font écrire et enregistrer des morceaux de pure bravoure musicale. D'ailleurs, ces scènes d'enregistrement et d'écriture dans les studios constituent des moments de véritable jouissance pour le spectateur. Il y a de la beauté dans ce petit bonhomme qui se sert de tous les sons des instruments ou d'ailleurs pour créer ses partitions musicales. A le qualifier de génie de la musique de la seconde moitié du 20ème siècle, il y a là un pas trop rapide. Ce film souffre d'hyperbolisme. Tout est de trop : la blondeur outrancière d'Elizabeth Lanks, les liens de causalité qui sont établis entre maltraitance familiale et schizophrénie, le manichéisme de dessins-animés du psychiatre (plus fou que le pauvre chanteur), à la manière du titre qui aurait pu se contenter de juste reprendre le nom de la fameuse chanson. Il ne faut pas attendre de ce film un Biopic sur l'histoire de vie de Brian Wilson, mais une sorte d'allégorie sur la création artistique et la maladie mentale. La deuxième histoire de Brian, c'est-à-dire celle où une femme vendeuse de voitures de luxe cherche à le faire échapper des griffes du démoniaque psychiatre qui veille sur lui, est presque plus intéressante que l'histoire de groupe lui-même en pleines années de gloire et de doute. On n'apprend rien de plus que le film ne démontre déjà par excès d'hyperboles. Si de jolis moments émaillent le film, on espère qu'il ne fera pas ombrage pour le coup au Biopic troublant d'Amy Winehouse.
Comme de nombreux biopics, il réconcilie avec l'oeuvre de son protagoniste. On mesure un plus la dimension artistique des oeuvres quand on connait mieux leurs auteurs. Ici on découvre un Brian Wilson tourmenté magnifiquement interprété, entre autre, par Paul Dano, un acteur que j'adore ! Après, tous les autres font le taf et le font bien aussi. Pour revenir au film, j'ai adoré. Je ne voudrais pas trop m'étendre pour éviter de spoiler mais en résumé, il s'agit d'une tragédie "psychotherapeutique" sur fonds de musique semé de gêne, mais l'amour une fois de plus jouera son rôle au cinéma. Pour l'aspect maladie, psychiatrie et psychanalyse, je laisse cela aux pros. À voir quoi qu'il en soit !
Si, au moins, Love & Mercy servait à faire reconnaître enfin le génie de Brian Wilson, l'âme des Beach Boys, garçon torturé et schizophrène dont le talent n'est pas loin de valoir celui de Lennon et McCatrney ! Le film de Pohlad, plutôt que d'offrir un biopic musical classique, se concentre sur deux périodes clés de la vie de Brian. Celui de l'accouchement avec douleurs du LP Pet Sounds, source de dissension au sein du groupe et insuccès (commercial) notoire, puis du morceau phare Good Vibrations. Et celui de la dépression plus de 20 ans plus tard avec la dépendance à un médecin manipulateur. Faire jouer deux acteurs différents pour incarner musicien, Paul Dano et John Cusack, se révèle une idée brillante qui fonctionne parfaitement. Love & Mercy, complexe et peu enclin à la complaisance, a toutefois le tort d'être trop long et surtout de ne pas s'appuyer suffisamment sur sa bande-son, préférant donner la priorité à une analyse psychologique de Brian Wilson beaucoup trop envahissante. Ceci dit, ceux qui ne voyaient dans le groupe californien qu'une bande de surfeurs décérébrés et hédonistes, n'ont plus qu'à se jeter sur Pet Sounds pour découvrir l'un des plus grands albums de la musique pop jamais enregistré.
Sauvé par ses acteurs, le film est tout en longueur, en redite et ça devient vite pénible. La musique des beach boys n'est pas non plus mise en valeur quant au traitement de la maladie mentale, c'est assez Leger. Bref, 2h c'est trop long. Mais le problème c'est qu'on le ressent dès la première demi heure. On sort de là en colère parce qu'il y avait un vrai et beau sujet. Encore un biopic raté!
Vision intéressante de la folie créatrice qui pose la question toujours soulevée quand on parle de génies : faut-il être un fou ou avoir souffert dans son enfance pour être un génie? Je ne connaissais pas Bryan Wilson et j'ai découvert un homme attachant, touché par la grâce. On assiste à sa lente descente aux enfers psychique. Le découpage du film est très bien fait, la transition entre les 2 Bryan et époque est subtil et judicieuse même. Quelques longueurs toutefois qui font pâtir l'ensemble. C'est parfois mou et inutile. La présentation de la création artistique est particulièrement intéressante. On assiste presque à un documentaire sur le génie de la création musicale. Et c'est même incroyable de constater comment il émergé chez cet artiste. Les Beach Boys ne sont donc pas qu'un petit groupe de plage et de soleil! L'interprétation est bien sur de qualité, Paul Dano vraiment impressionnant, Cusack de retour parmi nous et avec brio, Elisabeth Banks tout en douceur et grâce, vraiment une belle surprise. Le reste du casting est parfait. La réalisation est belle, la BO superbe. Un vrai exemple de déchéance mais aussi d'amour filiale, amical, du processus créatif et de retour à la vie grâce à l'amour pur et simple. Jol et pédagogique!
Je ne connaissais pas l'histoire assez extraordinaire de Brian Wilson, je connaissais sa musique qui représente le mythe californien qui m'a tellement fait rêver... Un excellent biopic musical.
J'ai su que j'allais détester le film dès les premières secondes de la première scène. C'est typiquement le genre de long-métrage qui se croit inspiré et intellectuel alors qu'il est tout simplement mauvais. Les acteurs n'y sont pour rien bien sûr, il n'y a que des bons, mais Dieu que les dialogues sont insipides ! Pitiéééé ! Faut faire un effort quand même, on dirait qu'il fallait écrire telle et telle scène et donc ça a été écrit en une après-midi. Ca m'a empêché de m'attacher aux personnages et donc je n'ai été prise d'aucune empathie envers Brian Wilson, qui pourtant a l'air d'avoir eu son lot de souffrance psychologique dans la vie. Dommage !
Le biopic est à la fois une tâche ardue et populaire: comment faire état de la vie d'un personnage, en donnant son point de vue, sans trop dénaturer la vie concernée. Ici, le film raconte la vie ou plus précisément deux tranches de la vie de Brian Wilson, grand compositeur des Beach Boys: d'une part, l'enregistrement du désormais cultissime Pet Sounds en 1965 alors que le groupe voit sa côte de popularité faiblir, et la seconde vingt ans plus tard lors de sa rencontre avec sa future femme qui essaie de le faire sortir de ses démons (symbolisé par un psychiatre le bourrant de médicaments). L'idée principale de ce film réside dans le fait d'avoir pris deux acteurs différents: Paul Dano pour les 60's et John Cusack pour les 80's. Alternant classiquement les deux époques, le film reste un bon biopic marqué par de bons acteurs, une mise en scène efficace bien que la partie avec John Cusack reste moins rythmée et plus manichéenne. Il reste un film à voir malgré le peu de place commercial qu'on lui accorde...
Il n’est pas nécessaire d’aimer ou de connaître la vie des Beach Boys pour se laisser prendre assez vite par ce biopic qui nous change des narrations linéaires habituelles. La vie de Brian Wilson est, il est vrai, assez riche d’un point de vue psychique, artistique et personnel pour donner du fil à retordre au premier cinéaste venu. Ce qui n’est pas le cas de William Pohlad qui bien que passant pour la première fois derrière la caméra, a derrière lui un solide passé de producteur. Autour d’un casting impeccable (Paul Dano, Elizabeth Banks, John Cusack, Paul Giamatti), il agrémente sa réalisation de quelques pirouettes scéniques bienvenues, dont un va et vient incessant entre le jeune Brian, et celui de la quarantaine, qui ne souffre d’aucune faiblesse. Cette musique huilée à la crème solaire cachait donc une personnalité étonnante et paradoxalement très discrète. On découvre une vie, une histoire et un nouveau réalisateur, quel bon film ! Pour en savoir plus