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Eselce
1 421 abonnés
4 238 critiques
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2,5
Publiée le 30 mai 2017
Biopic du fameux groupe "Les Beach Boys". Un plaisir pour les oreilles de réentendre les titres qui ont fait leur succès. De bons acteurs, un rythme à la fois dans les studios, la romance du leader, Brian et son mal être du fait de la célébrité qu'il semble mal vivre. Le film est en deux parties parallèles : Les années à succès de Brian, interprété par Paul Dano, et ses années sombres jouées par John Cusack.
Quelle histoire incroyable qu'est celle du chanteur phare des BEACH BOYS. Une déficience mentale lui développe une qualité musicale et fait de lui un génie de la musique pure et dure...
Biopic plutôt réussi sur la vie et les déboires de Brian Wilson, compositeur et membre des Beach Boys, à l'origine de très gros succès des années 60. Personnalité névrosée et schizophrène qui, en parallèle d'une brillante carrière artistique et au delà de son génie musical, connait une vie personnelle désastreuse.
Il y vraisemblablement beaucoup de choses à raconter sur les Beach Boys en général et sur Brian Wilson, le leader du groupe, en particulier, et la première bonne idée du film est d'expédier dès le générique de début les clichés associés au groupe californien (la plage, le surf, le fun, "I Get around"...) pour mieux se concentrer sur la partie immergée de l'iceberg. Le film s'organise selon un principe de flashbacks/flashforwards, judicieux en ce qu'il renvoie à la vie disloquée du protagoniste et qui nous fait voyager entre deux époques: la seconde partie des 60's, quand Wilson, de plus en plus coupé de la réalité, tente d'insuffler un nouvel élan au groupe, et les années 80, où la star déchue, sous la coupe d'un psychiatre manipulateur, rencontre une femme susceptible de l'aider à remonter la pente. Cette partie me semble la plus réussie, grâce au parti pris de filmer une "presque" comédie romantique (tout est dans le "presque" !) contrariée par cet effrayant personnage de gourou vampirique, interprété par un Paul Giamatti si convaincant qu'il rappelle épisodiquement le Nicholson de "Shining". John Cusack et Elizabeth Banks sont eux aussi excellents et certaines scènes se révèlent vraiment fortes, comme leur rencontre dans la voiture, scène à la fois drôle, touchante et malaisante. La période Paul Dano s'avère un peu moins prenante, déjà parce que celui-ci est à la limite du surjeu et plus globalement parce que l'écriture est parfois maladroite, abordant des thématiques passionnantes (les tensions entre membres d'un groupe causées par les divergences de vision de la musique - art ou industrie ?) de manière un peu superficielle. La mise en scène, efficace dans les séquences de répétitions/créations, est elle aussi un peu grossière quand il s'agit de représenter la part de génie (ou de folie) de l'artiste (les voix qu'il entend auraient dues être laissées à l'imagination du spectateur). Dans l'ensemble, la partie "mentale" du film fait un peu penser à du sous "Saint Laurent", même si le scénario tisse parfois des échos habiles entre les deux époques, notamment dans sa manière de faire du personnage joué par Giamatti une sorte de double du père violent de Wilson. Bien qu'imparfait, "Love and Mercy" reste plus ambitieux et intelligent que la majorité des biopics et s'achève sur une scène qui fait résonner "Wouldn't it be nice" avec panache et sur un générique qui rend un bel hommage à Brian Wilson. À voir !
Un bon biopic relatant le destin passionnant de l'un des plus grands artistes musicaux du XXème siècle et Dieu sait pourtant qu'il y a du niveau ! En alternant ses acteurs (P. Dano, fabuleux et J. Cusack, qu'on avait pas vu aussi bon depuis... ben depuis très longtemps en fait) et ses époques, le film brosse à la fois le portrait d'un artiste et d'une certaine époque avec beaucoup de soin. Si certains passages sont un peu mous voire superflus, cette évocation qui détourne certains codes du biopic et qui se laisse parfois aller à quelques beaux plans assez audacieux reste agréable à voir. Un bon scénario, des acteurs au top, quelques bons passages au niveau de la mise en scène, c'est du très haut niveau et certaines scènes sont vraiment fabuleuses. Instructif, passionnant et éclairant, distillant quelques belles réflexions sur l'art et son business. D'autres critiques sur
Quelle claque ! J'ignorais tout de la vie de Brian Wilson, génial créateur des Beach Boys qui ont bercé notre enfance. On découvre que cet immense créateur était un être totalement perturbé par son enfance, avec un père débile et violent, puis par son psy, qui reluquait sa fortune en organisant sa déchéance. Heureusement, l'amour a remis cet être exceptionnel sur les rails, pour notre plus grand plaisir. Acteurs admirables, et morceaux des Beach Boys à la pelle : des comme ça on en redemande !
La conception de ce biopic en soit a déjà de la gueule, la technique mise au profit de son sujet, merci ! Ajoutons à cela une performance remarquable du casting, en tête John Cusack et Paul Dano qui se partage le même rôle pour le meilleur. J'ai un gros coup de cœur pour Elizabeth Banks qui apporte beaucoup à son personnage. Love Mercy est un long métrage qui sort des carcans et permet de redécouvrir les merveilleuses chansons des Beach Boys, un gigantesque plaisir !
Biopic très touchant sur Brian Wilson, leader des Beach Boys et génie absolu de la musique !!! Le réalisateur se focalise uniquement sur 2 périodes de sa vie, les années 60 où sa création était à son apogée et les années 90 où son état mental était au plus bas; C'est brillant, émouvant et terriblement triste. Le docteur Landy fait froid dans le dos et j'ai adoré suivre la rencontre entre Mr Wilson et son adorable épouse qui l'a tiré des griffes de ce manipulateur névrosé. J'ai un peu moins aimé la période des années 60 je dois l'avouer mais ce biopic est absolument génial et original !! A voir pour les amateurs de musique !
Bien sûr, je suis comme vous, j'en ai marre des biopics hollywoodiens ou autres... Mais on parle quand même ici de Brian Wilson, nom de Zeus ! Alors, après bien des tergiversations (de bonnes critiques ça et là, un metteur en scene débutant,...), je me suis lancé... et n'ai pas regretté de l'avoir fait, malgré un indéniable délitement du film sur la longueur : la dernière partie, celle de la libération des griffes de l'abominable Dr. Landy (que Giamatti peut être bon quand on lui donne un personnage intéressant à incarner !) est quand même assez convenue et inintéressante. Car "Love & Mercy" est une petite réussite, grâce en particulier à des choix scénaristiques et narratifs originaux : seulement deux "chapitres" de la vie de Brian Wilson, disons la chute et la résurrection, la première - la meilleure - parlant du Génie et de la Musique, alors que la seconde traite de la Survie d'un homme une fois que génie et musique s'en sont allés, mais ces deux chapitres sont montés en parallèle. Grâce aussi à une excellente idée de Bill Polhad, nous faire vivre - si une telle chose est possible - le calvaire du jeune Brian, cette cacophonie sonore dans sa tête, entre fragments de musique sublime et éclats de voix qui le torturent. Mais bon, je l'avoue, s'il y a une chose qui rend la vision de "Love & Mercy" IMPERATIVE à toute personne amoureuse (ou même simplement intéressée par le sujet) de la Musique, ce sont les merveilleuses scènes de construction en studio des chefs d'oeuvre des Beach Boys : elles sont à pleurer, et elles démontrent que Polhad a saisi quelque chose d'important sur Brian Wilson et sur la musique en général.
Que se trame t-il dans le cerveau de l'un des plus grands génies musicaux du vingtième siècle ,l'égal d'un McCarney,Gerschwin,Bacharach et autres Leonard Bernstein?Ce biopic retrace deux périodes distinctes de la carrière de Brian Wilson,le maitre à jouer et à penser du groupe californien Beach Boys :la genèse et les sessions d'enregistrement(circa 1966) de l'album "Pet sounds",considéré de nos jours comme un monument de la musique pop ;ainsi que les prémices de son grand-oeuvre symphonique, à cette époque inachevé,"Smile";la rencontre avec une vendeuse de voitures qui va lui permettre de sous soustraire de la coupe d'un psychanalyste aux méthodes douteuses (circa 1985).Les compositions de Paul Dano et plus encore de John Cusack,fragile et emouvant,sont somptueuses et les reconstitutions musicales sont tout simplement bluffantes.Un pur bonheur pour les amoureux des 60's et de sa musique.
Brian Wilson est sans discussion possible la figure de proue des Beach Boys. Son âme torturée aux frontières de la schizophrénie le classe dans ces génies de la pop music rapidement disparus des radars, laissant leur groupe à l'agonie ou au contraire s'épanouir sans eux. Ainsi Syd Barrett des Pink Floyd, Brian Jones des Rolling Stones ou encore Jim Morrison des Doors. Comme eux, Brian Wilson s'est laissé emporté par son génie créatif et les drogues dans une descente aux enfers suivie pour lui d'une longue et fragile rédemption semée d'embûches qui lui permet encore aujourd'hui de composer et de chanter même fortement amoindri. C'est ce parcours pénible mais aussi mystérieux que Bill Pohlad a choisi de porter à l'écran en cette décennie propice à l'exhumation des destins tragiques du rock (Ian Curtis, Janis Joplin, Jimy Hendrix, James Brown,...) alors même que les icônes rescapées des années 60 et 70 entrent doucement dans le troisième âge et que pour beaucoup d'exégètes, le rock'n'roll est mort depuis longtemps. Plus exactement depuis le retour d'Elvis Presley du service militaire pour les plus pessimistes. Si l'on s'en tient aux canons du genre désormais assez codifié du biopic de rock stars, l'histoire des Beach Boys passe donc obligatoirement par l'évocation du destin tourmenté de son principal auteur- compositeur. C'est sans aucun doute occulter le formidable falsetto de feu Carl Wilson (1946-1998) le benjamin de la fratrie et la personnalité complexe de Dennis Wilson le beau gosse du groupe, pote de Charles Manson (avant le massacre de Cielo Drive), disparu en mer lors d'une nuit de beuverie de 1983. Le biopic de Bill Pohlad est de ce point de vue réducteur, laissant une place plus que minime aux quatre autres membres de ce groupe familial dont les harmonies vocales régnèrent sur le continent américain juste avant la déferlante Beatles. Paradoxalement, le film laisse assez peu de place à la musique aérienne des "Garçons de plage" hormis quelques reconstitutions plutôt réussies de séances d'enregistrement mémorables dont celles du tube planétaire "Good Vibrations". On l'a dit, c'est le parcours chaotique de Brian Wilson qui intéresse exclusivement Bill Pohlad et pour rendre compte de toutes ses années d'errance, le réalisateur encore novice s'est adjoint les services d'Oren Moverman scénariste du formidable et iconoclaste "I'm not there" de Todd Haynes (2007) où six acteurs différents dont une femme (Cate Blanchett) se relayaient pour évoquer les multiples facettes de la personnalité de Bob Dylan. Selon ce principe, la mise en parallèle des deux périodes clefs de la carrière de Wilson est construite autour de deux interprétations (Paul Dano et John Cusack) qui se répondent en miroir. Lé période créative tout d'abord avec la gestation difficile de l'album "Pet Sounds" suivi de la quête de l'impossible Graal avec "Smile", réponse non parachevée au "Sgt. Pepper's" des Beatles. Si le rôle négatif du père tyrannique et violent est abordé dans la tentative de dresser le portrait psychologique de l'âme des Beach Boys peinant à assumer son rôle d'aîné et de leader, on comprend vite que le caractère introverti de Wilson s'accommodait mal du rythme infernal des tournées et des retombées de la célébrité. Paul Dano nourri pour l'occasion au beurre de cacahuètes pour accéder à la bonhommie joufflue du Brian Wilson de ces années-là, s'en sort plutôt bien, même si le réalisateur le laisse trop souvent se débattre seul pour exprimer l'indicible d'une personnalité en décomposition. Le choix de John Cusack pour camper le zombie des presque deux décennies de déprime qui ont suivi l'overdose créatrice est en revanche plus discutable. Pohlad a incontestablement suivi les conseils d'Oren Moverman pour qui la ressemblance physique n'est surtout pas l'exemple à suivre. Face à l'ampleur de la tâche, peu d'évènements biographiques spectaculaires venant pimenter cette période méconnue, John Cusack en fait des tonnes, éloignant par moment le spectateur du sujet. Heureusement la très belle et convaincante Elizabeth Banks, bouée de sauvetage inespérée, permet de recentrer le propos et de lui conserver sa crédibilité face au concours de cabotinage que se livrent John Cusack et un Paul Giamatti en roue libre dans le rôle du psychanalyste véreux (Docteur Eugène Landy) qui veille jalousement sur sa poule aux œufs d'or. Il aurait certainement été plus judicieux de confier l'ensemble de la composition à Paul Dano, mais sans doute à cause de son inexpérience, Bill Pohlad a cru que la recette de "I'm not there" pouvait constituer un gage de qualité et de succès garanti. Un mauvais calcul qui ne donne pas au film toute l'ampleur que son sujet méritait. Cela dit, on a vu bien pire dans le domaine du biopic de rock star.
Un biopic sur le leader des Beach Boys, Brian Wilson, aussi instructif dans le récit que brillant dans la mise en scène et dans la reconstitution, avec des musiques de légende et retranscrivant deux périodes distinctes de l'artiste interprétées par Paul Dano et John Cusack, tous deux absolument magistraux. Une réussite !
Intelligent biopic dans sa manière de présenter B.Wilson, alchimiste mélodique et artiste torturé par lui-même et son environnement, "Love & Mercy" traite de 2 étapes de la vie d'un homme à qui on aurait confié les yeux fermés une planche de surf alors qu'il n'en a jamais pratiqué. En ciblant son propos sur 2 périodes bien distinctes du leader des Beach Boys, B.Pohlad joue la carte de l'originalité en évitant l'hagiographie chronologique, ne brouille absolument pas les pistes en donnant le rôle principal à 2 acteurs différents, et jongle subtilement sur l'espace temps qui permet d'appréhender au mieux la vie d'un homme au talent indéniable mais emprisonné dans une schizophrénie douteusement reconnue. Le film se concentre sur l'homme et non sur le groupe, parti pris judicieux qui passe les Beach Boys en mode fil rouge et qui pourra en désarçonner plus d'un. La reconstitution soigneuse joue la carte de l'authenticité, l'immersion dans le génie de Wilson se traduit dans des scènes très réussies comme la genèse musicale de 2 plus gros titres du groupe. Le défaut mineur de ce film est dans l'interprétation de haut vol de P.Dano (habitué des rôles torturés) et J.Cusack, tous deux en mode Actor Studio, qui nuisent parfois à l'authenticité de leur personnage mutique et à son approche intimiste. Même reproche pour P.Giamatti malgré un rôle en or. E.Banks a une plastique irréprochable proportionnelle a son étonnante retenue, qui en fait, quant à elle, une excellente surprise. "La Véritable Histoire De Brian Wilson de Beach Boys" est un slogan lourd, douteux et inutile, "Love & Mercy" se contente de manière simple et factuelle de raconter une histoire vraie, étonnante et méconnue et de redécouvrir un groupe et son leader, catalogués par leurs bermudas à fleur mais dont la garde robe musicale est beaucoup plus étoffée que notre ignorance aurait pu l'imaginer. Le tout sous une B.O. diablement efficace.
Si vous connaissez comme moi l'histoire des BB... Vs serez déçus ... Brian wilson n'est pas considéré et l'histoire ne tourne qu'autour de sa maladie et non de son génie
Beau Biopic, très intéressant, et brillamment interprété par tous les acteurs à l'affiche. Superbe bande originale, pour les fans des Beach Boys et ceux qui souhaitent découvrir.