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brunocinoche
91 abonnés
1 102 critiques
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4,0
Publiée le 4 décembre 2015
Si tous les biopics étaient de ce niveau, ce serait le paradis dans les salles obscures! Formidable mise en scène originale sur le plan du découpage, alternant savamment jeunesse et âge mûr et ne s'attardant pas trop sur l'enfance, mise en scène audacieuse, parfois même expérimentale et psychédélique. On découvre ou redécouvre les chansons des Beach Boys dont la légèreté est aux antipodes du caractère de Brian Wilson. Pour incarner ce dernier, 2 acteurs parfaits, John Cusack que l'on n'avait pas vu aussi bon depuis longtemps et Paul Dano qui de film en film confirme qu'il est l'un des meilleurs de sa génération.
Quelle claque ! J'ignorais tout de la vie de Brian Wilson, génial créateur des Beach Boys qui ont bercé notre enfance. On découvre que cet immense créateur était un être totalement perturbé par son enfance, avec un père débile et violent, puis par son psy, qui reluquait sa fortune en organisant sa déchéance. Heureusement, l'amour a remis cet être exceptionnel sur les rails, pour notre plus grand plaisir. Acteurs admirables, et morceaux des Beach Boys à la pelle : des comme ça on en redemande !
La vie difficile des artistes, l'incompréhension, l'importance de leur entourage, l'exploitation par la famille, l'argent qui corrompt et pourrit. Intéressant de comparer ce biopic poussif avec "Amy" constitués uniquement de documents authentiques scotchés bout à bout. La caméra tremblotante et les plans incertains ont fait place à une mise en scène inspirée et des vues travaillées. La reconstitution de l'époque et le casting sont plutôt réussis. Ce qui pèche grandement c'est le storyboard et le montage. On retrouve ici l'erreur classique qui est plutôt l'apanage des débutants : face à ses montagnes de rush, mais surtout face à son travail pour lequel il est un peu tombé amoureux, le réalisateur n'a pas le coeur de tailler dans le vif et de supprimer tout ce qui n'est pas au service de l'histoire. On retrouve la même scène filmée différemment et cela se répète souvent. On sort un peu lessivé au bout de deux heures et c'est dommage.
Comme de nombreux biopics, il réconcilie avec l'oeuvre de son protagoniste. On mesure un plus la dimension artistique des oeuvres quand on connait mieux leurs auteurs. Ici on découvre un Brian Wilson tourmenté magnifiquement interprété, entre autre, par Paul Dano, un acteur que j'adore ! Après, tous les autres font le taf et le font bien aussi. Pour revenir au film, j'ai adoré. Je ne voudrais pas trop m'étendre pour éviter de spoiler mais en résumé, il s'agit d'une tragédie "psychotherapeutique" sur fonds de musique semé de gêne, mais l'amour une fois de plus jouera son rôle au cinéma. Pour l'aspect maladie, psychiatrie et psychanalyse, je laisse cela aux pros. À voir quoi qu'il en soit !
Comme Yoda l’a dit un jour à Balzac, le génie grand est. On connaît tous les Beach Boys, enfin plus ou moins. Il y a forcément deux ou trois chansons qui nous traînent dans le fond de la tête quand on s’y attend pas. Machine à tubes sans saveur et fabriqués en série diront certains. Et ils n’auront pas tout à fait tort mais pas tout à fait raison non plus. Car derrière le sourire ultra bright et le cool des 60’s se cache un créateur torturé. C’est son portrait que nous présente ce film. On rencontre Brian Wilson à deux moments de sa vie. Ces deux périodes sont montées en parallèle et nous invitent à combler les blancs, à créer du sens et à défier l’ellipse. D’un côté le jeune Brian, auteur compositeur interprète, écrasé par un père autoritaire et des frères à la vue courte. Il comprend que la musique doit être plus que le cri des minettes en concert. Il sait aussi qu’il ne se sent pas bien mais ne sait pas pourquoi. De l’autre côté, c’est le Brian reclus chez lui dans les années 1980, malade dans sa tête, paranoïaque, qui fait la rencontre d’une vendeuse de bagnoles craquante, laquelle souhaite qu’il aille mieux, envers et contre tous. Toute la reconstitution est bluffante de réalisme. On saute d’une époque à l’autre avec naturel et fluidité. Ces deux moments se répondent et s’expliquent réciproquement. On découvre aussi un personnage attachant et terriblement talentueux avec ce sentiment de gâchis. Enfin, on jubile devant l’interprétation de Paul Dano (magistral) et John Cusack, ils y excellent et donnent corps et vie au génie perdu. En bref, un très chouette moment de cinéma et un biopic que l’on recommande chaudement (et il n’y en a pas tant).
La conception de ce biopic en soit a déjà de la gueule, la technique mise au profit de son sujet, merci ! Ajoutons à cela une performance remarquable du casting, en tête John Cusack et Paul Dano qui se partage le même rôle pour le meilleur. J'ai un gros coup de cœur pour Elizabeth Banks qui apporte beaucoup à son personnage. Love Mercy est un long métrage qui sort des carcans et permet de redécouvrir les merveilleuses chansons des Beach Boys, un gigantesque plaisir !
Probablement la meilleure perf de John Cusack que j ai pu voir jusqu ici! Une superbe performance qui vaut a elle le coup d oeil sur ce biopic du chanteur schizo (ou pas) des beach boys. Un montage judicieux avec deux périodes de la vie du chanteur, une mise en scène impeccable et une interprétation de tous les comédiens très convaincantes notamment Elizabeth Banks (qui remonte le niveau après 'Blackout total' son bide en robe jaune!) Paul Dano est également très bien ainsi que Giamatti qui comme d'hab', interprète parfaitement le premier des seconds rôles à savoir le docteur mégalo qui aura profité du chanteur une bonne partie de sa vie à coups de médicaments contre indiqués pour les troubles dont souffrait le chanteur et qui maintenait celui ci dans un état "léthargique" et plus "docile"... Etait-ce dans un but précis? Toujours est il que le film relate parfaitement les faits et m' en a beaucoup appris sur le chanteur qui depuis sa"mise au vert" va beaucoup mieux. Une histoire intéressante qui mérite d'être connue, et une performance d'acteurs (Cusack et Dano) qui mérite d'être vue...
Et bien non, ce n’est pas le titre d’une comédie romantique ; mais un biopic, atypique, sur le génie du leader des « Beach Boys », Brian Wilson. Plus que les ritournelles de plage sentant bon le sable de Californie, Brian Wilson a mis en musique parmi les meilleurs morceaux de musique pop de tous les temps. Ce n’est pas moi qui le dit, mais Rolling Stone magazine plaçant « Good Vibrations » au 6ème rang des meilleurs morceaux de tous les temps ; de nombreux spécialistes nommant l’album « Pet Sounds » comme un pilier du rock ; et même la légende John Lennon était admiratif devant l’inventivité de Wilson. Ce biopic sort des sentiers battus, car au lieu de faire un éloge très chronologique de la légende, il se concentre sur deux périodes clés de la vie de Brian Wilson en alternant flash-back réguliers. Pas de passage en revue des meilleurs tubes du groupe, le scénario se focalise sur le génie destructeur de l’artiste, ses névroses et leurs exploitations par un médecin malveillant bien décidé à plumer la poule aux œufs d’or. Le thème du film tourne donc plutôt autour de la solitude du créateur mal entouré, qui fait les mauvais choix et se fait exploiter que sur Brian Wilson lui-même. Par contre ce va et vient entre gloire et déchéance, les 60’s et les 80’s, peine à tenir en haleine 2 heures durant ; la thématique s’assèche vite sans relance scénaristique notable. Plus concentré sur l’intime de l’homme que sur le grand mélodiste, ce film est universel… mais au sujet déjà maintes fois traités.
Biopic plutôt réussi sur la vie et les déboires de Brian Wilson, compositeur et membre des Beach Boys, à l'origine de très gros succès des années 60. Personnalité névrosée et schizophrène qui, en parallèle d'une brillante carrière artistique et au delà de son génie musical, connait une vie personnelle désastreuse.
De belle mélodie, de la mélancolie pour la dramaturgie de la maladie mentale du musicien, les deux acteurs qui se suivent sont excellents, c’est émouvant.
Quelle histoire incroyable qu'est celle du chanteur phare des BEACH BOYS. Une déficience mentale lui développe une qualité musicale et fait de lui un génie de la musique pure et dure...
Le biopic est à la fois une tâche ardue et populaire: comment faire état de la vie d'un personnage, en donnant son point de vue, sans trop dénaturer la vie concernée. Ici, le film raconte la vie ou plus précisément deux tranches de la vie de Brian Wilson, grand compositeur des Beach Boys: d'une part, l'enregistrement du désormais cultissime Pet Sounds en 1965 alors que le groupe voit sa côte de popularité faiblir, et la seconde vingt ans plus tard lors de sa rencontre avec sa future femme qui essaie de le faire sortir de ses démons (symbolisé par un psychiatre le bourrant de médicaments). L'idée principale de ce film réside dans le fait d'avoir pris deux acteurs différents: Paul Dano pour les 60's et John Cusack pour les 80's. Alternant classiquement les deux époques, le film reste un bon biopic marqué par de bons acteurs, une mise en scène efficace bien que la partie avec John Cusack reste moins rythmée et plus manichéenne. Il reste un film à voir malgré le peu de place commercial qu'on lui accorde...
Love & Mercy explore la vie du génie des Beach Boys, Brian Wilson, atteint de schizophrénie. La mise en scène, les décors et les costumes sont délicieux, mais c’est surtout la performance de Paul Dano et John Cusak qui rend ce biopic assez bluffant. Les comédiens se partage un rôle original et plein de vitalité. C’est un film énergique appuyé par les chansons qui ont fait le succès de ce groupe mythique. Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Bill Pohlad étonne agréablement et on ne serait pas contre un nouveau biopic musical de sa part. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Brian Wilson possède donc à lui seul un biopic féerique et poignant, poignant car il s’inscrit dans une intégrité et une intimité envers le personnage et ses manières, que celui-ci soit en forme ou « malade », et qui surprend, étonne, et passionne dans la plus grande partie de son temps. Plusieurs bonnes idées s’inscrivent alors tout au long de l’oeuvre : du quatuor d’acteurs (Dano et Cusack pour double facette; Banks et Giamatti agissant comme des agitateurs de la personnalité de Wilson) efficace et très juste à la mise en scène intelligente. L’inspiration est, pour ce film, un thème fondamental : c’est qui fait vivre un personnage en mal avec un autrui qui, la plupart du temps, le persécute et le laisse, voire l’enfonce dans une boue poisseuse au lieu de l’aider à se relever. Bill Pohlad, le réalisateur, donne moins de place à la musique qu’aux protagonistes principaux, laissant ainsi à ces derniers une véritable place derrière la caméra pour s’exprimer, n’étant pas interrompus dans leurs interprétations par une bande-son énervante à force d’une trop lourde présence. Le rythme entre passé et futur est intéressant à suivre grâce à un montage subtil et réfléchi. Le ton reste très classique mais la manière de filmer le rêve ajoute une réelle fantaisie au récit. Et un véritable plaisir à regarder, durant deux heures, une âme coupée en deux parties qui tente de remonter à la surface. Passionnant.